巴黎圣母院法文歌词
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-- Sur mon âme, c'est vous, Joannes Frollo de Molendino ! criait l'un d'eux à une espèce de petit diable blond, àjolie et maligne figure, accrochéaux acanthes d'un chapiteau ; vous êtes bien nommé Jehan du Moulin, car vos deux bras et vos deux jambes ont l'air de quatre ailes qui vont au vent. - Depuis combien de temps êtes-vous ici ?-- Par la miséricorde du diable, répondit Joannes Frollo, voilàplus de quatre heures, et j'espère bien qu'elles me seront comptées sur mon temps de purgatoire. J'ai entendu les huit chantres du roi de Sicile entonner le premier verset de la haute messe de sept heures dans la Sainte-Chapelle.-- De beaux chantres, reprit l'autre, et qui ont la voix encore plus pointue que leur bonnet ! A vant de fonder une messe à monsieur saint Jean, le roi aurait bien dû s'informer si monsieur saint Jean aime le latin psalmodié avec accent provençal.-- C'est pour employer ces maudits chantres du roi de Sicile qu'il a fait cela ! cria aigrement une vieille femme dans la foule au bas de la fenêtre. Je vous demande un peu ! mille livres parisis pour une messe ! et sur la ferme du poisson de mer des halles de Paris, encore !-- Paix ! vieille, reprit un gros et grave personnage qui se bouchait le nez à côté de la marchande de poisson ; il fallait bien fonder une messe. V ouliez-vous pas que le roi retombât malade ?-- Bravement parlé, sire Gilles Lecornu, maître pelletier-fourreur des robes du roi ! cria le petit écolier cramponné au chapiteau.Un éclat de rire de tous les écoliers accueillit le nom malencontreux du pauvre pelletier-fourreur des robes du roi.-- Lecornu ! Gilles Lecornu ! disaient les uns.-- Cornutus et hirsutus, reprenait un autre.-- Hé ! sans doute, continuait le petit démon du chapiteau. Qu'ont-ils à rire ? Honorable homme Gilles Lecornu, frère de maître Jehan Lecornu, prévôt de l'hôtel du roi, fils de maître Mahiet Lecornu, premier portier du bois de V incennes, tous bourgeois de Paris, tous mariés de père en fils !La gaieté redoubla. Le gros pelletier-fourreur, sans répondre un mot, s'efforçait de se dérober aux regards fixés sur lui de tous côtés ; mais il suait et soufflait en vain : comme un coin qui s'enfonce dans le bois, les efforts qu'il faisait ne servaient qu'à emboîter plus solidement dans les épaules de ses voisins sa large face apoplectique, pourpre de dépit et de colère.Enfin un de ceux-ci, gros, court et vénérable comme lui, vint à son secours.-- Abomination ! des écoliers qui parlent de la sorte àun bourgeois ! de mon temps on les eût fustigés avec un fagot dont on les eût brûlés ensuite.La bande entière éclata.-- Holàhée ! qui chante cette gamme ? quel est le chat-huant de malheur ?-- Tiens, je le reconnais, dit l'un ; c'est maître Andry Musnier.-- Parce qu'il est un des quatre libraires jurés de l'Université ! dit l'autre.-- Tout est par quatre dans cette boutique, cria un troisième : les quatre nations, les quatre facultés, les quatre fêtes, les quatre procureurs, les quatre électeurs, les quatre libraires.-- Eh bien, reprit Jean Frollo, il faut leur faire le diable à quatre.-- Musnier, nous brûlerons tes livres.-- Musnier, nous battrons ton laquais.-- Musnier, nous chiffonnerons ta femme.-- La bonne grosse mademoiselle Oudarde.-- Qui est aussi fraîche et aussi gaie que si elle était veuve.-- Que le diable vous emporte ! grommela maître Andry Musnier.-- Maître Andry, reprit Jehan, toujours pendu à son chapiteau, tais-toi, ou je te tombe sur la tête ! Maître Andry leva les yeux, parut mesurer un instant la hauteur du pilier, la pesanteur du drôle, multiplia mentalement cette pesanteur par le carré de la vitesse, et se tut.Jehan, maître du champ de bataille, poursuivit avec triomphe :-- C'est que je le ferais, quoique je sois frère d'un archidiacre !-- Beaux sires, que nos gens de l'Université ! n'avoir seulement pas fait respecter nos privilèges dans un jour comme celui-ci ! Enfin, il y a mai et feu de joie à la Ville ; mystère, pape des fous et ambassadeurs flamands à la Cité ; et à l'Université, rien !。
《Desolation Row》They're selling postcards of the hanging他们把那张处私刑绞死的照片当作明信片来卖They're painting the passports brown他们把护照都刷成了咖啡色The beauty parlor is filled with sailors美容院里挤满了水手The circus is in town马戏团也已巡游至此Here comes the blind commissioner这边厢来了位瞎子参议院They've got him in a trance大家看着他晃晃悠悠,恍恍惚惚One hand is tied to the tight-rope walker一只手和一个走钢丝的人一起绑着The other is in his pants另一只手插在裤子里And the riot squad they're restless暴乱的队伍已经焦躁不安They need somewhere to go他们需要去某个新的地方As Lady and I look out tonight from Desolation Row女士与我,正向外望着,从这条荒凉小街。
Cinderella, she seems so easy灰姑娘,看上去如此随意"It takes one to know one," she smiles"彼此彼此啦",她微笑着说And puts her hands in her back pocket然后把双手插入后面的口袋Bette Davis style活脱一副贝蒂戴维斯的老明星范儿Then in comes Romeo, he's moaning那边厢罗密欧又过来,苦逼着脸悲叹:"You Belong to Me I Believe""你是属于我的,我相信!"Then someone says," You're in the wrong place, my friend "朋友,你来错地方咯",另一些人赶紧说,You better leave""你最好还是马上走。
巴黎圣母院Notre-Dame de Paris/Hunchback of Notre Dame《巴黎圣母院》(又名《钟楼怪人》)有两个十分不同的音乐剧版本。
一个制作于法国,先在1998年9月18日在法国公演,它先后在几个欧洲国家和加拿大演出之后,也在中国北京有过五场演出。
这一部先有法语版,后翻译成英文。
另一部则更有名一点,它的几首歌最早出现在迪斯尼1996年的动画片《巴黎圣母院》里。
1999年6月5日,它以音乐剧的形式在柏林公演,于2002年6月闭幕。
两部音乐剧都没有在百老汇公演过,然而,目前的百老汇演出权掌握在财大气粗的迪斯尼公司手里。
这里,主要介绍的是法国版的《巴黎圣母院》,资料多来自于中国舞台艺术网。
迪斯尼版的只是收录了歌词。
法语版音乐舞台剧“钟楼怪人”,一部改编自法国文学巨擘雨果之不朽名著,由欧美乐界顶尖才子Luc Plamondon 谱词,Richard Cocciante 作曲,本剧率先于1998年一月的法国坎城唱片大展中绽放异彩,同年九月十六日正式在巴黎国会大厅推出首演,撼动人心佳评如潮。
首演未及两年,其魅力风潮迅速席卷欧陆,此剧在法语系国家连演130场,盛况空前,同时荣获加拿大Felix艺术奖项"年度剧作" ,"年度最佳歌曲" 与"年度最畅销专辑" 殊荣之肯定。
在人类历史上,有不胜枚举的文化名人。
然而,只有为数不多的几位,能被本民族奉为民族灵魂的代言人;他们的作品被视作人类精神的瑰宝。
这其中,法国大文豪雨果及他的巅峰之作《巴黎圣母院》,就是人类文明灯塔上最为耀眼的明灯。
在西方,雨果和他的这部作品是人们的必读书,在中国,这也是传播最为广泛的经典之一。
这部名著塑造的吉普赛女郎艾丝梅拉达和钟楼怪人,是世界艺术长廊中不朽的人物形像。
其结构的宏大、情感的张力和对人性解析的深刻程度,让后人叹为观止。
因此,这也是作品问世后成为人们最为热衷改编的重要原因。
1. Ave Maria païenEsmeralda:Ave MariaPardonne-moiSi devant toiJe me tiens deboutAve MariaMoi qui ne sais pas me mettre à genouxAve MariaProtège-moiDe la misère, du mal et des fousQui règnent sur la terreAve MariaDes étrangers il en vient de partoutAve MariaÉcoute-moiFais tomber les barrières entre nousQui sommes tous des frèresAve MariaVeille sur mes jours et sur mes nuitsAve MariaProtège-moiVeille sur mon amour et ma vieAve Maria2. BelleQuasimodo:BelleC'est un mot qu'on dirait inventé pour elleQuand elle danse et qu'elle met son corps à jour, tel Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envolerAlors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes piedsJ'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-Dame ? QuelEst celui qui lui jettera la première pierre ?Celui-là ne mérite pas d'être sur terreÔ Lucifer !Oh ! Laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'EsmeraldaFrollo:BelleEst-ce le diable qui s'est incarné en ellePour détourner mes yeux du Dieu éternel ?Qui a mis dans mon être ce désir charnelPour m'empêcher de regarder vers le Ciel ?Elle porte en elle le péché originelLa désirer fait-il de moi un criminel ?CelleQu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien Semble soudain porter la croix du genre humainÔ Notre-Dame !Oh ! laisse-moi rien qu'une foisPousser la porte du jardin d'EsmeraldaPhoebus:BelleMalgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellentLa demoiselle serait-elle encore pucelle ?Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-cielMa dulcinée laissez-moi vous être infidèleAvant de vous avoir mené jusqu'à l'autelQuelEst l'homme qui détournerait son regard d'elleSous peine d'être changé en statue de selÔ Fleur-de-LysJe ne suis pas homme de foiJ'irai cueillir la fleur d'amour d'EsmeraldaLes trois:J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneÀ quoi me sert encore de prier Notre-DameQuelEst celui qui lui jettera la première pierreCelui-là ne mérite pas d'être sur terreÔ Lucifer !Oh ! laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda Esmeralda3. BohémiennePhoebus:D'où viens-tu belle étrangèreFille du ciel ou de la terreBel oiseau de paradisQue viens-tu faire par ici ?Esmeralda:Nul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienneBohémienneQui peut dire où je serai demain BohémienneBohémienneC'est écrit dans les lignes de ma main Ma mère me parlait de l'Espagne Comme si c'était son paysEt des brigands dans les montagnes Dans les montagnes d'Andalousie Dans les montagnes d'AndalousieJe n'ai plus ni père ni mèreJ'ai fait de Paris mon paysMais quand j'imagine la merElle m'emmène loin d'iciVers les montagnes d'Andalousie BohémienneNul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienneBohémienneQui peut dire qui j'aimerai demain BohémienneBohémienneC'est écrit dans les lignes de ma main J'ai passé toute mon enfancePieds nus sur les monts de Provence Pour les gitans la route est longueLa route est longueJe continuerai mon erranceAu-delà des chemins de FranceJe les suivrai au bout du mondeAu bout du mondeUn fleuve d'AndalousieCoule dans mon sangCoule dans mes veinesLe ciel d'AndalousieVaut-il la peineQu'on y revienne ?Nul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienneBohémienneQui peut dire ce que sera demain BohémienneBohémienneC'est écrit dans les lignes de ma main C'est écrit dans les lignes de ma main4. Danse mon Esmeralda Quasimodo:Quand les années auront passéOn retrouvera sous terreNos deux squelettes enlacésPour dire à l'universCombien Quasimodo aimait Esmeralda la zingaraLui que Dieu avait fait si laidPour l'aider à porter sa croixPour l'aider à porter sa croix Mangez mon corps, buvez mon sang Vautours de MontfauconQue la mort au-delà du temps Unisse nos deux nomsLaissez mon âme s'envolerLoin des misères de la terre Laisser mon amour se mêlerÀ la lumière de l'UniversÀ la lumière de l'UniversDanse mon EsmeraldaChante mon EsmeraldaDanse encore un peu pour moiJe te désire à en mourirDanse mon EsmeraldaChante mon EsmeraldaLaisse moi partir avec toiMourir pour toi n'est pas mourir Danse mon EsmeraldaChante mon EsmeraldaViens t'endormir dans mes brasJe te désire à en mourirDanse mon EsmeraldaChante mon EsmeraldaAu-delà de l'au-delàMourir pour toi n'est pas mourirDanse mon EsmeraldaChante mon EsmeraldaLaisse-moi partir avec toiMourir pour toi n'est pas mourir5. DéchiréPhoebus:DéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le cœur en deux ?DéchiréJe suis un homme dédoubléDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme heureux ? L'une pour le jourEt l'autre pour la nuitL'une pour l'amourEt l'autre pour la vieL'une pour toujoursJusqu'à la fin des tempsEt l'autre pour un tempsUn peu plus courtDéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentMais ce n'est pas à moi qu'ça fait du malDéchiréJe suis un homme dédoubléDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme normal ? L'une pour le cielEt l'autre pour l'enferL'une pour le mielEt l'autre pour l'amerL'une à laquelleJ'ai fait tous les sermentsEt l'autre avec laquelleJe les démensDéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le cœur en deux ?DéchiréJe suis un homme dédoubléDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme heureux ? DéchiréDéchiréDéchiréDéchiréDéchiréDéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le cœur en deux ?Déchiré Déchiré Déchiré6. Dieu que le monde est injuste Quasimodo:Dieu que le monde est injusteLui si beau et moi si laidJe te donnerais la luneTu ne voudrais pas m'aimerEt lui sans faire un seul gesteSans un mot, sans un regardIl a mis de la tendresseAu fond de tes grands yeux noirsTu lui donneras ton corpsTu croiras à ses sermentsTu l'aimes pour le dehorsSans voir ce qu'il y a dedansDieu que le monde est injusteLui seigneur et moi vaurienIl te donnera la luneToi qui ne demandais rienDieu que le monde est injusteAime ton beau cavalierLa satin de ta peau bruneN'est pas pour les va-nu-piedsMa laideur est une insulteÀ ta beauté insolenteUne erreur de la natureQui ne me fut pas aimanteDieu que le monde est injusteNotre lot n'est pas le leurNous n'avons pas de fortuneMais eux, ont-ils donc un cœur ?Ils sont nés dans la dentellePour faire l'amour et la guerreMais nous pauvres vers de terreNotre vie est bien plus belleEt de quel côté est DieuDu côté des ostensoirsOu bien du côté de ceuxQui le prient matin et soir ?Ce Jésus que l'on adoreA-t-il toujours préféréLes Rois Mages avec leur orÀ nous autres pauvres bergers ?Dieu que la vie est cruellePour deux cœurs qui se cherchaientMoi si laid et toi si belleComment pourrais-tu m'aimer ?7. Être prêtre et aimer une femmeFrollo:J'étais un homme heureux avant de te connaîtreJ'avais refoulé tout au fond de mon êtreCette force du sexe étouffé dans mon adolescenceJe n'avais que deux maîtresses, la religion et la science Oh ! être prêtre et aimer une femmeL'aimer de toutes les fureurs de son âme !Contre vents et marées j'étais inébranlableDroit et fier comme une tour de cathédraleQuand tu vins comme un ver me ronger par dedans Et réveiller en moi le feu d'un vieux volcanOh ! être prêtre et aimer une femmeL'aimer de toutes les fureurs de son âme !Je vivais loin des femmes, flagellé dans ma chair Quand au cœur de la nuit, ce fut comme un éclair Distrait de ma prière, j'ai ouvert ma fenêtreAu jour qui se levait pour te voir apparaîtreOh ! être prêtre et aimer une femmeL'aimer, oui l'aimer, de toutes les fureurs de son âme ! Oh ! être prêtre et aimer une femmeCaresse-moi d'une main, torture-moi de l'autreFais-moi expier ma fauteL'enfer où tu iras, j'irai aussiEt ce sera mon paradisOh ! être prêtre et aimer une femmeL'aimer, oui l'aimer, de toutes les fureurs de son âme ! Oh ! être prêtre et aimer une femmeUne femme8. FlorenceFrollo:Parlez-moi de FlorenceEt de la RenaissanceParlez-moi de BramanteEt de "l'Enfer" de DanteGringoire:À Florence on raconteQue la Terre serait rondeEt qu'il y aurait un autreContinent dans ce mondeDes bateaux sont partis déjà sur l'océanPour y chercher la porte de la route des Indes Frollo:Luther va réécrire le Nouveau TestamentEt nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde Gringoire:Un dénommé GutembergÀ changé la face du mondeFrollo:Sur les presses de NurembergOn imprime à chaque secondeGringoire:Des poèmes sur du papierDes discours et des pamphletsLes deux:De nouvelles idéesQui vont tout balayerGringoire:Les petites choses toujours viennent à bout des grandes Et la littérature tuera l'architectureFrollo:Les livres des écoles tueront les cathédralesLa Bible tuera l'Église et l'homme tuera DieuCeci tuera celaLes deux:Des bateaux sont partis déjà sur l'océanPour y chercher la porte de la route des IndesLuther va réécrire le Nouveau TestamentEt nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde Ceci tuera celaCeci tuera cela9. La cour des miraclesClopin et le chœur des Exclus:Ici on est tous des frèresDans la joie dans la misèreV ous ne trouverez chez nous ni le Ciel ni l'EnferNi le Ciel ni l'EnferNous sommes comme des versComme des vers dans le ventre pourri de la terreLa sang et le vin ont la même couleurÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesLes filles de joie dansent avec les voleursÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesMendiants et brigands dansent la même danseÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesPuisque nous sommes tous des gibiers de potenceÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesNous sommes de la même raceLa race des gens qui passentV ous ne trouverez chez nous ni religion ni nation Ni religion ni nationNos oripeaux pour drapeauxLa couleur de ma peau contre celle de ta peau Truands et Gitans chantent la même chansonÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesPuisque nous sommes tous évadés de prisonÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesV oleurs et tueurs boivent au même caliceÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesPuisque nous sommes tous des repris de justice À la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesPoète GringoireV ous serez penduPour avoirComme un intrusPénétré le CénacleDe la Cour des miraclesPénétré le CénaclePénétré le CénacleDe la Cour des miraclesÀ moins qu'une femmeNe vous prenne pour épouxGarde à vousJe le proclameLes poètes en FranceSont bons pour la potenceLes poètes en FranceLes poètes en FranceSont bons pour la potenceEt toi la belle que voilàMa belle EsmeraldaVeux-tu prendre pour épouxCe poète de quatre sous ?Ce poète de quatre sous ?Esmeralda:S'il est à prendre je le prendsClopin:Je te le donne pour mari mais certes pas pour amant Le sang et le vin ont la même couleurÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesLes filles de joie dansent avec les voleursÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesMendiants et brigands dansent la même danseÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesPuisque nous sommes tous des gibiers de potence À la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesTruands et Gitans chantent la même chansonÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesPuisque nous sommes tous évadés de prisonÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesV oleurs et tueurs boivent au même caliceÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesPuisque nous sommes tous des repris de justiceÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miraclesÀ la Cour des miracles10. La montureFleur-de-Lys (de loin, à Phoebus):Quand on te voit sur ta montureQuelle allure et quelle statureUn vrai modèle de droitureUne force de la natureOu bien n'es-tu qu'une raclureUn animal de luxureQui court à l'aventure ?Y a-t-il un cœur sous ton armure ?Le mien est pur comme l'azurLaisse-moi panser tes blessuresOublions cette mésaventureJe t'aimerai si tu me juresJe t'aimerai si tu me juresQu'on la pendraLa ZingaraMes rêves de petite filleCousus de fil en aiguilleJe les ai jetés au loupDétrompe-toi car je suisAussi blanche qu'une brebisQui se roule dans la boueTes mots d'amour sont des injuresTes serments sont des parjuresMon cœur déjà se fait plus durJe te mets au pied du murDélivre-moi de ma ceintureViens en moi petite ordureApprends-moi l'art de la luxureJe t'aimerai si tu me juresJe t'aimerai si tu me juresQu'on la pendraLa Zingara !Je t'aimerai si tu me juresJe t'aimerai si tu me juresQu'on la pendraL'Esmeralda !Qu'on la pendraLa Zingara11. Le temps des cathédrales Gringoire:C'est une histoire qui a pour lieuParis la belle en l'an de DieuMil quatre cent quatre-vingt-deux Histoire d'amour et de désirNous les artistes anonymesDe la sculpture ou de la rime Tenterons de vous la transcrirePour les siècles à venirIl est venu le temps des cathédralesLe monde est entréDans un nouveau millénaireL'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoireDans le verre ou dans la pierrePierre après pierre, jour après jourDe siècle en siècle avec amourIl a vu s'élever les toursQu'il avait bâties de ses mainsLes poètes et les troubadoursOnt chanté des chansons d'amourQui promettaient au genre humainDe meilleurs lendemainsIl est venu le temps des cathédralesLe monde est entréDans un nouveau millénaireL'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoireDans le verre ou dans la pierreIl est venu le temps des cathédralesLe monde est entréDans un nouveau millénaireL'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoireDans le verre ou dans la pierreIl est foutu le temps des cathédralesLa foule des barbaresEst aux portes de la villeLaissez entrer ces païens, ces vandales La fin de ce mondeEst prévue pour l'an deux milleEst prévue pour l'an deux mille12. Les clochesGringoire:Les cloches ne sonnent plusLa cathédrale s'est tueQuasimodo est malheureux Quasimodo est amoureuxFrollo:Il fait la grève des clochesDepuis déjà trois joursQuasimodo est tristeQuasimodo est fouLes deux:Parce qu'il se meurt d'amour Quasimodo et le chœur des cloches:Les cloches que je sonneSont mes amours, sont mes amantesJe veux qu'elles claironnent,Qu'elles tambourinent et qu'elles chantentQu'il grêle ou qu'il tonneOu qu'il pleuve ou qu'il venteJe veux qu'elles résonnentDans la joie comme dans la tourmenteCelles qui sonnent quand on naîtCelles qui sonnent quand on meurtCelles qui sonnent tous les jours toutes les nuits, toutes les heures Celles qui sonnent quand on prieCelles qui sonnent quand on pleureCelles qui sonnent pour le peuple qui se lève de bonne heure Pour la fête de RameauxPour la QuasimodoPour le jour de Noël et le jour de la ToussaintPour l'AnnonciationPour la RésurrectionPour la St-Valentin et pour le Vendredi SaintPour les célébrationsEt pour les processionsLa plus belle c'est celle qu'on appelle le Fête DieuJour de l'an, jour des roisJour de Pâques, jour de joieJour de la Pentecôte avec ses langues de feuPour les confirmationsEt pour les communionsL'Angélus et le glas, dies irae dies illaLa jour de l'AscensionLa jour de l'AssomptionPour tous les hosannas et tous les alléluiasMais celle que je préfèreParmi toutes ces femmes de ferCe sont les trois MariesQui sont mes meilleures amiesIl y a la petite MariePour les enfants qu'on met en terreIl y a la grande MariePour les marins qui partent en merMais quand je sonne la grosse MariePour les amants qui se marientC'est pas que j'ai le cœur à rireJe l'aurais plutôt à mourirDe les voir si joyeuxDe les voir si heureuxMoi qu'aucune femme ne regardera jamais dans les yeux De les voir convolerDe les voir s'envolerAu milieu des étoiles sous la voûte des cieuxToutes les cloches que je sonneKyrie EleisonHosanna alléluia dies irae dies illaToutes ces cloches de malheurToutes ces cloches de bonheurToutes ces cloches qui n'ont jamais encore sonné pour moi Les cloches que je sonneSont mes amies, sont mes amantesJe veux qu'elles claironnentSi Esmeralda est vivantePour dire au monde que Quasimodo aime Esmeralda13. Les sans-papiersClopin et les sans-papiers:Nous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandonsAsile ! Asile !Nous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandonsAsile ! Asile !Nous sommes plus de milleAux portes de la villeEt bientôt nous seronsDix mille et puis cent milleNous serons des millionsQui te demanderonsAsile !Asile !Nous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandonsAsile ! Asile !Nous sommes des va-nu-pieds Aux portes de la villeEt la ville est dans l'îleDans l'île de la CitéLe monde va changerEt va se mélangerEt nous irons jouerDans l'îleNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileDes sans-papiersSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandons Asile ! Asile !Nous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandons Asile ! Asile ! Asile ! Asile !14. LuneGringoire:LuneQui là-haut s'allumeSurLes toits de ParisV oisComme un hommePeut souffrir d'amourBelAstre solitaireQui meurtQuand revient le jour EntendsMonter vers toiLa chant de la terre Entends le criD'un homme qui a mal Pour quiUn million d'étoilesNe valentPas les yeux de celleQu'il aimeD'un amour mortelLuneLuneQui là-haut s'embrumeAvantQue le jour ne vienneEntendsRugir le cœurDe la bête humaineC'est la complainteDe QuasimodoQui pleureSa détresse folleSa voixPar monts et par vauxS'envolePour arriver jusqu'à toiLune !VeilleSur ce monde étrangeQui mêleSa vois au chœur des anges LuneQui là-haut s'allumePourÉclairer ma plumeV oisComme un hommePeut souffrir d'amourD'amour15. Tu vas me détruire Frollo:Cet océan de passionQui déferle dans mes veinesQui cause ma déraisonMa déroute, ma déveine Doucement j'y plongeraiSans qu'une main me retienne Lentement je m'y noieraiSans qu'un remords ne me vienne Tu vas me détruireEt je vais te maudireJusqu'à la fin de ma vieTu vas me détruireTu vas me détruireJ'aurais pu le prédireDès le premier jourDès la première nuitTu vas me détruireTu vas me détruireTu vas me détruireMon péché, mon obsessionDésir fou qui me tourmente Qui me tourne en dérision Qui me déchire et me hante Petite marchande d'illusionJe ne vis que dans l'attenteDe voir voler ton, juponEt que tu danses et tu chantes Tu vas me détruireTu vas me détruireEt je vais te maudireJusqu'à la fin de ma vieTu vas me détruireTu vas me détruireJ'aurai pu le prédireDès le premier jourDès la première nuitTu vas me détruireTu vas me détruireTu vas me détruireMoi qui me croyais l'hiver Me voici un arbre vertMoi qui me croyais de fer Contre le feu de la chairJe m'enflamme et me consume Pour les yeux d'une étrangère Qui ont bien plus de mystère Que la lumière de la luneTu vas me détruireTu vas me détruireEt je vais te maudireJusqu'à la fin de ma vieTu vas me détruireJ'aurais pu le prédireDès le premier jourDès la première nuitTu vas me détruireTu vas me détruireTu vas me détruireTu vas me détruireTu vas me détruireTu vas me détruireTu vas me détruire16. VivreEsmeralda:La nuit est si belleEt je suis seuleJe n'ai pas envie de mourirJe veux encore chanterDanser et rireJe ne veux pas mourirMourirAvant d'avoir aiméVivrePour celui qu'on aimeAimerPlus que l'amour mêmeDonnerSans rien attendre en retourLibreDe choisir sa vieSans un anathèmeSans un interditLibreSans dieu ni patrieAvec pour seul baptêmeCelui de l'eau de pluieVivrePour celui qu'on aimeAimerPlus que l'amour mêmeDonnerSans rien attendre en retourCes deux mondes qui nous séparent Un jour seront-ils réunisOh ! je voudrais tell'ment y croire Même s'il me faut donner ma vie Donner ma viePour changer l'histoireVivrePour celui qu'on aimeAimerPlus que l'amour mêmeDonnerSans rien attendre en retour AimerComme la nuit aime le jour AimerJusqu'à en mourir d'amour Jusqu'à en mourir d'amourFin。
法文原文《国际歌》法文原文《国际歌》I.Debout les damnés de la terre !Debout les forçats de la faim !La raison tonne en son cratère,C'est l'éruption de la fin.Du passé, faisons table rase,Foule esclave debout ! debout !Le monde va changer de base :Nous ne sommes rien, soyons tout ! RefrainC'est la lutte finale,Groupons-nous, et demainL'Internationale,Sera le genre humain.C'est la lutte finale,Groupons-nous, et demainL'Internationale,Sera le genre humain.II.Il n'est pas de sauveurs suprêmes,Ni dieu, ni César, ni tribun, Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes ! Décrétons le salut commun !Pour que le voleur rende gorge,Pour tirer l'esprit du cachot,Soufflons nous-mêmes notre forge, Battons le fer quand il est chaud !C'est la lutte finale,Groupons-nous, et demainL'Internationale,Sera le genre humain.C'est la lutte finale,Groupons-nous, et demainL'Internationale,Sera le genre humain.VI.Ouvriers, paysans, nous sommesLe grand parti des travailleurs ;La terre n'appartient qu'aux hommes, L'oisif ira loger ailleurs.Combien de nos chairs se repaissent ! Mais si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent,Le soleil brillera toujours !RefrainC'est la lutte finale,Groupons-nous, et demainL'Internationale,Sera le genre humain.C'est la lutte finale,Groupons-nous, et demainL'Internationale,Sera le genre humain《国际歌》歌词起来,饥寒交迫的奴隶!起来,全世界受苦的人!满腔的热血已经沸腾,要为真理而斗争!旧世界打个落花流水,奴隶们起来,起来!不要说我们一无所有,我们要做天下的主人!(副歌)这是最后的斗争,团结起来到明天,英特纳雄耐尔就一定要实现!这是最后的斗争,团结起来到明天,英特纳雄耐尔就一定要实现!第二段从来就没有什么救世主,也不靠神仙皇帝!要创造人类的幸福,全靠我们自己!我们要夺回劳动果实,让思想冲破牢笼!快把那炉火烧得通红,趁热打铁才会成功!(副歌)这是最后的斗争,团结起来到明天,英特纳雄耐尔就一定要实现!这是最后的斗争,团结起来到明天,英特纳雄耐尔就一定要实现!第六段是谁创造了人类世界?是我们劳动群众!一切归劳动者所有,哪能容得寄生虫!最可恨那些毒蛇猛兽,吃尽了我们的血肉!一旦把它们消灭干净,鲜红的太阳照遍全球!(副歌)这是最后的斗争,团结起来到明天,英特纳雄耐尔就一定要实现!这是最后的斗争,团结起来到明天,英特纳雄耐尔就一定要实现!中文语译第三段压迫的国家、空洞的法律,苛捐杂税榨穷苦;富人无务独逍遥。
七夕,古今诗人惯咏星月与悲情。
吾生虽晚,世态炎凉却已看透矣。
情也成空,且作“挥手袖底风”罢。
是夜,窗外风雨如晦,吾独坐陋室,听一曲《尘缘》,合成诗韵一首,觉放诸古今,亦独有风韵也。
乃书于纸上。
毕而卧。
凄然入梦。
乙酉年七月初七。
-----啸之记。
Hélène helenePourquoi les poules pondent des oeufs?“为什么鸡会下蛋?”Pour que les oeufs fassent des poules.因为蛋都变成小鸡 Pourquoi les amoureux s’embrassent?“为什么情侣们要亲吻?” C’est pour que les pigeons roucoulent.因为鸽子们咕咕叫Pourquoi les jolies fleurs se fanent?“为什么漂亮的花会凋谢?”Parce que ca fait partie du charme.因为那是游戏的一部分Pourquoi le diable et le bon Dieu?“为什么会有魔鬼又会有上帝?”C’est pour faire parler les curi eux.是为了让好奇的人有话可说Pourquoi le feu brule le bois?“为什么木头会在火里燃烧?”C’est pour bien rechauffer nos coeurs or.是为了我们像毛毯一样的暖Pourquoi la mer se retire?“为什么大海会有低潮?”C’est pour qu’on lui dise "Encore."是为了让人们说:“再来点”Pourquoi l e soleil disparait?“为什么太阳会消失?”Pour l’autre partie du decor.为了地球另一边的装饰Pourquoi le diable et le bon Dieu?“为什么会有魔鬼又会有上帝?”C’est pour faire parler les curieux.是为了让好奇的人有话可说Pourquoi le loup mange l’agneau?“为什么狼要吃小羊?”Parce qu’il faut bien se nourrir.因为牠们也要吃东西Pourquoi le lievre et la tortue?“为什么是乌龟和兔子跑?”Parce que rien ne sert de courir.因为光跑没什么用Pourquoi les anges ont-ils des ailes?“为什么天使会有翅膀?”Pour nous faire croire au Pere Noel.为了让我们相信有圣诞老人Pourquoi le diable et le bon Dieu?“为什么会有魔鬼又会有上帝?”C’est pour faire parler les curieux.是为了让好奇的人有话可说ca t’a plu, le petit voyage“你喜欢我们的旅行吗?“Ah oui beaucoup!非常喜欢。
巴黎圣母院音乐剧歌词法语虽然看不懂吧…… 作者:郑昱ACTIOuvertureLe Temps des cathédralesGringoire :C'est une histoire qui a pour lieuParis la belle en l'an de DieuMil-quatre-cent-quatre-vingt-deuxHistoire d'amour et de désirNous les artistes anonymesDe la sculpture ou de la rimeTenterons de vous la transcrirePour les siècles à venirIl est venu le temps des cathédralesLe monde est entréDans un nouveau millénaireL'homme a voulu monter vers les étoilesEcrire son histoireDans le verre ou dans la pierrePierre après pierre, jour après jourDe siècle en siècle avec amourIl a vu s'élever les toursQu'il avait baties de ses mainsLes poètes et les troubadoursOnt chanté des chansons d'amourQui promettaient au genre humainDe meilleurs lendemainsIl est venu le temps des cathédralesLe monde est entréDans un nouveau millénaireL'homme a voulu monter vers les étoilesEcrire son histoireDans le verre ou dans la pierreIl est venu le temps des cathédralesLe monde est entréDans un nouveau millénaireL'homme a voulu monter vers les étoiles Ecrire son histoireDans le verre ou dans la pierreIl est foutu le temps des cathédralesLa foule des barbaresEst aux portes de la villeLaissez entrer ces pa?ens, ces vandales La fin de ce mondeEst prévue pour l'an deux milleEst prévue pour l'an deux millebackLes Sans-PapiersClopin et les Sans-Papiers :Nous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandonsAsile ! Asile !Nous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandonsAsile ! Asile !Nous sommes plus de mille Aux portes de la villeEt bient?t nous seronsDix mille et puis cent milleNous serons des millionsQui te demanderontAsile !Asile !Nous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandonsAsile ! Asile !Nous sommes des va-nu-pieds Aux portes de la villeEt le ville est dans l'?leDans l'?le de la CitéLe monde va changerEt va se mélangerEt nous irons jouerDans l'?leNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileDes sans-papiersSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileNous sommesDes étrangersDes sans-papiersDes hommesEt des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandonsAsile ! Asile ! Asile ! Asile !backIntervention de FrolloFrollo :Monsieur Phoebus de Chateaupers Capitaine des archers du roiJe vous ordonne de faire taireLa voix de cette EsméraldaIl faut à tout prix empêcherCette cohorte d'étrangersDe venir troubler la vieDu bon peuple de ParisPhoebus :A vos ordres Monseigneur l'ArchidiacreAu nom de Dieu j'irai jusqu'au massacreJe vais chasser de votre vueTous ces vauriens, tous ces tout-nusLes soldats de Phoebus chassent les sans-papiers au milieu desquels se trouve Esméralda... Phoebus s'attarde auprès d'elle.backBohémiennePhoebus :D'où viens-tu belle étrangèreFille du ciel ou de la terreBel oiseau de paradisQue viens-tu faire pas ici ?Esméralda :BohémienneNul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienne, bohémienneQui peut dire où je serai demainBohémienne, bohémiennec'est écrit dans les lignes de ma mainMa mère me parlait de l'EspagneComme si c'était son paysEt des brigands dans les montagnesDans les montagnes d'AndalousieDans les montagnes d'AndalousieJe n'ai plus ni père ni mèreJ'ai fait de Paris mon paysMais quand j'imagine la merElle m'emmène loin d'iciVers les montagnes d'AndalousieBohémienneNul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienne, bohémienneQui peut dire qui j'aimerai demain Bohémienne, bohémienneC'est écrit dans les lignes de ma mainJ'ai passé toute mon enfancePieds nus sur les monts de Provence Pour les gitans la route est longue La route est longueJe continuerai mon erranceAu-delà des chemins de FranceJe les suivrai au bout du mondeAu bout du mondeUn fleuve d'AndalousieCoule dans mon sangCoule dans mes veinesLe ciel d'AndalousieVaut-il la peineQu'on y revienneBohémienneNul ne sait le pays d'où je viens BohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienne, bohémienneQui peut dire ce que sera demain Bohémienne, bohémienneC'est écrit dans les lignes de ma main C'est écrit dans les lignes de ma main backEsméralda tu saisClopin :Esméralda tu saisTu n'es plus une enfantIl m'arrive maintenantDe te regarder différemmentTu n'avais pas huit ansQuand ta mère est partie Emportée par la mortVers son AndalousieEll't'a confiée à moiEt avec jalousieJ'ai veillé sur ta vieJusqu'au jour d'aujourd'huiEsméralda tu saisLes hommes sont méchants Prend garde quand tu cours Dans les rues, dans les champs Est-ce que tu me comprends ?Tu arrives maintenantA l'age de l'amourRien n'est plus comme avant Phoebus revient vers Fleur-de-Lys backCes Diamants-làFleur-de-Lys :Mes quatorze printempsSont à toiCe collier de diamantsEst pour moiLes mots de tes sermentsSi tu mensJe n'y croirai pasPhoebus :Ton coeur de jouvencelleEst à moiTes yeux de tourterelleSont pour moiLes étoiles étincellesDans le cielMoins que ces diamants-làFleur-de-Lys :Celui que mon coeur aime Est un beau chevalierQui ne sait pas lui-même Combien je peux l'aimerPhoebus :Si je ne le sais pasJe le vois dans tes yeux Celui qui t'aimeraSera un homme heureuxFleur-de-Lys :Ne cherches plus l'amourIl est là pour toujoursCe sera un beauQue le jourOù l'on se mariera Phoebus : Il est làJe le croisPhoebus :Tout l'or qui dort encore Sous le lit de la terreJ'en couvrirai ton corpsQue tu m'auras offertFleur-De-Lys :Tous les mots de l'amour Tous les mots du désir Mieux que les troubadours Tu sauras me les diresPhoebusNe cherches plus l'amourIl est là pour toujoursCe sera un beauQue le jourOù l'on se mariera Fleur-de-Lys Il est làJe le croisLes deux :Ne cherche plus l'amourIl est làIl est là pour toujoursJe le croisCe sera un beau jourQue le jourOù l'on se marieraCe sera un beau jourQue le jourOù l'on se marieraOù l'on se marierabackLa Fête des FousGringoire et la foule :La fête des fous !La fête des fous !La fête des fous !La fête des fous !Laissez-moi présiderCette Fête des FousComme on en fait chez nousOù l'on sait s'amuserLa fête des fous !La fête des fous !Choisissez le plus laid Parmi les gens qui passent Faites-les paraderAu milieu de la placeDe toute la populace Celui qui nous feraLa plus belle grimaceC'est lui qu'on éliraLe Pape des fous !Le Pape des fous !C'est lui qu'on élireC'est lui qu'on éliraLe Pape des fousLa...Fête...Des...Fous...La fête des fousLa fête des fousLa fête des fousLa fête des fousLa fête des fousLa fête des fousMais qui est celui-làQui se cache là-bas ?Ce monstre n'est-il pas Celui qu'on élira ?Le Pape des fous !Le Pape des fous !C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on éliraLe Pape des fousC'est le sonneur de cloches Avec sa bosse au dosC'est bien lui le plus mocheC'est le QuasimodoVoilà qu'en plus il lorgneLa pauvre EsméraldaBossu, boiteux et borgneC'est lui qu'on éliraLe Pape des fous !Le Pape des fous !C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on éliraQua-si-mo-do !C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on éliraLe Pape des Fous !C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on éliraQua-si-mo-do !Le Pape des Fous !backLe Pape des FousQuasimodo :Petites fillesVous ne vous moquerez plusQuand vous verrez dans la rue Quasimodo le bossuIls m'ont éluLe Pape des FousC'est aujourd'hui le jour de la fête des Rois Et pour un jour cela me donne tous les droitsM'aimeras-tuEsméralda ?M'aimeras-tu ?Mais tu t'en fousEsméraldaOh ! tu t'en fousQu'ils m'aient éluLe Pape des FousPetites fillesQui récitez des rondeauxEn mimant QuasimodoAvec sa bosse au dosQu'est-ce que ?a vous faitQue je sois si laid ?je hais la femme et l'homme qui m'ont donné le jour Et m'ont abandonné sans donner d'amourM'aimeras-tuEsméralda ?M'aireras-tu ?Mais tu t'en fousEsméraldaOh ! tu t'en fousQu'ils m'aient éluLe Pape des FousLe Pape des FousLe Pape des FousLe Pape des FousFrollo s'avance vers Quasimodo et lui arrache sa tiare.backLa SorcièreFrollo :Attention !Cett'fille est étrangèreC'est une bohémienneUne sorcièreC'est une chienneUne chatte de gouttièresUn animal qui tra?nePieds nus sur les pavésC'est un péché mortel à regarderIl faudrait la mettre en cageQu'elle ne fasse plus de ravagesDans les coeurs des les amesDes fidèles de Notre-DameCe soir nous la suivrons dans les ruelles Et nous l'enlèveronsNous l'emporteronsNous l'emprisonnerons dans une tourelle Et nous lui montreronsLa religion de Jésus-ChristEt de sa sainte Mère MarieQuasimodo :Tu me demanderaisN'importe quoiJe le ferais pour toiTout ce que tu voudrasTu le saisTout ce que tu voudrasJe le ferais pour toiJe le ferais pour toibackL'Enfant trouvéQuasimodo :Toi qui m'as recueilliAdopté et nourriMoi l'enfant trouvéL'enfant rejetéPar ceux qui avaient honteD'avoir mis au mondeUn monstreToi qui m'as vu grandirToi qui m'as vu souffrirToi qui m'as protégéContre le monde entierTu m'as fait le bonheurDe me nommer sonneurDes clochesTu m'as appris à parlerA lire et à écrireMais je ne sais pas lireLe fond de tes penséesJe t'appartiensDe tout mon êtreComme jamais un chienN'a aimé son ma?treJe t'appartiensDe tout mon êtreComme jamais un chienN'a aimé son ma?trebackLes Portes de ParisGringoire :Les portes de ParisDéjà se ferment sur la nuitLe nuit de tous les crisDe tous les riresEt de tous les désirsLa nuit de tous les vicesQui s'assouvissentDans le lit de ParisCabaret de tous les déliresSur le Pont-au-ChangeCe soir j'ai rencontré un ange Qui m'a souriEt qui loin de ma vue a disparuDans les rues de ParisJe l'ai suivie, je l'ai perdueJ'ai poursuivi la nuitDe tous les riesEt de tous les désirsLa nuit de tous les vicesQui s'assouvissentDans le lit de ParisCabaret de tous les déliresLes portes de ParisDéjà se ferment sur la nuitLa nuit de tous les crimesDe tous les riresEt de tous les désirsFrollo et Quasimodo suivent Esméralda dans les ruelles. Mais Phoebus fait le guet. Esméralda marche dans la nuit en fredonnant. Quasimodo tente d'enlever Esméralda. Phoebus et ses gardes interviennent. Frollo se sauve. Les gardes arrêtent Quasimodo. Phoebus s'empare d'Esméralda. backTentative d'enlèvementPhoebus à ses soldats :Arrêtez-leC'est le bossu de Notre-DamePauvre de lui !Le voilà qui s'attaque aux femmesPhoebus (à Esméralda) :Je suis le capitaineChargé de la sécuritéDe tous les citoyensEt de toutes les citoyennesPermettez que je vous ramèneHors des murs de la CitéOù vivent les bohémiensOù vivent les bohémiennesEsméralda :Passez tout droitVous vous trompez sur moi je croisEsméralda,Monsieur, n'est pas fille à soldatsPhoebus :Entre chien et loupDemain à la tombée du jourJe te donne rendez-vousAu Cabaret du Val d'AmourEsméralda :Au Cabaret du Val d'AmourEsméralda s'enfuit.backLa cour des miraclesClopin et le choeur des Exclus:Ici on est tous des frèresDans la joie dans la misèreVous ne trouverez chez nous ni le Ciel ni l'Enfer Ni le Ciel ni l'EnferNous sommes comme des versComme des vers dans le ventre de la terreLa sang et le vin ont la même couleurA la Cour des miracleA la Cour des miracleLes filles de joie dansent avec les voleursA la Cour des miracleA la Cour des miracleMendiants et brigands dansent la même danseA la Cour des miracleA la Cour des miraclePuisque nous sommes tous des gibiers de potence A la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miracleNous sommes de la même raceLa race des gens qui passentVous ne trouverez chez nous ni religion ni nationNi religion ni nationNos oripeaux pour drapeauxLa couleur de ma peau contre celle de ta peauTruands et Gitans chantent la même chansonA la Cour des miracleA la Cour des miraclePuisque nous sommes tous évadés de prisonA la Cour des miracleA la Cour des miracleVoleurs et tueurs boivent au même caliceA la Cour des miracleA la Cour des miraclePuisque nous sommes tous repris de justiceA la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miraclePoète GringoireVous serez penduPour avoirComme un intrusPénétré le CénacleDe la Cour des miraclesPénétré le CénaclePénétré le CénacleDe la Cour des miraclesA moins qu'une femmeNe vous prenne pour épouxGarde à vousJe le proclameLes poètes en FranceSont bons pour le potenceLes poètes en FranceLes poètes en FranceSont bons pour la potenceLes trois premières femmes à qui Clopin propose Gringoire disent "non".Arrive Esméralda...Et toi le belle que voilàMa belle EsméraldaVeux-tu prendre pour épouxCe poète de quatre sous ?Ce poète de quatre sous ?Ou tu le prends ou je le pendEsméralda :S'il est a prendre je le prendsClopin :Je te le donne pour mari, mais certes pas pour amant Je vous déclare donc mariés pour trois ansA la Cour des miracleA la Cour des miraclePendant tout ce temps vous vous tiendrez distants De la Cour des miracleDe la Cour des miracleLe sang et le vin ont la même couleurA la Cour des miracleA la Cour des miracleLes filles de joie dansent avec les voleursA la Cour des miracleA la Cour des miracleMendiants et brigands dansent la même danseA la Cour des miracleA la Cour des miraclePuisque nous sommes tous des gibiers de potence A la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miracleTruands et Gitans chantent la même chansonA la Cour des miracleA la Cour des miraclePuisque nous sommes tous évadés de prisonA la Cour des miracleA la Cour des miracleVoleurs et tueurs boivent au même caliceA la Cour des miracleA la Cour des miraclePuisque nous sommes tous des repris de justice A la Cour des miracle7A la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miraclebackLe Mot PhoebusEsméralda :Maintenant pourrais-je savoirQui j'ai l'honneur d'avoir pour mariGringoire :Je suis le poète GringoireJe suis prince des rues de Paris !Esméralda :Il est le prince des rues de Paris !Gringoire :Je ne suis pas un homme à femmesi tu veux je ferai de toiMon égérie, ma muse, ma DameEsméralda :Toi qui sais lire et écrireToi le poète peux-tu me direCe que veut dire PhoebusGringoire :Par JupiterQui donc sur terreOse porter un nom pareil ?Esméralda :C'est celui pour qui mon coeur batGringoire :Si je m'souviensDe mon latinLe mot Phoebus veut dire soleilEsméralda :Phoebus veut dire soleilbackBeau comme le soleilEsméralda :Il est beau comme le soleilEst-ce un prince un fils de roiJe sens l'amour qui s'éveilleAu fond de moiPlus fort que moiIl est beau comme le soleilC'est un prince, un fils de roiDe roi... je croisFleur-de-Lys (en apparté) :Il est beau comme le soleilC'est un voyou, un soldat Quand il me serre contre luiJe voudrais fuir mais je ne puisIl est beau comme le soleilC'est un voyou, un soldat Soldat... du roiLes deux :Il est beau comme le soleilMa merveille, mon homme à moi Il me prendra dans ses brasEt pour la vie, il m'aimeraIl est beau comme le soleilMa merveilles, mon homme à moi Il est beau comme le soleilBeau comme le soleilbackDéchiréPhoebus :DéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le coeur en deux ?DéchiréJe suis un homme dédoubléDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme heureux ?L'une pour le jourEt l'autre pour la nuitL'une pour l'amourEt l'autre pour la vieL'une pour toujoursJusqu'à la fin des tempsEt l'autre pour un tempsUn peu plus courtDéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentMais ce n'est pas à moi qu'?a fait du malDéchiréJe suis un homme dédoubléDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme normal ?L'une pour le cielEt l'autre pour l'enferL'une pour le mielEt l'autre pour l'amerL'une à laquelleJ'ai fait tous les sermentset l'autre avec laquelleJe les démensDéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le coeur en deux ?DéchiréJe suis un homme dédoubléDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme heureux ?DéchiréJe suis un homme partagéDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le coeur en deux ?DéchiréJe suis un homme dédoubléDéchiréEntre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme heureux ? backAnarkiaFrollo :Qui est cette filleQui vient danserSes danses infamesDevant Notre-DameGringoire :Cette fille est ma femmeElle m'a été donnéePar le roi des gitansFrollo :L'avez-vous touchéeVassal de Satan ?Gringoire :Je n'me s'rais pas permisFrollo :Je vous l'interdisGringoire :Je voudrais vous montrerUne inscription gravéeSur une pierre au-delàDe la galerie des RoisDites-moi ce qui veut direCe mot Anarkia ?Frollo :Tu es un possédéLe grec AnarkiaVeut dire FatalitéGringoire :N'est-ce pas QuasimodoQu'on amène là-basFrollo :Il s'est fait arrêter l'idiotAllez savoir pourquoi !Quasimodo est soumis au supplice de la roue.Frollo et la foule :Boussu ! boiteux ! borgne ! violeur ! Sonneur de cloches de malheurFrollo :Priez pour lui, pauvre pécheurAyez pitié de lui SeigneurbackQuasimodo :Pitié pour le pauvre QuasimodoQui porte déjà sur son dosTous les malheurs du mondeEt qui ne vous demandeQu'une goutte d'eauPitié badaudspour votre bedeauUne goutte d'eauPour QuasimodoA boire !Donnez-moi à boire !A boire ! A boire !Donnez-moi à boire !Quasimodo voit s'écarter la populace. Esméralda s'avance pour lui donner à boire.backBelleQuasimodo :BelleC'est un mot qu'on dirait inventé pour elleQuand elle danse et qu'elle met son corps à jour, telUn oiseau qui étend ses ailes pour s'envolerAlors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes piedsJ'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-DameQuelEst celui qui lui jettera la première pierreCelui-là ne mérite pas d'être sur terreO Lucifer !Oh ! Laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'EsméraldaBelleEst-ce le diable qui s'est incarné en ellePour détourner mes yeux du Dieu éternelQui a mis dans mon être ce désir charnelPour m'empêcher de regarder vers le CielElle porte en elle le péché originelLa désirer fait-il de moi un criminelCelleQu'on prenait pour une fille de joie une fille de rien Semble soudain porter la croix du genre humainO Notre-Dame !Oh ! laisse-moi rien qu'une foisPousser la porte du jardin d'EsméraldaPhoebus :BelleMalgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellentLa demoiselle serait-elle encore pucelle ?Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-cielMa dulcinée laissez-moi vous être infidèleAvant de vous avoir mené jusqu'à l'autelQuelEst l'homme qui détournerait son regard d'elleSous peine d'être changé en statue de selO Fleur-de-Lys,Je ne suis pas homme de foiJ'irai cueillir la fleur d'amour d'EsméraldaQuasimodo, Frollo et Phoebus :J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-DameQuelEst celui qui lui jettera la première pierreCelui-là ne mérite pas d'être sur terreO Lucifer !Oh ! laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'EsméraldaEsméraldabackQuasimodo prend Esméralda par la main et l'amène vers la Cathédrale. Ma maison, c'est ta maisonQuasimodo :Mes amies les gargouilles qui veillent sur toite protègeront de tous les imbécilesQuand tu auras besoin d'un abritu n'auras qu'à venir demander asileNotre-Dame de ParisC'est ma maison, mon nidC'est ma ville, c'est ma vieMon air, mon toit, mon litC'est ma chanson, mon criMa raison, ma folieMa passion, mon paysMa prison, ma patrieEsméralda :Tes amies les gargouilles sont aussi mes amiesC'est elles qui me font rire le jour quand je m'ennuieEt toi tu leur ressembles et tu me plais pour ?aMême si j'ai peur de toi toujours quand je te voisQuasimodo :Dans ma maison à moiIl y fait toujours beauL'hiver il fait moins froidL'été il fait moins chaudTu viendras quand tu veuxQuelle que soit la saisonMa maison si tu veuxCe sera ta maisonQuand tu auras besoin d'un abriTu n'auras qu'à venir demander asileQuasimodo : Esméralda :Dans ma maison à moiIl y fait toujours beauL'hiver il fait moins froidL'été il fait moins chaudTu viendras quand tu veuxQuelle que soit la saisonMa maison si tu veuxCe sera ta maisonDans ta maison à toiIl y fait toujours beauL'hiver il fait moins froidL'été il fait moins chaudJe viendrai quand je veuxQuelle que sois la saisonTa maison si je veuxCe sera ma maisonEsméralda pénètre pour la première fois dans Notre-Dame. Frollo observe Esméralda du haut du jubé.backAve Maria pa?enEsméralda :Ave MariaPardonne-moiSi devant toiJe me tiens deboutAve Mariamoi qui ne sais pas me mettre à genouxAve MariaProtège-moiDe la misère, du mal et des fousQui règnent sur la terreAve MariaDes étrangers il en vient de partoutAve MariaEcoute-moiFais tomber les barrières entre nous Qui sommes tous des frèresAve MariaVeille sur mes jours et sue mes nuitsAve MariaProtège-moiVeille sur mon amour et ma vie Ave MariabackJe sens ma vie qui basculeFrollo :Je sens ma vie qui basculeVers une terre inconnueJe vois la foule qui reculeQuand je marche dans la rueJe suis un homme mis à nuUn homme mis à nubackTu vas me détruireFrollo :Cet océan de passionQui déferle dans mes veinesQui cause ma déraisonMa déroute, ma déveine。
1. Le temps des cathedrals GRINGOIREC'est une histoire qui a pour lieuParis la belle en l'an de DieuMil quatre cent quatre vingt deuxHistoire d'amour et de désirNous les artistes anonymesDe la sculpture ou de la rimeTenterons de vous la transcrirePour les siecles a venirIl est venu le temps des cathédralesLe monde est entreDans un nouveau millenaireL'homme a voulu monter vers les etoilesEcrire son histoire Dans le verre ou dans la pierrePierre après pierre, jour apres jourDe siecle en siècle avec amourIl a vu s'elever les toursQu'il avait baties de ses mainsLes poetes et les troubadoursOnt chante des chansons d'amourQui promettaient au genre humainDe meilleurs lendemainsIl est venu le temps des cathedralesLe monde est entreDans un nouveau millenaireL'homme a voulu monter vers les etoilesEcrire son histoire Dans le verre ou dans la pierre(本段2遍)Il est foutu le temps des cathedralesLa foule des barbaresEst aux portes de la villeLaissez entrer ces païens, ces vandalesLa fin de ce mondeEst prevue pour l'an deux milleEst prevue pour l'an deux milleVivre ESMERALDALa nuit est si belleEt je suis si seuleJe n'ai pas envie de mourirJe veux chanterDanser et rireJe ne veux pas mourirMourirAvant d'avoir aimerVivrePour celui qu'on aimeAimerPlus que l'amour mêmeDonnerSans rien attendre en retourLibreDe choisir sa vieSans un anathèmeSans un interditLibreSans Dieu ni patrieAvec pour seul baptêmeCelui de l'eau de pluieVivrePour celui qu'on aimeAimerPlus que l'amour mêmeDonnerSans rien attendre en retourCes deux mondes qui nous séparent Un jour seront-ils réunis?Oh! je voudrais tellement y croire Même s'il me faut donner ma vieDonner ma viePour changer l'histoireVivrePour celui qu'on aimeAimerPlus que l'amour mêmeDonnerSans rien attendre en retourAimerComme la nuit aime le jourAimerJusqu'à en mourir d'amourJusqu'à en mourir d'amour•BelleQUASIMODOBelleC'est un mot qu'on dirait inventé pour elleQuand elle danse et qu'elle met son corps à jour, tel Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envolerAlors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes piedsJ'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-Dame?QuelEst celui qui lui jettera la première pierre?Celui-là ne mérite pas d'être sur TerreÔ Lucifer! Oh! laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda FROLLOBelleEst-ce le diable qui s'est incarné en ellePour détourner mes yeux du Dieu éternel?Qui a mis dans mon être ce désir charnelPour m'empêcher de regarder vers le Ciel?Elle porte en elle le péché originelLa désirer fait-il de moi un criminel?CelleQu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien Semble soudain porter la croix du genre humainÔ Notre Dame! Oh! laisse-moi rien qu'une foisPousser la porte du jardin d'EsmeraldaPHOEBUSBelleMalgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellentLa demoiselle serait-elle encore pucelle?Quand ses mouvements me font voir monts et merveillesSous son jupon aux couleurs de l'arc-en-cielMa dulcinée laissez-moi vous être infidèleAvant de vous avoir menée jusqu'à l'autelQuelEst l'homme qui détournerait son regard d'elleSous peine d'être changé en statue de sel?Ô Fleur-de-Lys Je ne suis pas homme de foiJ'irai cueillir la fleur d'amour d'EsmeraldaLES TROISJ'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre DameQuel est celui qui lui jettera la première pierreCelui-là ne mérite pas d'être sur TerreÔ Lucifer! Oh! laisse-moi rien qu'une foisGlisser mes doigts dans les cheveux d'EsmeraldaEsmeraldaQuasimodo prend Esmeralda par la main et l'amène vers la Cathédrale. •LuneGRINGOIRELuneQui là-haut s'allumeSurLes toits de ParisV oisComme un hommePeut souffrir d'amourBelAstre solitaireQui meurtQuand revient le jour EntendsMonter vers toiLe chant de la terreEntends le criD'un homme qui a mal Pour quiUn million d'étoilesNe valentPas les yeux de celleQu'il aimeD'un amour mortelLuneLuneQui là-haut s'embrume AvantQue le jour ne vienne EntendsRugir le coeurDe la bête humaineC'est la complainteDe QuasimodoQui pleureSa détresse folleSa voixPar monts et par vauxS'envolePour arriver jusqu'à toi Lune!VeilleSur ce monde étrangeQui mêleSa voix au choeur des angesLuneQui là-haut s'allumePourÉclairer ma plume V oisComme un hommePeut souffrir d'amourD'amourBohémiennePHOEBUSD'où viens-tu belle étrangèreFille du ciel ou de la terreBel oiseau de ParadisQue viens-tu faire par ici?ESMERALDABohémienneNul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienneBohémienneQui peut dire où je serai demain BohémienneBohémienneC'est écrit dans les lignes de ma mainMa mère me parlait de l'Espagne Comme si c'était son paysEt des brigands dans les montagnes Dans les montagnes d'Andalousie Dans les montagnes d'AndalousieJe n'ai plus ni père ni mèreJ'ai fait de Paris mon paysMais quand j'imagine la merElle m'emmène loin d'iciVers les montagnes d'AndalousieBohémienneNul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienneBohémienneQui peut dire qui j'aimerai demain BohémienneBohémienneC'est écrit dans les lignes de ma mainJ'ai passé toute mon enfancePieds nus sur les monts de Provence Pour les gitans la route est longueLa route est longueJe continuerai mon erranceAu-delà des chemins de FranceJe le suivrai au bout du mondeAu bout du mondeUn fleuve d'AndalousieCoule dans mon sangCoule dans mes veinesLe ciel d'AndalousieVaut-il la peineQu'on y revienne?BohémienneNul ne sait le pays d'où je viensBohémienneJe suis fille de grands cheminsBohémienneBohémienneQui peut dire ce que sera demain BohémienneBohémienneC'est écrit dans les lignes de ma main。