跨文化交际第六章第一节第二节
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黑龙江大学硕士研究生入学考试大纲考试科目名称:汉语国际教诲基础考试科目代码:[445]一、考试性质汉语国际教诲基础考试是汉语国际教诲硕士生入学考试科目之一,本考试大纲的制定力求反映汉语国际教诲硕士专业学位的特点,科学、平等、确切、规范地测评考生的相关知识基础、基本素质和综合能力。
汉语国际教诲基础考试的目的是测试考生相关的中外文化、教诲学、心理学、跨文化交际、语言教学与语言习得基础知识、基本素质及书面语表达能力。
二、考试内容汉语国际教诲基础能力考试由“中外文化及跨文化交际基础知识”、“教诲学、心理学、语言教学与语言习得基础知识”和“材料分析写作”三部分组成。
(一)中外文化及跨文化交际基础知识中外文化部分第一章中国传统学术思想常识一、先秦儒家二、先秦道家三、韩非子的法学思想四、魏晋玄学五、宋明理学六、清代实学七、维新变法运动八、新文化运动第二章中国宗教常识一、佛教二、道教三、伊斯兰教四、基督教第1 页/共7 页五、藏传佛教第三章中国古代的科学技术常识一、四大发现二、天文历法方面的成就三、医学方面的成就四、农学的成就五、数学的成就六、建造方面的成就七、水利的成就八、机械发明的成就九、纺织的成就十、中国近现代科学技术第四章中国文学常识一、先秦两汉时期二、魏晋南北朝时期三、隋唐时期四、宋元时期五、明清时期的重要作家及作品六、近现代重要作家及作品第五章中国传统艺术常识一、书法二、绘画三、音乐四、建造第六章古代世界文化常识一、古代埃及文化二、古代希腊文化三、古代罗马文化四、古代两河流域文化五、古代印度文化第七章世界宗教文化常识一、基督教与基督教文化二、阿拉伯文化三、犹太教与希伯来文化第八章外国文学常识一、古希腊罗马文化二、中世纪文学三、文艺复兴时期的欧洲文学四、17-18世纪的欧洲文学五、19世纪欧美文学六、20世纪欧美文学七、东方文学第九章西方艺术常识一、基督教艺术与拜占庭艺术二、文艺复兴时期的欧洲艺术三、17-18世纪的欧洲艺术四、19世纪的欧洲艺术五、20世纪的欧洲现代艺术跨文化交际部分第一部分绪论:跨文化交际与跨文化交际学第一章跨文化交际第二章跨文化交际学第二部分基本概念:文化与交际第三章文化的定义与特性第四章交际第五章语言交际第六章非语言交际第七章社会交往第八章人际关系第九章经营管理第三部分跨文化交际的过程第十章价值观第3 页/共7 页第四部分跨文化交际的核心第五部分提高跨文化意识第十一章跨文化交际的障碍第十二章文化休克与跨文化训练(二)教诲学、心理学、语言教学与语言习得基础知识第一章对外汉语教诲是一门专门的学科第一节对外汉语教诲的学科名称第二节对外汉语教诲的学科任务和学科体系第三节对外汉语教诲的学科性质和学科特点第四节对外汉语教诲的学科定位与商议第二章汉语作为第二语言教学的发展与现状第一节我国对外汉语教学的发展回顾第二节我国对外汉语教学的发展示状第三节世界汉语教学的发展特点第三章对外汉语教学的语言学基础和教诲学基础第一节对外汉语教学的语言学基础(一)第二节对外汉语教学的语言学基础(二)第三节对外汉语教学的教诲学基础第四章对外汉语教学的心理学基础和文化学基础第一节对外汉语教学的心理学基础第二节对外汉语教学的文化学基础(一)第三节对外汉语教学的文化学基础(二)第五章语言习得理论第一节语言学习与习得第二节第一语言习得及主要理论和假说第三节第二语言习得及主要理论和假说第六章第二语言习得研究第一节第二语言习得过程研究第二节学习者的个体因素第三节语言学习环境(三)材料分析写作材料分析写作部分测试以下内容:1. 分析与实践能力2. 论文写作能力三、考试形式和试卷结构(一)考试时光考试时光为180分钟。
跨文化交际课程教学大纲一、课程的基本信息适应对象:英语专业本科四年级学生课程代码:07007926学时分配:30赋予学分:2先修课程:《普通语言学》、《英美概况》、《英美文学史》、《欧洲文化入门》后续课程:二、课程性质与任务当今世界发生的翻天覆地的变化使社会对外语人才的需求也相应提高。
近年来对交际能力的要求除听、说、读、写四种语言运用能力外,还需要具备社会文化能力,即文化素养。
《跨文化交际学》是外语专业本科四年级的任意选修课程。
它以促进学生整体素质发展为根本,注重学生在技能、知识、情感、策略和文化素质等各方面的综合发展。
作为一门新兴学科,《跨文化交际学》集社会语言学、文化语言学、语用学、翻译学、传播学、人类学、外语教学等领域的研究成果于一体,着重文化与交际过程以及文化对交际过程的影响,从而提高外语学习者对文化的敏感和跨文化交际的能力。
《跨文化交际学》除研究文化的定义与特点、交际的定义与特征以及文化与交际的关系外,着重讨论干扰交际的文化因素。
这些因素包括语言、非语言手段、社会准则、社会组织、价值观等。
其中,语言包括词语的文化内涵、篇章结构、逻辑思维以及翻译等值等方面;非语言手段包括手势、身势、服饰、音调高低、微笑、沉默、对时间与空间的不同观念等;社交准则泛指人们交往中必须遵循的各种规则以及某些风俗习惯;社会组织指家庭中各成员的关系、同事朋友关系、上下级关系等;价值观念包括人与自然的关系、宗教观念、道德标准以及人生观、世界观等。
语言是文化的载体,不同文化背景的人们从事交际势必会遇到文化差异的问题。
因此,研究跨文化交际、深入了解语言、文化与交际之间的关系,不仅对于语言研究者,而且对于将要从事外语教学、翻译和外事工作的外语专业的学生是十分必要和大有裨益的。
三、教学目的与要求同英语国家的人们用英语进行有效的交际是学习英语的重要目的之一。
然而有效的交际不仅仅是一个语言技巧问题,还涉及到许多文化因素。
本课程要求学生掌握文化的定义和特征,交际的定义和特征,影响跨文化交际活动的各种因素、跨文化交际的途径以及跨文化交际学的研究方法等。
跨文化交际学概论笔记----f334b180-7164-11ec-82d6-7cb59b590d7d第一章跨文化交际一、什么是跨文化交流——不同文化背景的人进行交流的过程。
今天,跨文化交际越来越受到人们的关注,主要原因是由于交通的进步和交际手段的发展,来自不同国家、种族和民族的人们可以频繁地接触和交流。
l、哈姆斯认为,世界上的交流经历了五个阶段:语言的浮现;用词;印刷技术的发明;近百年来交通工具的进步和通讯工具的快速发展;跨文化交流。
在过去的二十年里,交流的特点是跨文化交流。
二、第二章跨文化交际学1.首先,它在美国兴起。
美国有来自各国的移民,有自己的文化体系和习俗,并逐渐形成为了美国社会的多元文化格局;美国与其他国家交往频繁。
2.edwarhall 《无声的语言》跨文化交际学的奠基之作。
认为不同文化背景的人们在使用时间、空间表达意义方面表现出明显的差异。
(对时间、空间、交际的关系作了深入探讨)3.1970 年是具有重大意义的一年。
今年,国际传播学会承认跨文化传播是传播的核心一个分支,成立了跨文化交际学分会。
1972 年,第一届跨文化交际学国际会议,日本东京。
一、沟通与沟通三、传播的种类沟通可以分为人际沟通和非人际沟通;人际交往可以分为社会交往和非社会交往。
非社交沟通指的是内向沟通 (自我沟通) 。
社会传播包括人际传播、组织传播和大众传播。
第四章语言交际一、语言和文化密不可分(语言反映一个民族的文化,同时有受到文化的巨大影响。
) 语言与文化有着密切的关系。
由于语言的产生和发展,人类文化才得以产生和传承。
不存在没有语言的文化,也不存在没有文化的语言。
广义的文化包括语言,同时文化又无时无刻不在影响语言,使语言为了适应文化发展变化的需要而变得更加精确和缜密。
语言既是文化的载体,又是文化的写照。
e.g.①亲属称谓是语言反映文化的一个突出例证。
汉族不仅注重长幼顺序,而且对于是父系、母系或者婚系亦十分重视。
《跨文化交际》是面向旅游管理专业开设的一门专业限选课。
跨文化交际学是一门新学科,人们对它的研究性质、研究内容、研究方法等等,在理论上,仍在不断探索之中。
在这种情况下,我们可遵循理论联系实际的原则,边摸索边总结,而不必急于寻求某种定论。
概括说来,专门研究跨文化交际中的矛盾与问题,并探索如何提高跨文化交际能力的学科就是跨文化交际学。
开设本课程的目的是为了加强大学生的人文素质教育,使他们在全面准确了解中国文化与不同地域文化的基础上,培养起他们的现代人文精神,宏扬中华文化;培养他们跨文化交际的能力;培养他们的民族责任感、理想、追求、价值取向、审美情趣;培养学生做人的基本素质,提高学生的人文素质,使他们成为全面发展的人,亦即“精神成人”。
本书吸收了国内外跨文化交际学的最新研究成果,介绍了这一领域的基本理论,同时十分精练地介绍了英、美、德、法、日五国的文化特性。
本书既可以作为高等学校外语及其他专业文化素质教育的教材,也可以作为正在参预或者将要参预跨文化交际的人们的知识性读物。
本课程教学共54 学时主要以“研究型学习”课程教学法为主,采用教授、讨论、讲座等互动式教学法。
要求学生按要求事先查阅相关的研究文献、课堂上时常交换、交流学习资源、提高学生的学习研究能力,实现教学相长的目的。
1、通过学习本章学生应该掌握了解文化、大众文化、交际、跨文化交际的基本概念。
2、了解文化与交际之间的关系,以及文化的演变、古今中外学着对交际的认知和了解。
3、了解跨文化交际的发展史,以及人们对跨文化交际的研究状况。
[学时]第一节文化与交际(学时)掌握文化、交际、大众文化的基本概念,了解文化的形成以及人们对交际的认知。
第二节跨文化交际(学时)了解什么是跨文化交际及其概念,了解跨文化交际的重要性,及其发展历史。
第三节跨文化交际研究(学时)了解人们对跨文化交际的研究,了解跨文化交际的研究基本内容和重要内容。
1、了解英国人的构成,以及英国文化及其文化的演进史。
第一章关于文化、交际及跨文化交际第一节文化一、文化的定义(一)《现代汉语词典》对于“文化”的解释:1。
人类在社会历史发展过程中所创造的物质和精神财富的总和,特指精神财富,如文学、艺术、教育、科学等。
2。
考古学用语,指同一个历史时期的不依分布地点为转移的遗迹、遗物的综合体。
同样的工具、用具,同样的制造技术等,是同一种文化的特征,如仰韶文化、龙山文化。
3.指运用文字的能力及一般知识。
文化是个非常复杂的系统,它是一个整体,我们所能观察到的只是形成文化系统的具体要素,就是一个个具体的文化现象。
简单归结,文化即是人们所思、所言(言语和非言语)、所为、所觉的总和。
二、文化的特征1。
文化是人类所独有的,是区别人类和动物的主要标志。
是由人类进化过程中衍生出来或创造出来的。
2。
文化不是先天所有,而是通过后天习得的。
3。
文化是一个体系。
4.文化在一个群体中具有共享性。
5。
文化是丰富多样的.6。
文化是发展变化的;7.文化具有民族性和特定的阶级性;8.文化常有本民族文化优越感的倾向;9.文化是建立在象征符号之上的,是可以传递的。
第二节交际一、交际的概念交际这一词汇communicate来源于拉丁语commonis一词,commonis是common的意思.很明显,交际这一概念与“共同”commonness密切相关,即“共同”或“共享”是交际的前提。
交际是符号活动,它是一个动态多变的编译码过程,当交际者把意义赋予言语或非言语符号时,就产生了交际。
交际受制于文化、心理等多种因素 ,交际不一定以主观意志为转移,可能是无意识和无意向的活动 .跨文化交际中“交际"可定义为:信息发送者与信息接受者共享信息的过程。
人们的交际行为主要是以语言为媒介进行信息交换的动态过程。
二、交际的特点1. 交际是传播者和接收者之间的相互活动;2. 交际的双方是动态的;3。
交际过程一旦完成,所发出的信息是不能收回的;4.交际具有社会性。
三、文化和交际的关系文化会影响到交际。
En 1999, nous avons fait une enquête portant sur le management interculturel dans des entreprises mixtes sino-françaises. Au cours de cette étude, nous avons relevéque les Français avaient des opinions contradictoires quant à la communication avec leurs collègues chinois. La première attitude est représentée par cet interviewé français qui dit : «Moi, avec mon chef et son adj oint, on peut parler de n’importe quoi ». La deuxième se lit dans la plainte d’un autre Français : «Franchement, la communication avec les collègues chinois est très dure ». Pour l’un, communiquer avec les collègues chinois serait facile et pour l’autre, très difficile. Comment expliquer deux types de réactions si différentes de la part d’interviewés français, face aux mêmes collègues chinois ? En fait, en Chine comme en France, la nature de la relation interpersonnelle exerce toujours une influence sur la communication, mais il nous semble que ce phénomène varie d’une culture à l’autre. Dans ce chapitre, nous essaierons d’analyser d’une part, l’interaction entre relation interpersonnelle et communication en Chine et d’autre part, les problèmes interculture ls engendrés par la communication.1. Deux conceptions différentes de la relation sociale :communautarisme et individualismePour commencer, il nous semble nécessaire d’examiner les fondements des relations sociales en Chine. Si toute société, qu’elle soit chinoise ou française, est composée d’individus, il semble que la manière de concevoir l’organisation sociétale ne soit pas tout à fait la même pour toutes les cultures. L’analyse de Yi Zhongtian, chercheur chinois, montre, sur ce point, l’écart qui existe entre la culture chinoise et la culture occidentale : «La culture chinoise s’oriente vers le communautarisme, et la culture occidentale, vers l’individualisme. L’individualisme souligne le fait que chaque individu est une cellule indépendante ayant sa volontéet sa personnalitépropres... En revanche, le communautarisme met l’accent sur la volonté commune et l’identité d’un groupe dont l’individu fait partie intégrante »(Yi, 1996 : 28-29). Dans la culture chinoise, la sociétéest donc formée d’individus interdépendants et inséparables les uns des autres, alors que la société occidentale est plutôt constituée d’individus conçus comme des cellules indépendantes. Dans la culture chinoise, le groupe prime sur l’individu qui n’est qu’un élément du pr emier, chaque individu ne vivant qu’au travers d’un réseau de relations. Tous les comportements d’un individu doivent être conformes aux demandes et aux attentes d’autrui, ce qui lui donne l’impression d’être en scène et exposé aux regards de spectateurs. Il faut encore souligner que cette relation intersubjective est interactive, parce que le fait que l’individu chinois se trouve impliquédans un réseau de relations suppose que chacun a son rôle propre, celui-ci n’étant défini que par rapport aux autres. Par exemple, comme le souligne Guan Shijie, un autre chercheur chinois : «La valeur cardinale dans le confucianisme est d’abord la Bienveillance (仁). Le mot chinois 仁est constituéde deux parties : celle de gauche signifie ‘homme’ (人), et celle de droite (二) sous-tend l’idée de quantité: ‘deux’. Il paraît donc évident que le terme Bienveillance (仁) souligne une relation intersubjective » (Guan, 1995 : 169). Par ailleurs, l’expression chinoise «三纲五常 »(san gang wu chang) rend compte de trois relations cardinales interactives, celle entre le souverain et le sujet, celle entre le père et le fils, celle entre l’époux et l’épouse et de cinq vertus fond amentales : humanité, justice, bienséance, sagesse et fidélité(Sun, 1998 : 640). Comme en témoigne ce type d’interaction relationnelle, c’est au travers du groupe qu’un individu réalise sa propre valeur sociale. Arrivés à ce stade, deux conséquences peuve nt être mises en avant concernant l’influence 2du communautarisme sur la relation sociale en Chine. La première, c’est que les Chinois ne vivent qu’au travers de la relation avec les autres : l’individu chinois n’a pas un statut social en soi, celui-ci est déterminé par les autres. C’est ce qui explique sans doute qu’à la différence des Occidentaux, l’individu chinois se définisse plutôt par rapport à la place qu’il occupe dans le tissu social. La seconde conséquence est qu’en tant qu’élément d’un tout, l’in dividu chinois se doit de vivre harmonieusement avec les autres, ses obligations àl’égard du groupe l’emportant sur le droit et l’harmonie y étant considérée comme fondamentale.2. La distinction entre l’in-group et l’out-group et lacommunicationDans la culture chinoise, bien que le groupe prime sur l’individu et que les « autres »puissent influencer ses comportements, il convient de préciser avant tout que le terme « les autres » ne désigne pas « tous les autres », mais « ceux formant un réseau de relations avec l’acteur ». Il en est de même pour la notion de groupe désignant la communauté à laquelle appartient l’individu. Tout ceci conduit à une distinction entre in-group et out-group, entités par rapport auxquelles les Chinois se comportent différemment.D’une façon générale, l’attitude d’un individu chinois envers un membre de l’in-group diffère de celle qu’il a envers une personne appartenant à l’out-group; dans le premier, on souligne l’intimité, l’harmonie et l’intégration. La relation de couple en Chine est àcet égard assez représentative de cette conception. Par exemple, un Français pourra s’étonner de constater que dans la famille chinoise, mari et femme se disent rarement merci, ce qui découle de l’idée de famille en Chine. En chinois, famille se dit : «一家人 » (yi jia ren). Le terme «一 »(yi : une) qui fait référence àla quantitédans la culture occidentale, a aussi un autre sens dans la culture chinoise : il signifie « un tout »; époux et épouse se fondent dans un tout et fusionnent en une seule entité. La relation au sein du couple chinois est marquée par l’affection, la confiance, l’entraide, etc. et le remerciement en tant que signe de respect réservé à l’extérieur du groupe risque de créer une distance entre deux interlocuteurs appartenant à la même famille. Par contre, pour les Français, même àl’intérieur de la famille, les membres sont considérés comme des cellules indépendantes et autonomes, ainsi le remerciement est un signe de respect fondamental par rapport à l’indépendance et àl’autonomie d’autrui.3Au cours de notre enquête, nous avons relevé que d’autres spécificités chinoises étonnent les Français. Par exemple, beaucoup d’interviewés ont dit que les collègues chinois sont très froids entre eux, parce qu’ils se serrent rarement la main, etc.. L’explication est presque la même que pour le remerciement : le fait de se serrer la main destinégénéralement aux personnes inconnues peut créer une distance entre collègues. Par ailleurs, la signification de ce geste et les cas où on se serre la main sont différents dans la culture chinoise et la culture occidentale. Pour les Chinois, on se serre généralement la main dans les deux cas suivants : entre deux inconnus pour établir une relation et réduire la distance réciproque ; entre deux collègues qui se séparent pour un long moment, ce qui permet de renforcer la relation bilatérale. En effet, une longue séparation risque de générer de la distance. C’est la raison pour laquelle les Chinois se serrent rarement la main. Pour les Français au contraire, il faut se serrer la main tous les jours. Ce geste permet en effet de maintenir aujourd’hui la bonne relation d’hier. Le fait de ne pas se serrer la main signifie qu’il y a problème et cela provoque de l’angoisse.La distinction entre in-group et out-group existe dans presque toutes les cultures, y compris en France, ce qui implique que la différence entre ces deux cultures n’est pas si radicale. Il s’agirait ici d’une différence de niveau de perception. Comme la culture chinoise est orien tée vers le communautarisme, cette distinction s’y révèle plus forte que dans la culture occidentale. Prenons l’exemple de la différence culturelle existant entre deux pays en ce qui concerne la distance interpersonnelle. D’une manière générale, la distanc e entre deux familiers est moins grande que celle entre deux inconnus tant dans la culture chinoise que dans la culture française. Mais quelle distance convient-il effectivement de tenir entre deux individus dans chaque culture ? Dans la culture chinoise les critères diffèrent par rapport à ceux de la culture occidentale. C’est la raison pour laquelle dans la prise de contact avec les Chinois, beaucoup de Français vivent la même expérience : au début, leurs interlocuteurs leur paraissent froids et inaccessibles ; mais au bout d’un certain temps, ils notent que ces derniers ont tendance à taper sur l’épaule ou à marcher épaule contre épaule. Les Français ont alors l’impression que leur espace privé est envahi par leurs collègues chinois. Cet exemple montre que la perception de la distance est différente dans l’une et l’autre culture : pour les Chinois, la distance est grande entre deux inconnus ; mais entre deux amis et comme il est important de souligner l’intégration dans un tout, la distance physique se réduit. En revanche, les Français insistent énormément sur l’indépendance individuelle. Même entre 4amis, il convient de toujours conserver une certaine réserve, ce qui permet aux acteurs de continuer à être à l’aise. D’une façon générale, la distance chinoise entre deux inconnus est plus importante que celle entre inconnus français, tandis que la distance chinoise entre deux amis est plus réduite que celle entre deux amis Français.Le comportement des Chinois est caractérisépar le « particularisme », c’est-à-dire que l’on adapte ses comportements aux changements de situation ou d’interlocuteur. Pour la culture occidentale au contraire, les comportements sont marqués par la tendance à l’universalisme. Cela revient à dire que chaque individu est considéré comme une cellule indépendante, et que les gens sont traités sur le même pied d’égalité.On comprend maintenant mieux les impressions que les Français ont des Chinois. Certains trouvent leurs amis chinois chaleureux et polis, parce qu’ils les aident souvent spontanément, alors que d’autres Français trouvent les Chinois impolis, parfois même barbares, parce qu’ils ne font pas la queue et que pour monter dans l’autobus, ils forcent le passage. Pourquoi les comportements des Chinois sont-ils contradictoires aux yeux des Français ? C’est que dans le premier cas, les Français sont des amis des Chinois, ils font partie de « leur »in-group, alors que dans le deuxième cas, les autres font partie de « leur »out-group : les Chinois ne sont alors plus tenus de respecter les critères auxquels ils sont astreints vis à vis de l’in-group.Nous devons tout de même préciser que d’une manière générale un individu a toujours la possibilité d’accéder à un autre in-group ; cependant le temps nécessaire à l’établissement de la re lation entre personnes d’un out-group donné et membres de l’in-group diffère d’une culture à l’autre. On peut dire que les Chinois ont besoin de plus de temps que les Français. Au cours de l’enquête, un interviewé français nous a décrit en détail le proces sus de l’établissement de sa relation avec ses collègues chinois : « Ça a mis beaucoup de temps. Au début, on dit seulement ‘Bonjour’, on parle très peu ; petit à petit, on améliore la relation, par exemple, quelquefois, je pars en voyage avec le chef de la section dans une entreprise àShanghai ou àNanjing…». Pourquoi est-ce si long ? Cela est sans doute liéàla différence des deux cultures quant au processus d’établissement de la relation.En Chine, ce processus est d’autant plus long que cette relat ion met en scène l’arrivée d’un individu extérieur au groupe. L’établissement de la relation est peut-être plus court pour les Français, parce qu’il se limite au cadre de la rencontre entre deux personnes, alors qu’en Chine la relation va de l’individu au groupe. De plus, pour5les Chinois, on insiste entre amis sur la fusion de l’un avec l’autre alors que pour les Français, chacun des deux amis reste toujours une entité indépendante.Cette différence entre cultures se manifeste également dans la relation commerciale. Les Français se plaignent souvent du fait que les Chinois, au début de la rencontre, prennent beaucoup de temps pour discuter de choses, à leurs yeux banales, pour faire des visites de la région ou même pour aller manger au restaurant. Pour eux, le fait que les Chinois parlent de tout et de rien est une perte de temps. En réalité, cette étape qui ne semble en rien contribuer aux affaires, représente pour les Chinois la transition nécessaire à l’acception de l’individu extérieur comme membre du g roupe. Cette étape est en effet un maillon essentiel permettant d’établir une bonne relation, laquelle servira désormais de base à la relation commerciale.Le fait que les Chinois n’acceptent pas facilement un collègue français dans leur propre groupe peu t aussi s’expliquer par des raisons culturelles plus profondes. En Chine, une personne qui cherche àrentrer dans un cercle de personnes entraîne un déséquilibre et représente souvent un défi pour ses membres, ce qui a pour effet de générer de l’angoisse. Celle-ci est provoquée en fait par le souci de maintenir l’harmonie interne au groupe. Dans l’in-group, si on s’entend bien, c’est qu’il existe un arrière plan implicite de connivences. Et l’arrivée d’une personne étrangère est vécue comme une atteinte àl’harmonie du groupe, car elle risque de briser un équilibre pré-existant : il y a donc résistance à l’intrus. C’est sûrement ce qu’a expérimenté cet interviewé français qui se sent exclu : «Malgrétous mes efforts, je ne suis pas encore dans leur groupe ». Cela ne veut pas dire que toute relation avec un inconnu est impossible mais l’établissement de cette relation est plus lent en Chine qu’en Occident. On a là tout un processus dont la logique est de faire passer une personne de l’out-groupà l’in-group, en même temps que de retrouver une harmonie interne à la communauté.3. ConclusionBien que la distinction entre in-group et out-group soit opérante dans toutes les cultures, cette analyse met en évidence l’impact de cette distinction. Celle-ci est plus marquée dans une culture tendant au communautarisme comme la culture chinoise que dans une culture tendant à l’individualisme, comme la culture occidentale. Cela nous permet de nous rendre compte que les difficultés de communication dans une entreprise mixte proviennent non seulement des problèmes 6liés à la langue, mais qu’ils sont aussi liés aux différences culturelles. Comme le fait remarquer Jean-François Dortier : «Les communications interpersonnelles ne se réduisent pas àla seule transmission d’information,… mais elles sont imbriquées dans des relations de pouvoir, dans des rites, des conventions qui ne sont pas toujours explicités »(Dortier, 1998 : 11). En effet, la plus grande difficulté dans la communication réside dans le fait qu’elle renferme des règles de jeu implicites, invisibles et différentes. Par conséquent, pour surmonter les obstacles entre deux cultures, il faudrait préalablement comprendre ces derniers. La cléde cette compréhension consiste à faire émerger l’implicite culturel.7Chapitre 2Les significations sociales de l’écritureen Chine1. Introduction1L’écriture, que ce soit sous forme de lettre, de document, de fax ou de message électronique, possède ses propres caractéristiques par rapport àla parole : destinée àla le cture et bénéficiant d’un support matériel, elle est visible, vérifiable et laisse trace. Ces traits, inhérents à l’écriture et indépendants de ses utilisateurs, peuvent cependant conduire à des représentations sociales différentes selon les cultures, lesq uelles varient par ailleurs dans la manière qu’elles ont de mettre en valeur ces différentes caractéristiques. Dans ce chapitre, nous allons essayer d’étudier ce que l’écriture signifie pour les Chinois, ce à partir d’une enquête que nous avons réalisée au cours de l’année 19992et qui porte sur le management interculturel sino-français. Les significations sociales de l’écriture nous semblent liées non seulement aux caractéristiques de forme de l’écriture mais aussi aux contextes dans lesquels s’inscrivent son usage.2. L’écriture comme moyen de communication marquéIci, l’idée de marque s’applique aux comportements de communication, se voit former de façon implicite par les usagers eux-mêmes dans les pratiques quotidiennes et est étroitement liée à la not ion de l’habitude. Ainsi sont marqués l’usage d’un registre formel dans un contexte informel, l’emploi de gestes féminins par un homme, l’utilisation par un enfant d’une structure langagière propre aux adultes, etc..L’écriture est considérée comme plus sérieuse que la parole. Au cours de l’enquête, nous constatons que les Chinois de même que les Français, utilisent l’écriture pour des circonstances officielles et 1Ce c hapitre reprend les éléments d’un article publié dans Communication et organisation, No 19, 1er semestre 2001.2Cf. note 1 du chapitre 10.8importantes, comme nous le dit un interprète travaillant dans une entreprise àcapitaux mixtes sino-française : « Dans notre société, nous utilisons des correspondances internes pour la communication. Cela concerne des affaires plus ou moins officielles ou des mesures nouvelles à diffuser. S’il s’agit de petites choses, on n’a qu’à téléphoner ou en parler en tête àtête ». L’écriture est donc liée au sérieux de la situation lui-même lié à l’officiel et à l’important. Mais qu’est-ce qui est officiel et qu’est ce qui est important ? Si, dans le fonctionnement de toute entreprise, on trouve principalement deux types de communication écrite, àsavoir la communication écrite verticale, c’est-à-dire celle marquant une relation hiérarchique, qui va de haut en bas ou de bas en haut, et celle horizontale qui circule parallèlement entre départements suggérant d’ailleurs plutôt une égalitéentre ceux qui écrivent et ceux qui reçoivent, il semble que dans une entreprise chinoise, la communication écrite circule davantage sur l’axe vertical. D’une part, parce que quand l’échelon supérieur veut émettre des décisions, des règlements, ainsi que d’autres documents directifs, il recourt à l’écrit, car l’écrit est plus sérieux et qu’en outre il lui permet de renforcer son autorité; d’autre part, lorsqu’il s’agit de soumettre une demande ou un projet de ratification, l’échelon inférieur ou un individu fait appel à l’écrit, ce qui est tout aussi sérieux, cependant il s’agit plutôt ici d’une marque de respect. Dans les deux cas, il s’agit d’une communication dissymétrique. L’acte d’écrire, comme tout acte social d’ailleurs,est soumis à des contraintes qui font que n’importe qui ne peut pas écrire n’importe quoi à n’importe qui. Si cela semble vrai pour toutes les cultures, nous avons affaire en Chine à un principe de fonctionnement ayant pour support idéologique le confucianisme. Cette doctrine repose sur les cinq relations auxquelles se rapportent tous les rapports humains et qui toutes impliquent une différence de statut : souverain/sujet, père/fils, aîné/cadet, mari/femme, ami plus âgé/ami plus jeune. Ce principe d’inégal itécrée «Des rapports d’autorité à l’intérieur de toutes les relations sociales »(Billeter, in Kerbrat-Orecchioni, 1994 : 75). Si une personne d’un certain statut écrit àune personne de statut plus élevénon pas pour lui soumettre une demande mais pou r lui parler d’un problème, cela signifie qu’elle est en train de remettre en question les rapports d’autorité. En effet, en Chine la plupart du temps le recours à l’écrit sert de base à la protestation, aux plaintes, au mécontentement, etc., ce qui permet de supposer une situation de crise ou de rupture, par le fait même que l’on sort du train-train. C’est probablement pour cette raison que l’on évite de s’adresser par écrit à l’échelon supérieur afin de ne pas9déplaire. Ainsi, selon l’observation d’un exp ert français : « Avec les instituts à Guangzhou ou à Beijing, en général, c’est par téléphone. Quand on écrit, c’est pour dire que quelque chose ne va pas et que pour avancer, il faut faire autre chose. Mais on ne peut pas critiquer les instituts. On a une grosse difficultéàfaire une lettre pour dire qu’un dossier de tel institut est mauvais. On le voit, tout le monde le sait, mais on ne l’écrit pas ». On doit souligner cependant que « ne pas écrire » n’est pas une spécificité uniquement chinoise mais con stitue bien une stratégie d’évitement, propre à toute société où l’écriture a un impact sur les relations interpersonnelles : on évite d’écrire pour se protéger ou protéger l’autre. Tout dépend en fait des calculs en termes de gains et de risques que fait l’acteur au moment où il agit, calculs qui s’effectuent de manière différente selon les cultures. Seulement, dans la culture chinoise où prime l’harmonie, la stratégie consistant àne pas écrire et àrecourir àla parole nous semble privilégiée par rapport aux cultures occidentales.La communication horizontale, c’est-à-dire celle qui met en relation des interlocuteurs de statut plus ou moins équivalent, se transmet en Chine plutôt par oral, ce qui souligne la proximité. L’écrit est le plus souvent le résultat de contraintes extérieures. La distance est une de ces contraintes par excellence. En effet, s’il est normal pour une femme d’écrire à son mari quand celui-ci est à l’étranger, cela ne l’est pas du tout quand ils se trouvent sous le même toit, sauf en cas de crise dans la relation conjugale. Ainsi, quand le recours à la parole est possible, le fait d’utiliser l’écrit pour communiquer entre personnes qui ne sont pas dans un rapport hiérarchique devient un moyen de communication marqué, c’est-à-dire inhab ituel et porteur d’un sens particulier. Cela signifie par exemple soit que l’émetteur veut insister sur sa volonté de se distancier du récepteur ou le rejeter, soit qu’il veut lui imposer une sorte d’autorité en se basant sur le modèle de la communication verticale. Dans les deux cas, l’écrit marque la distance par rapport à l’autre et son rejet. Cette réflexion nous permet de mieux expliquer les difficultés rencontrées par les experts français lorsqu’ils ont voulu faire passer des commentaires écrits aux ingénieurs chinois, comme le fait remarquer un expert français :« Je faisais quand même des commentaires par écrit, mais j’ai vu que c’était pas toujours très bien ressenti. Il m’est arrivé de faire un commentaire écrit sur le projet d’un ingénieur. Il m’a répondu que c’était assez sec de faire un commentaire par écrit. Cette fois-ci, j’ai fait mes commentaires par oral et cela s’est très bien passé ». Dans ce cas précis, le commentaire écrit non seulement marque la distance, mais institue aussi une relation de supérioritéde la part de son émetteur car il renvoie aux 10corrections que le professeur note sur la copie de l’étudiant, tous deux s’inscrivant, pour les Chinois, dans un rapport de force incontestablement inégal. Cet exemple nous permet également d’émettre une hypothèse de réflexion à partir du constat suivant : en Chine comme en France on s’écrit moins entre pairs que dans le cadre d’une relation hiérarchique, le recours à l’écriture entre égaux étant plus ou moins mal vécu. Or, dans la culture chinoise, la relation entre pairs est régie par le principe d’inégalité que nous venons de mentionner, bien que cette hiérarchisation des rapports ne soit pas directement perceptible mais organise implicitement la relation entre individus3. C’est la raison pour laquelle nous faisons l’hypothèse que l’écrit dans la relation entre pairs en Chine souligne plus nettement la distance qu’en France.3. L’écriture liée à l’autreOn dit en français «Les paroles s’envolent et les écrits restent ». Un proverbe chinois dit également : «口说无凭, 落笔为证 »(Kou shuo wu ping, luo bi wei zheng : Les paroles ne laissent pas de trace et les écrits donnent preuve). Dans les deux cas, on insiste sur la fonction de preuve de l’écriture. Cette fonction est basée sur une des principale s caractéristiques de l’écriture : la trace. Tout ce qui est tracéreste. Cela paraît être une vérité dans toutes les sociétés. Mais si les écrits restent, est-ce que les paroles s’envolent toujours ? Et ces écrits peuvent-ils toujours servir de preuve ? Pour répondre à ces questions, il faudrait que nous nous interrogions sur les contextes dans lesquels sont utilisés ces deux médium qui nous semblent différents selon les cultures ; il faudrait que nous nous interrogions de même sur la répartition de fonction entre parole et écriture qui semble également varier d’une culture à l’autre.Les deux exemples suivants, tirés de notre enquête et relevés tous deux en contexte chinois, révèlent une contradiction dans l’usage de l’écriture :«L’année dernière, j’ai fait des travaux dans mon nouvel appartement. Une amie m’a prêté 50,000 yuans. Elle me les a apportés dans un sac plastique. Je l’ai remerciée, pris le paquet et l’ai mis dans ma chambre, sans avoir compté la somme. Je n’ai pas donné3Dans la sociétéchinoise, même entre amis, il existe une inégalitéde statut implicite. Autrefois, les meilleurs amis avaient l’habitude de s’adopter mutuellement, se considérant comme frères pour sceller une relation entre aîné et cadet, relation intrinsèquement inégale en Chine.11。
中外文化与跨文化交流课程设计一、课程目标知识目标:1. 学生能理解并描述中外文化的基本特征和差异,掌握跨文化交流的基本概念。
2. 学生能掌握并运用至少三种跨文化交流的策略与方法,提升对文化差异的敏感度。
3. 学生能结合教材内容,举例说明我国与其他国家在文化传统、价值观念、社会习俗等方面的异同。
技能目标:1. 学生具备运用所学知识分析、解决实际跨文化交流中问题的能力。
2. 学生能够通过课堂讨论、小组合作等形式,有效地表达自己的观点,倾听他人意见,提升沟通能力。
3. 学生能够运用现代信息技术,收集、整理跨文化相关的资料,提高信息处理能力。
情感态度价值观目标:1. 学生能够尊重并接纳不同文化,树立平等、包容的跨文化交往态度。
2. 学生通过学习跨文化交流,增强对国家文化的自豪感,培养爱国情怀。
3. 学生在跨文化交流中,能够关注全球问题,提高国际视野,形成正确的世界观。
课程性质:本课程为选修课程,旨在帮助学生拓展国际视野,提升跨文化交流能力。
学生特点:初中学生具有一定的文化素养,好奇心强,求知欲旺盛,但跨文化交流经验不足。
教学要求:结合教材内容,注重实践性、趣味性和互动性,提高学生的参与度和积极性。
将课程目标分解为具体的学习成果,便于教学设计和评估。
二、教学内容1. 导入新课:通过案例引入,让学生了解跨文化交流在日常生活中的重要性。
- 教材章节:第一章 跨文化交流的意义与作用2. 中外文化基本特征与差异:- 教材章节:第二章 中外文化概述- 内容:我国文化特点、外国文化特点、文化差异表现及原因3. 跨文化交流的策略与方法:- 教材章节:第三章 跨文化交流技巧- 内容:语言交流、非语言交流、尊重文化差异、避免误解与冲突4. 实践活动:分组进行角色扮演,模拟跨文化交流场景,提升实际操作能力。
- 教材章节:第四章 跨文化交流实践5. 跨文化交流案例分析:- 教材章节:第五章 跨文化交流案例分析- 内容:选取具有代表性的案例,分析其中的文化差异及应对策略6. 文化认同与爱国情怀:- 教材章节:第六章 文化认同与跨文化交流- 内容:弘扬中华优秀传统文化,树立文化自信,培养爱国情怀7. 总结与反思:- 教材章节:第七章 跨文化交流总结与反思- 内容:回顾本课程所学内容,分享学习心得,提出改进意见教学内容安排与进度:本课程共8课时,按照以上教学内容进行授课,每课时45分钟。
2.1 文化图式缺省与跨文化交际文化图式缺省经常会导致交际的理解错误甚至中断,使我们无法理解对方所要交流的信息。
尤其在理解一些承载文化信息的俗语和谚语时,文化图式的缺省对交际的影响犹为明显。
例如,要知道“carry coals to Newcastle”意思,就必须有英国的城市图式(Newcastle 是英国的产煤地);想要了解“牛鬼蛇神”的意义,也要有有关中国文革的图式。
2.2文化图式冲突与跨文化交际文化图式冲突往往会引起误解,虽然我们的大脑中也有交际中提及的图式,但由于我们已有的图式与交际中的图式代表了不同的文化内涵,而我们通常倾向于按照自己的图式来理解对方的文化,所以极容易形成误解。
2.2.1语言交际在不同文化中有不同的称谓体系。
英语中的社交称谓没有汉语的丰富。
汉语拥有一个庞大的亲属称谓系统,不仅重视长幼顺序,而且对于父系、母系、或姻亲也非常重视。
英文中的uncle 一词相当于汉语中的“伯父、叔父、舅父、姨父、姑父”。
英文中仅有13个基本亲属称谓词。
而且汉语中的亲属称谓大多可以用于亲属以外的人,如称呼陌生的“叔叔”,而英语中是决不可以的。
2.2.2非语言交际总的来说,依照我们的文化传统,在公开场合,人们的身体接触较少,尤其是男女之间接触更少。
通常人们不会在公众场合拥抱、接吻,或其他亲昵表现。
然而,在西方国家,男女之间的亲昵表现是很平常的事情。
在中国,同性之间牵手走路,甚至是勾肩搭背是允许的,然而,在西方国家,这样的行为往往会被认为是同性恋者。
3.在跨文化交际教学中运用文化图式3.1 激活已有的文化图式成人英语学习者已在不同程度上具备了社会、文化和科技方面的背景知识和经验。
对于有些话题,关键在于如何激活它们,以期获得交际的成功。
如谈到“请客”,大多数的学生都存在着请客的图式---定名单、地点、时间、送请帖、菜肴等。
3.2在跨文化交际中建构新的文化图式电大的成人英语学习者已经具有了丰富的汉语文化图式,而对异域的文化图式,尤其是那些与汉语文化相冲突的文化图式,其他文化所特有的文化图式,却知之甚少,甚至是一无所知,而这些又恰恰是跨文化交际时极易引起信息传递偏差的因素.因此,与汉语文化相冲突的文化图式和异域特有文化图式应该是教学重点。