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Défaut

Défaut
Défaut

D′e faut?

Michel Vaqui′e

Abstract

Cela permet de d′e?nir les sauts d’une famille admissible,ceux ci corespondant aux di?′e-rentes valuations augment′e s limites apparaissant dans la famille.Nous en d′e duisons,pour

toute valuationμd’une extension monog`e ne?nie L=K(θ)prolongeant une valuationνde

K,la relation entre le degr′e de l’extension[L:K]et le produit ef de l’indice de rami?cation

e=[Γμ:Γν]par le degr′e r′e siduel f=[κμ:κν].

Introduction

1Sauts d’une famille admissible

Nous consid′e rons un corps K muni d’une valuationν,nous supposons que le rang de la valuation νest?ni,′e gal`a r,et nous choisissons un plongement du groupe des valeursΓνdans un groupe totalement ordonn′eˉΓisomorphe`a(R s,+)lex,avec s≥r+1.Toutes les valeurs?niesγque nous consid`e rerons seront alors dansˉΓ.

Nous appelons E=E(K[x],ν)l’ensemble des valuations ou pseudo-valuations de l’anneau des polyn?o mes K[x]dont la restriction`a K est′e gale`aν,et nous appelons F=F(K[x],ν)l’ensemble des familles admissibles de valuations de K[x]appartenant`a E.Alors,`a toute valuation ou pseudo-valuationμde E nous pouvons associer une famille admise A dans F,que nous notons A(μ),nous rappelons que cette famille n’est pas unique mais d′e?nie`a′e quivalence pr`e https://www.doczj.com/doc/df5440152.html, famille A est une famille admissible,c’est-`a-dire est r′e union de familles admissibles simples S(j),pour j parcourant J,avec J={1,...,N}ou J=N?,chaque famille simple S(j)′e tant constitu′e e d’une partie discr`e te D(j)et d’une partie continue C(j),la derni`e re famille continue C(N)pouvant?e tre′e ventuellement vide.

Nous pouvons′e crire la famille A sous la forme A= μl l∈I,o`u I est un ensemble totalement ordonn′e,chaque valuationμl′e tant d′e?nie soit comme valuation augment′e e,soit comme valuation augment′e e limite.Dans le premier cas nous avons

μl=[μl?1;μl(φl)=γl],

etφl est un polyn?o me-cl′e d′e?nissant la valuationμl`a partir de la valuationμl?1,et dans le deuxi`e me cas nous avons

μl= μα α∈A;μl(φl)=γl ,

etφl est un polyn?o me-cl′e limite d′e?nissant la valuationμl`a partir de la famille continue μα α∈A. Nous notons respectivement φl l∈I et γl l∈I les familles de polyn?o mes et de valeurs associ′e es `a A.Nous disons que la famille A est compl`e te si l’ensemble I poss`e de un plus grand′e l′e mentˉl, dans ce cas la valuationμest la valuationμˉl,sinon nous disons que la famille A est ouverte et dans ce cas la valuationμn’appartient pas`a la famille A.Quand la famille A associ′e e`a une valuation μest compl`e te,nous disons que la valuationμest bien d′e?nie,dans ce cas le polyn?o me-cl′e ou polyn?o me-cl′e limiteφˉl qui d′e?nit la valuationμcomme valuation augment′e e ou comme valuation

2Michel Vaqui′e augment′e e limite est appel′e le polyn?o me d′e ?nissant μ.Dans le cas o`u l’ensemble I poss`e de un plus grand ′e l′e ment ˉl ,nous d′e ?nissons I ?comme I priv′e de ˉl ,sinon nous posons I ?=I ,et nous d′e ?nissons la sous-famille A ?= μl l ∈I ?.

La premi`e re valuation μ1de la famille A est obtenue `a partir de la valuation νde K gr?a ce `a un polyn?o me φ1unitaire de degr′e un et `a une valeur γ1.Nous consid`e rerons parfois que la valuation ν=μ0appartient `a la famille A et par abus de notation nous consid`e rerons que 0est le plus petit ′e l′e ment de l’ensemble I .La valuation μ1est ainsi consid′e r′e e comme une valuation augment′e e,d′e ?nie par le polyn?o me φ1.

Si μet μ′sont deux valuations appartenant `a la m?e me sous-famille simple S d’une famille admissible A telles que μ′est obtenue comme valuation augment′e e μ′=[μ;μ′(φ′)=γ′],nous disons que (μ,μ′)forment un couple de valuations successives de la famille A .

Nous renvoyons le lecteur aux articles [Va 1],[Va 2]et [Va 3]de l’auteur pour des d′e ?nitions pr′e cises et pour les propri′e t′e s de ces valuations,de ces polyn?o mes et de ces familles.

Nous appelons Γμl le groupe des ordres de la valuation μl ,alors pour tout couple (μk ,μl )de valuations successives de A nous avons Γμl =Γμk ⊕Z γl ,d’o`u l’′e galit′e

[Γl :Γk ]=τl

o`u τl est le plus petit entier t >0tel que tγl appartienne `a Γμk si γl appartient `a Γμl ?Z Q ,et o`u τl est +∞sinon.

Pour toute valuation μde K [x ],nous notons gr μK [x ]l’alg`e bre gradu′e e associ′e e et nous notons ?μsa composante gr μK [x ] 0de degr′e 0.Rappelons que si μ′est une valuation augment′e e μ′=[μ;μ′(φ)=γ]ou une valuation augment′e e limite μ′= μα α∈A ;μ′(φ)=γ ,nous pouvons

d′e terminer l’alg`e bre gradu′e e gr μ′K [x ]associ′e e `a la valuation μ′`a partir de celle associ′e e `a la valuation μ,ou `a celles associ′e es aux valuations μα([Va 1]Th′e or`e me 1.7et Th′e or`e me 1.26).

Plus pr′e cis′e ment si μ′est une valuation augment′e e μ′=[μ;μ′(φ)=γ],l’application naturelle g de gr μK [x ]dans gr μ′K [x ]induit un isomorphisme G : gr μK [x ]/(H μ(φ)) [T ]??→gr μ′K [x ],

qui envoie T sur G (T )=H μ′(φ).

Nous rappelons les hypoth`e ses 1et 2introduites par MacLane (cf.[McL 1],[Va 1]).

Hypoth`e se 1pour la valuation μet le polyn?o me φ:Il existe q et q ′dans K [x ]v′e ri?ant qq ′μ-′e quivalent `a 1et μ(q )=?μ(q ′)=μ(φ).

Hypoth`e se 2pour le couple de valuations (μ,μ′):Supposons que γappartienne `a Γμ?Z Q et

appelons τle plus petit entier t >0tel que tγ∈Γμ,alors il existe p et p ′=p ′(τγ)dans K [x ]

v′e ri?ant pp ′μ′-′e quivalent `a 1et μ′(p )=μ(p )=?μ′(p ′)=?μ(p ′)=τγ.

Si nous supposons que l’hypoth`e se 1est v′e ri?′e e,alors le noyau de la composante de degr′e 0g 0:?μ→?μ′est l’id′e al engendr′e par ?=H μ(q ′φ),et nous avons:

-si γn’appartient pas `a Γμ?Z Q

?μ/(?) ~??→?μ′,

-si γappartient `a Γμ?Z Q et si l’hypoth`e se 2est v′e ri?′e e

?μ/(?) [S ]~??→?μ′,avec S =H μ′ p ′(τγ)φτ (cf.[Va 1]Remarque 1.5).

Si μ′est la valuation augment′e e limite μ′= μα α∈A ;μ′(φ)=γ d’une famille continue C = μα α∈A ,nous d′

e ?nissons l’alg`e bre gradu′e e gr A =gr μαK [x ]/(H μα(φβ))qui ne d′e pend pas du couple α<βdans A ,et l’application naturelle de gr μαK [x ]dans gr μ′K [x ]induit un isomorphisme d’alg`e bres gradu′e es:

Q :gr A [T ]~

??→gr μ′K [x ],

D′e faut3 qui envoie T sur Q(T)=Hμ′(φ).

Tous les groupes de valuationΓμ

α

sont′e gaux et nous notons ce groupeΓA,nous pouvons alors introduire l’hypoth`e se suivante.

Hypoth`e se3pour la famille C:Pour toutγdansΓA il existe p et p′=p′(γ)dans K[x]v′e ri?ant

pp′(γ)~

μθ1etμθ(p)=?μθ(p′(γ))=γ,o`uθest le plus petit′e l′e ment de l’ensemble A.

Si nous supposons que la famille C v′e ri?e l’hypoth`e se3,alors le morphisme Q induit un iso-morphisme en degr′e0:

-siγn’appartient pas`aΓA?Z Q

Q0:?A~

??→?μ′,

-siγappartient`aΓA?Z Q

Q0:?A[S]~

??→?μ′,

qui envoie S sur Hμ′(p′φτ),o`u nous appelonsτle plus petit entier positif t tel que tγappartienne `aΓA et o`u nous supposons qu’il existe p et p′(τγ)=p′dans K[x]tels que pp′soitμα-′e quivalent `a1pourαsu?samment grand et tels queμα(p′)=?τγ(cf.[Va3]Proposition1.7).

Nous d′e duisons de la proposition1.5de[Va3]que les hypoth`e ses1,2et3sont v′e ri?′e es pour tout couple(μk,μl)de valuations successives et pour chacune des familles continues C(j)apparaissant dans A,et nous pouvons trouver:

-q′k dans K[x]tel que Hμ

k (q′k)soit inversible dans grμ

k

K[x]et tel queμk(q′kφl)=0;

-p′l dans K[x]tel que Hμ

l (p′l)soit inversible dans grμ

l

K[x]et tel queμk p′lφlτl =0.

De plus si la valuationμl n’est pas la derni`e re valuation de la famille A,il existe toujours une valuationμm dans A telle que(μl,μm)soit un couple de valuations successives,et le polyn?o me-cl′e φm est de la formeφm=φl r l+...+g0,avec r lγl∈Γk.Nous d′e?nissons alors l’entier s l par r l=τl s l.

Siμk est la premi`e re valuation d’une sous-famille admissible simple S(j)de A,et n’est pas la derni`e re valuation de A,nous pouvons encore d′e?nir les nombresτk et s k gr?a ce`a la proposition 1.4de[Va3].

Remarque1.1.Les entiersτl et s l,ainsi que les polyn?o mes q′k et p′l sont bien d′e?nis,c’est-`a-dire qu’ils ne d′e pendent que de la valuationμl ou de la valuationμk et non du couple de valuations successives.En e?et si la valuationμl appartient`a la partie discr`e te D(j)d’une sous-famille simple de A,le couple(μk,μl)est d′e termin′e enti`e rement parμl,et si la valuationμl appartient`a la partie continue C(j)d’une sous-famille simple,nous avonsμk(φl)=γk etτl=s l=1.

Pour tout j≥2,la premi`e re valuationμ(j)1de la sous-famille simple S(j)n’appara??t pas comme valuation augment′e e,par cons′e quent n’est jamais le deuxi`e me terme d’un couple(μk,μl) de valuations successives.Par contreμ(j)1est obtenue comme valuation augment′e e limite de la sous-famille continue C(j?1)= μ(j?1)α α∈A(j?1)de la sous-famille simple pr′e c′e dente. Proposition1.1.Il existe une famille croissante de corps F k k∈I?,avec F0′e gal au corps r′e siduel κνde la valuationνde K,telle que pour tout couple(μk,μl)de valuations successives de A nous ayons:

-siγl appartient`aΓμ

k

?Z Q

l =F k[S l],avec S l=Hμ

l p′lφτl l

;

-siγl n’appartient pas`aΓμ

k ?Z Q

l

=F k.

De plus si l appartient`a I?,F l est un extension?nie de F k de degr′e s l.

4Michel Vaqui′e https://www.doczj.com/doc/df5440152.html, proposition est une g′e n′e ralisation du r′e sultat de MacLane (cf.[McL 1]Theorem 12.1et [Va 1]Th′e or`e me 1.12)et se d′e montre par r′e currence.En e?et si nous savons que ?k est de la forme F [S k ]avec F corps et S =H μk p ′k φτk k ,alors nous trouvons que pour tout couple (μk ,μl )de valuations successives,?μl est ′e gal `a F k [S l ]o`u F k est le corps F [S k ]/(?l )o`u ?l est un polyn?o me de degr′e s l en S k d′e ?ni par ?l =H μk (q ′k φl ).

Il su?t donc de montrer que pour toute sous-famille admissible simple S (j )de A ,la partie homog`e ne ?μ(j )1

de degr′e 0de l’alg`e bre gradu′e e associ′e e `a la premi`e re valuation μ(j )1est un anneau de polyn?o mes F [S ]en une variable `a coe?cients dans un corps F ,si μ(j )1n’est pas la derni`e re valuation de la famille A .

Si μ(j )1est la premi`e re valuation μ1de la famille A ,c’est-`a -dire pour j =1,nous avons ?μ1qui est ′e gal `a κν[S 1],avec S 1=H μ1 p ′1φ1τ1 ,o`u τ1=[Γμ1:Γν].Si j ≥2?μ(j )1est de la forme ?A [S ]o`u ?A est l’anneau associ′e `a la partie continue C (j ?1)de la sous-famille S (j ?1).L’anneau ?A est isomorphe `a ?μl /(?k )o`u (μk ,μl )est un couple de valuations successives de A appartenant `a C (j ?1),et nous en d′e duisons par r′e currence sur j que c’est bien un corps.

Remarque 1.2.Nous avons montr′e de plus que si μk est la premi`e re valuation μ(j )1d’une sous-

famille simple S (j ),et si nous notons F (j )0le corps tel que ?μk soit ′e gal `a F (j )0[S ],alors F k est une extension alg′e brique ?nie de F (j )0de degr′e s k .En e?et nous avons S =H μk p ′k φk τk et le corps F k est ′e gal `a ?μk /(?l )o`u ?l =H μk (q ′l φl )avec φl =φk τk s k +...+g 0.

Gr?a ce `a la proposition pr′e c′e dente nous pouvons ′e tudier le degr′e de l’extension F m /F k pour deux valuations μk et μl appartenant `a la m?e me sous-famille simple de A .Nous voulons maintenant ′e tudier ce qui se passe quand nous consid′e rons deux valuations n’appartenant pas `a la m?e me sous-famille simple.Soit A = μl l ∈I une famille admissible de valuations de K [x ],r′e union des sous-familles simples S (j )= μ(j )1,...,μ(j )n j ;(μ(j )α)α∈A (j ) ,pour j parcourant J .Pour toute valuation μ(j )k de la sous-

famille S (j )nous notons Γ(j )k ,F (j )k ,s (j )k ,r (j )k et τ(j )k respectivement le groupe des valeurs,le corps

et les entiers d′e ?nis pr′e c′e demment associ′e s `a la valuation.

Nous d′e ?nissons aussi le groupe Γ(j )0et le corps F (j )0de la mani`e re suivante.Si j =1,alors

nous posons Γ(j )0=Γνet F (j )0=κν,et si j ≥2nous posons Γ(j )0=ΓA (j ?1)groupe des valeurs des

valuations μ(j ?1)αappartenant `a la partie continue de la sous-famille simple pr′e c′e dente S (j ?1)et F (j )0=?A (j ?1)corps associ′e aux valuations μ(j ?1)α.

D′e ?nition.Nous appelons saut d’ordre j ?1de la famille admissible A le nombre rationnel s (j ?1)(A )=s (j ?1)>1d′e ?ni par:

deg φ(j )1

=s (j ?1)(A ).deg φ(j ?1)α,o`u φ(j )1est le polyn?o me-cl′e limite d′e ?nissant la valuation μ(j )1et o`u φ(j ?1)αest un polyn?o me-cl′e associ′e `a la famille continue C (j ?1).

Si la famille admissible A est d’ordre ?ni N ,c’est-`a -dire pour J ={1,...,N },nous appelons saut total de la famille le nombre rationnel s tot =s tot (A )d′e ?ni par:

s tot (A )=N j =2

s (j ?1)(A ).

Remarque 1.3.Si nous supposons que l’ensemble des valeurs Λ(j ?1)= γ(j ?1)α|α∈A (j ?1) admet

une borne sup′e rieure,alors nous savons que le d′e veloppement du polyn?o me-cl′e limite φ(j )1selon les puissances de φ(j ?1)α

est de la forme φ(j )1= φ(j ?1)α s +g s ?1,α φ(j ?1)α s ?1+...+g 0,α,pour tout αsu?samment grand dans A (j ?1)(cf.[Va 2]Th′e or`e me 3.7).

Nous en d′e duisons que le saut d’ordre j ?1est un entier,s (j ?1)(A )=s .

D′e faut5

Proposition1.2.Le degr′e du polyn?o me-cl′eφ(j)

k associ′e`a la valuationμ(j)

k

,avec1≤k≤n j et

j∈J,est′e gal`a:

degφ(j)

k

= Γ(j)k?1:Γν F(j)k?1:κν j?1 u=1s(u).

De m?e me le degr′e du polyn?o me-cl′eφ(j)αassoci′e`a une valuationμ(j)α,avecα∈A(j)j∈J,est ′e gal`a:

degφ(j)α= ΓA(j):Γν ?A(j):κν j?1 u=1s(u).

Preuve.D’apr`e s ce qui pr′e c`e de,nous voyons que si(μ(j)

k ,μ(j)

l

)est un couple de valuations succes-

sives appartenant`a la sous-famille S(j),avecμ(j)

k

dans la partie continue,nous avons l’′e galit′e:

degφ(j)

l

= Γ(j)k:Γ(j)k?1 F(j)k:F(j)k?1 degφ(j)k,

o`uΓ(j)

k?1et F(j)

k?1

sont bien d′e?nies pour toute valuationμ(j)

k

,1≤k≤n j.

Nous en d′e duisons par r′e currence sur k que pour toute valuationμ(j)

l appartenant`a la partie

discr`e te de la sous-famille simple S(j),nous avons l’′e galit′e:

degφ(j)

l

= Γ(j)l?1:Γ(j)0 F(j)l?1:F(j)0 degφ(j)1,

et pour toute valuationμ(j)αappartenant`a la partie continue de la sous-famille simple S(j),nous avons l’′e galit′e:

degφ(j)α= ΓA(j):Γ(j)0 ?A(j):F(j)0 degφ(j)1.

Nous trouvons le r′e sultat en faisant une r′e currence sur j,en utilisant les′e galit′e sΓA(j?1)=Γ(j)0

et?A(j?1)=F(j)

et la d′e?nition des nombres s(u).

Soit L une extension alg′e brique monog`e ne de K,c’est-`a-dire de la forme L=K(θ)=K[x]/(P), avec P(x)polyn?o me unitaire de degr′e d=[L:K].Alors tout prolongementμ`a L d’une valuation νde K correspond`a une pseudo-valuation?μde K[x]dont le socle P={f∈K[x]|?μ(f)=+∞} est′e gal`a l’id′e al(P)de K[x].Nous appelons famille admissible associ′e e`aμla famille admissible associ′e e`a la pseudo-valuation?μet nous la notons A(μ).

Nous notons e(μ/ν)l’indice de rami?cation,e(μ/ν)=[Γμ:Γν],et f(μ/ν)le degr′e de l’extension r′e siduelle,f(μ/ν)=[κμ:κν].

Corollaire.Soit A(μ)la famille admissible associ′e e au prolongementμde la valuationνde K. Nous avons alors l’′e galit′e:

[L:K]=e(μ/ν)f(μ/ν)s tot A(μ) .

En particulier,siμest l’unique prolongement deν`a L,le d′e faut de l’extension(L,μ)/(K,ν) est′e gal au saut total de la famille admissible A(μ).

Preuve.Si?μest une pseudo-valuation de K[x]de socle(P),la famille admissible associ′e e A est

compl`e te,et la derni`e re valuation?μ=μ(j)

k

de A est une valuation augment′e e ou une valuation

augment′e e limite associ′e e au polyn?o meφ(j)

k ′e gal`a P et`a la valeurγ(j)

k

′e gale`a+∞.

Il su?t alors de v′e ri?er que nous avonsΓ(j)

k?1=Γμet F(j)

k?1

=κμpour d′e duire le r′e sultat de la

proposition pr′e c′e dente(cf.[McL2]Theorem9.1et[Va1]Proposition2.7et Proposition2.8).

6Michel Vaqui′e

2Polygone de Newton

Soit P un polyn?o me irr′e ductible s′e parable unitaire appartenant`a K[x],et soit L l’extension alg′e brique de K d′e?nie par P,c’est-`a-dire L=K[x]/(P).Si nous choisissons une racineθde P dans K sep,une cloture s′e parable de K?x′e e,alors nous avons L sous-corps de K sep isomorphe au corps K(θ).

Alors tout prolongementζde la valuationν`a l’extension L de K d′e?nit une pseudo-valuation ?ζde K[x],de socle P=(P)et pour tout polyn?o me f de K[x]nous avons?ζ(f)=ζ f(θ) .Nous appelons A(ζ)= μi i∈I la famille admise de valuations de K[x]associ′e e`a la pseudo-valuation?ζ, famille d′e?nie`a′e quivalence pr`e s.

Nous voulons d′e terminer l’ensemble V des valuationsζde L qui prolongentν,c’est-`a-dire l’ensemble E P des pseudo-valuations?ζappartenant`a E(K[x],ν)qui ont pour socle l’id′e al P=(P). C’est′e quivalent`a d′e terminer l’ensemble des familles admises A dans F(K[x],ν)qui sont associ′e es aux pseudo-valuations appartenant`a E P.

Toute pseudo-valuation?ζde E P est une valuation bien d′e?nie de K[x],nous rappelons qu’une valuation ou pseudo-valuationμde E est dite bien d′e?nie siμest soit une valuation augment′e eμ= [μ?;μ(φ)=γ]pour une valuationμ?,soit une valuation augment′e e limiteμ= μα α∈A;μ(φ)=γ pour une famille continue C= μα α∈A(cf.[Va3]Paragraphe1).

Sur l’ensemble E nous avons deux relations d’ordre partielμ≤μ′etμ<<μ′d′e?nies de la mani`e re suivante:

μ≤μ′si et seulement siμ(f)≤μ′(f)pour tout f dans K[x],

μ<<μ′si et seulement si A(μ)est une sous-famille de A(μ′).

Si les deux valuationsμetμ′sont bien d′e?nies,ce que nous supposerons dans la suite,alors nous avonsμ<<μ′si et seulement siμappartient`a la famille A(μ′).

Nous rappelons que si nous avons deux valuationsμetμ′de E qui v′e ri?entμ≤μ′,nous d′e?nissons l’ensemble?Φ=?Φ(μ,μ′)comme l’ensemble des polyn?o mes f de K[x]tels queμ(f)<μ′(f).Si?Φest non vide,c’est-`a-dire pourμ=μ′,nous notons d le degr′e minimal d’un polyn?o me appartenant`a cet ensemble et nous posons

Φ=Φ(μ,μ′)= φ∈K[x]|μ(φ)<μ′(φ),degφ=d etφunitaire ,

et tout polyn?o me appartenant`aΦest un polyn?o me-cl′e pourμ.

La relationμ<<μ′entraine la relationμ≤μ′.R′e ciproquement nous avons le r′e sultat suivant. Lemme2.1.Soientμetμ′deux valuations ou pseudo-valuations bien d′e?nies de E qui v′e ri?ent la relationμ≤μ′.Alors soit nous avonsμ<<μ′,soit nous pouvons′e crire la valuationμsous la formeμ=[μ?;μ(φ)=γ],respectivementμ= μα α∈A;μ(φ)=γ ,et il existe un polyn?o me-cl′eφ′′pourμavec degφ′′=degφet une valuation augment′e eμ′′=[μ;μ′′(φ′)=γ′] qui v′e ri?eμ′′<<μ′,dans ce cas nous avons encoreμ′′=[μ?;μ′′(φ′′)=γ′′],respectivement μ′′= μα α∈A;μ′′(φ′′)=γ′′ .

Preuve.Nous consid′e rons d’abord le cas o`uμest une valuation augment′e eμ=[μ?;μ(φ)=γ], avecμ?qui n’est pas la valuationνde K,alors nous avonsμ?<<μ′,c’est-`a-direμ?est une des valuations de la famille admise A= μi i∈I associ′e e`aμ′,c’est-`a-dire est de la formeμ(j)i.Nous avonsμ?≤μ≤μ′,avecμ?=μ,par cons′e quent les ensemblesΦ=Φ(μ?,μ)etΦ′=Φ(μ?,μ′) sont′e gaux(cf[Va3]Lemme1.3).Le polyn?o me-cl′eφappartient`aΦet tout successeur de la valuationμ?dans la famille A est d′e?ni`a partir d’un polyn?o me appartenant`aΦ′.

Supposons que nous ayons l’′e galit′eγ=μ(φ)=μ′(φ):

-i)L’ensemble?Φ(μ,μ′)est vide alors nous avonsμ=μ′.

-ii)L’ensemble?Φ(μ,μ′)est non vide et le degr′e minimal d’un polyn?o me f dans?Φ(μ,μ′)est strictement plus grand que le degr′e deφ,alors nous avonsμ=μ(j)i+1etμappartient`a A,d’o`u μ<<μ′.

D′e faut7 -iii)L’ensemble?Φ(μ,μ′)est non vide et le degr′e minimal d’un polyn?o me de?Φ(μ,μ′)est′e gal au degr′e deφ,alorsΦ(μ,μ′)est′e gal`a l’ensemble desψdansΦ(μ?,μ′)tels queμ′(ψ)>μ′(φ).Si l’ensemble des valeursΛ= μ′(ψ),ψ∈Φ(μ,μ′) n’admet pas de plus grand′e l′e ment alors la valu-ationμappartient`a une sous famille continue de A et nous avonsμ<<μ′.Si l’ensembleΛadmet un plus grand′e l′e mentλ,la valuationμ′′cherch′e e est la valuationμ(j)i+1=[μ(j)i;μ(j)i+1(φ(j)i+1)=γ(j)i+1] avecγ(j)i+1=μ′(φ(j)i+1)=λ=γ′′,dans ce cas nous avonsφ′′=φ+h avecμ(h)=γetγ<γ′′.

Supposons que nous ayons l’in′e galit′eγ=μ(φ)<μ′(φ)=γhttps://www.doczj.com/doc/df5440152.html,meφest un polyn?o me-cl′e pour la valuationμnous pouvons d′e?nir la valuation augment′e eμ1=[μ;μ1(φ)=γ1]qui est aussi ′e gale`a la valuation augment′e e[μ?;μ1(φ)=γ1]et qui v′e ri?eμ≤μ1≤μ′avecμ1(φ)=μ′(φ).

Dans ce cas la valuationμn’appartient pas`a la famille A,mais nous d′e duisons de ce qui pr′e c`e de appliqu′e e`a la valuationμ1que nous pouvons prendre pourμ′′soitμ1,soit la valuation μ′′d′e?nie par le polyn?o meφ′′=φ(j)i+1et par la valeurγ′′=γ(j)i+1.En particulier nous avons soit φ′′=φ,soitφ′′=φ+h avecμ?(h)=γ1,d’o`uφ′′μ-′e quivalent`aφ.

Le cas o`uμest une valuation augment′e e associ′e e`a un polyn?o me unitaireφde degr′e un,c’est-`a-dire pourμ?=ν,ou le cas o`uμest une valuation augment′e e limite,μ= μα α∈A;μ(φ)=γ , se d′e montrent de mani`e re identique.

D′e?nition.Nous appelons valuation approch′e e du polyn?o me P de K[x]toute valuation bien d′e?nie μde E(K[x],ν)pour laquelle il existe une pseudo-valuation?ζde E P telle queμ≤?ζet qui v′e ri?e μ(φ)=?ζ(φ)o`uφest le polyn?o me qui d′e?nitμ.Nous disons queμest la valuation approch′e e associ′e e`a la pseudo=valuation?ζde E P.Nous notons VA P l’ensemble des valuations approch′e es de P.

De m?e me nous appelons racine approch′e e du polyn?o me P de K[x]tout polyn?o meφqui d′e?nit une valuation approch′e eμde P et nous notons RA P l’ensemble des racines approch′e es de P. Remarque2.1.Dans la d′e?nition d’une famille admissible A nous avons demand′e que pour toute sous-famille simple S(j)de A,les polyn?o mes-cl′eφ(j)i d′e?nissant la partie discr`e te D(j)de S(j) v′e ri?ent l’in′e galit′e stricte degφ(j)i

Nous pouvons ne pas imposer cette condition sur le degr′e,et seulement demander que pour toute valuationμ(j)i appartenant`a D(j)le poyn?o me-cl′eφ(j)i+1v′e ri?e degφ(j)i≤degφ(j)i+1et ne soit pas μ(j)i-′e quivalent`aφ(j)i.Nous trouvons alors une famille de valuations augment′e es ou augment′e es limites qui v′e ri?e essentiellement les m?e mes propri′e t′e s qu’une famille admissible.

Alors nous pouvons v′e ri?er qu’une valuationμest une valuation approch′e e du polyn?o me P si et seulement si elle appartient`a une telle famille associ′e e`a l’une des pseudo-valuations?ζde E P.

Par d′e?nition une valuation approch′e e est une valuation et non une pseudo-valuation,en par-ticulier toute valuation approch′e e de P est distincte de la pseudo-valuation?ζ`a laquelle elle est associ′e e.

Th′e or`e me2.2.Soitμune valuation bien d′e?nie de E(K[x],ν)et soitφle polyn?o me qui d′e?nit la valuationμ.Alorsμest une valuation approch′e e du polyn?o me P si et seulement si

i)P estμ?-divisible parφsiμest la valuation augment′e eμ=[μ?;μ(φ)=γ]avecμ?=ν, et est A-divisible siμest la valuation augment′e e limiteμ= μα α∈A;μ(φ)=γ , ii)il existe au moins un polyn?o me-cl′eψpour la valuationμ,avecψnonμ-′e quivalent`aφ,qui μ-divise P.

https://www.doczj.com/doc/df5440152.html, condition i)est′e quivalente`a la conditionμ?(P)<μ(P)dans le cas d’une valuation augment′e eμ=[μ?;μ(φ)=γ]et`a la conditionμα(P)<μ(P)pour toutαdans A dans le cas d’une valuation augment′e e limiteμ= μα α∈A;μ(φ)=γ .Dans le cas o`uμ?est la valuationνde K,c’est-`a-dire pourμassoci′e`a un polyn?o me unitaire de degr′e un,la condition i) est suppos′e e toujours v′e ri?′e e.

8Michel Vaqui′e La condition ii)est′e quivalente`a demander que l’image de P dans l’alg`e bre gradu′e e grμK[x]

associ′e e`a la valuationμadmette un diviseur premier distinct de Hμ(φ).

Plus g′e n′e ralement,pour tout un polyn?o me f il existe un polyn?o meμ-inversible e et des polyn?o mes-cl′e s pour la valuationμ,φ1,...,φt,t≥0,nonμ-′e quivalents entre eux et des en-tiers n1,...n t,tels que f soitμ-′e quivalent au produit eφ1n1...φt n t,et cette d′e composition est unique`aμ-′e quivalence pr`e s(cf.[Va3]Corollaire`a la Proposition2.3).Cette d′e composition correspond`a la d′e composition en facteurs irr′e ductibles de l’image Hμ(f)dans l’alg`e bre gradu′e e grμK[x],Hμ(f)=EF n11...F n t t,et au choix pour chaque F j d’un polyn?o me de degr′e minimalφj avec Hμ(φj)=F j.

Pour d′e montrer ce th′e or`e me nous allons introduire la notion de polygone de Newton(cf. [McL2]Paragraphe5ou[Va4]Paragraphe5).

Soitμune valuation de K[x],si f etφsont deux polyn?o mes nous appelons ordre deμ-divisibilit′e de f parφle plus grand entier n tel queφnμ-divise f.Rappelons qu’un polyn?o meφest ditμ-minimal si tout polyn?o me fμ-divisible parφv′e ri?e deg f≥degφ.Nous d′e?nissons le d′e veloppement de f selon les puissances deφpar

f=f mφm+...+f1φ+f0,

o`u deg f j

D′e?nition.Le polygone de Newton associ′e aux polyn?o mes f etφet`a la valuationμest le sous-espace de R+×ˉΓd′e?ni comme l’enveloppe convexe de l’ensemble (k,δ)|δ≥μ(f k),0≤k≤m . Nous le notons PN(f;μ;φ).

La donn′e e du polygone de Newton PN est′e quivalente`a la donn′e e suivante:

-une suite?nie d’entiers:0=a0

-une suite?nie de valeurs dansˉΓ:δ1>...>δr.

Les sommets du polygone sont les couples a t,μ(f a t) ,0≤t≤r,etδt est la pente de la face F t comprise entre les sommets a t?1,μ(f a t?1) et a t,μ(f a t) ,et nous posonsδ0=+∞et δr+1=?∞,c’est-`a-direδr+1<δpour toutδdansˉΓ.

Plus pr′e cis′e ment,pour tout k,0≤k≤m,nous avons l’in′e galit′e:

μ(f k)+kδt≥μ(f a

t?1)+a t?1δt=μ(f a

t

)+a tδt,

avec pour ka t l’in′e galit′e stricte:

μ(f k)+kδt>μ(f a

t?1)+a t?1δt=μ(f a

t

)+a tδt.

Lemme2.3.Soitφun polyn?o meμ-minimal,alors pour tout polyn?o me f,nous avons l’′e galit′e

μ(f)=inf μ(f jφj ;0≤j≤m .

De plus,si n est l’ordre deμ-divisibilit′e de f parφnous avons

μ(f)=μ(f nφn)<μ(f jφj pour tout j

https://www.doczj.com/doc/df5440152.html,me le polyn?o meφestμ-minimal,il en est de m?e me pour toutφj,j≥1,par cons′e quent si nous′e crivons la division euclidienne f=qφj+r de f parφj,nous avonsμ(r)≥μ(f)avec μ(r)>μ(f)si et seulement si f estμ-divisible parφj,c’est-`a-dire si l’ordre deμ-divisibilit′e de f parφest sup′e rieur ou′e gal`a j.

Soit a le plus petit entier,0≤a≤m,tel queμ(f aφa)soit′e gal`a inf μ(f jφj ;0≤j≤m , alors nous avonsμ f a?1φa?1+...+f0 ≥inf μ(f jφj ;0≤j≤a?1 >μ f aφa ,d’o`u μ f aφa =μ f a?1φa?1+...+f0 ≥μ(f).Nous en d′e duisons l’′e galit′eμ f aφa =μ(f),f n’est pasμ-divisible parφa+1et estμ-divisible parφa.

D′e faut9

Nous en d′e duisons de fa?c on imm′e diate le r′e sultat suivant.

Corollaire.Avec les hypoth`e ses pr′e c′e dentes,le couple n,μ(f n) est un sommet du polygone de Newton PN(f;μ;φ),c’est-`a-dire il existe s,0≤s≤r tel que a s=n.

De plus si nous posonsμ(φ)=δ,alors nous avons les in′e galit′e s:δs+1≤δ<δs.

Siφest un polyn?o me-cl′e pour la valuationμ,pour toute valeurγ>δ=μ(φ)nous pouvons d′e?nir la valuation augment′e eμ′=[μ;μ′(φ)].Rappelons que par d′e?nitionφest un polyn?o me μ-minimal et que nous avons

μ′(f)=inf μ(f k)+kγ;0≤k≤m .

Par cons′e quent nous voyons que le polygone de Newton PN(f;μ;φ)joue un r?o le important pour l’′e tude des valuations augment′e es deμassoci′e es`a un polyn?o me-cl′e donn′eφ,et plus partic-uli`e rement la partie du polygone de Newton correspondant aux pentesδi>δ,et nous posons la d′e?nition suivante.

D′e?https://www.doczj.com/doc/df5440152.html, partie principale du polygone de Newton est la partie de PN(f;μ;φ)de pente strictement plus grande queδ=μ(φ),c’est-`a-dire la partie comprise entre les sommets 0,μ(f0) et n,μ(f n) ,o`u n est l’ordre deμ-divisibilit′e de f parφ:

PN(f;μ;φ)+=PN(f;μ;φ)∩ [0,n]×ˉΓ .

Remarque2.3.Si nous′e crivons le polyn?o me f de K[x]sous la forme f=a d x d+...a0,nous pouvons d′e?nir le polygone de Newton PN(f;ν;x)comme l’enveloppe convexe dans R+×ˉΓde l’ensemble (k,δ)|δ≥ν(a k),0≤k≤d .

Dans ce cas nous identi?ons la partie principale du polygone avec le polygone tout entier:

PN(f;ν;x)+=PN(f;ν;x).

Nous voulons′e tendre les d′e?nitions pr′e c′e dentes au cas d’une famille continue C de polyn?o mes et d’un polyn?o me-cl′e limiteφpour la famille C.Rappelons que si C= μα α∈A est une famille continue telle que l’ensemble?Φ(A)= f∈K[x]/μα(f)<μβ(f)?α<βdans A est non vide, et si nous notons d A le degr′e minimal d’un polyn?o me f appartenant`a?Φ(A),nous d′e?nissons l’ensemble

Φ(A)= φ∈K[x]/μα(φ)<μβ(φ)?α<βdans A,degφ=d A etφunitaire ,

et tout polyn?o meφdeΦ(A)est un polyn?o me-cl′e limite pour C.

De plus pour tout f n’appartenant pas`a?Φ(A)nous posonsμA(f)=sup μα(f) ,c’est-`a-dire μA(f)=μα(f)pourαsu?samment grand.Alors pour toutγdansˉΓv′e ri?antγ>μα(φ)pour toutαdans A,nous pouvons d′e?nir la valuation augment′e e limiteμ′= μα α∈A;μ′(φ)=γ par

μ′(f)=inf μA(f k)+kγ;0≤k≤m ,

o`u f=f mφm+...+f0est le d′e veloppement de f selon les puissances deφet o`uμA(f k)est bien d′e?ni car deg f k

D′e?nition.Le polygone de Newton PN f; μα α∈A;φ associ′e au polyn?o me f,`a la famille continue C= μα α∈A et au polyn?o me-cl′e limiteφpour C est le sous-espace de R+×ˉΓd′e?ni comme l’enveloppe convexe de l’ensemble (k,δ)|δ≥μA(f k),0≤k≤m .

Nous notons encore0=a0...>δr les suites d′e?nissant les sommets et les pentes du polygone de Newton,et soit s le plus grand entier tel queδs>μα(φ) pour toutαdans A.

La partie principale du polygone de Newton est la partie de PN f; μα α∈A;φ de pente

strictement plus grande queμα(φ)pour toutα,c’est-`a-dire la partie comprise entre les sommets 0,μ(f0) et a s,μ(f a s) :

PN f; μα α∈A;φ +=PN f; μα α∈A;φ ∩ [0,a s]×ˉΓ .

10Michel Vaqui′e

Nous avons un r′e sultat analogue au lemme2.3pour une famille continue C= μα α∈A,associ′e e aux familles φα α∈A et γα α∈A,et un polyn?o me-cl′e limiteφ.Nous rappelons que nous d′e duisons du th′e or`e me de factorisation,th′e or`e me1.19de[Va1],l’existence pour tout polyn?o me f dans K[x] d’un entier k,avec k degφα

Nous disons qu’un polyn?o me f est A-divisible par un polyn?o me g si et seulement si il existe α0dans A tel que pour toutα≥α0le polyn?o me f estμα-divisible par g.Alors siφest un polyn?o me-cl′e limite pour la famille C,f appartient`a?Φ(A)si et seulement f est A-divisible parφ(cf.[Va1]Proposition1.21).

Nous disons aussi qu’un polyn?o me e est A-inversible,respectivement que deux polyn?o mes f et g sont A-′e quivalents,si et seulement si il existeα0dans A tel que pour toutα≥α0le polyn?o me e estμα-inversible,respectivement les polyn?o mes f et g sontμα-′e quivalents.

D′e?nition.Nous appelons ordre de C-divisibilit′e,ou ordre de A-divisibilit′e du polyn?o me f par le polyn?o me-cl′e limiteφle plus grand entier n tel que f soit A-divisible parφn.

Cet entier n est ind′e pendant du polyn?o me-cl′eφchoisi car tous les polyn?o mes-cl′e s limites pour la famille C sont A-′e quivalents,nous pouvons donc dire que n est l’ordre de C-divisibilit′e de f.De plus,comme tout polyn?o me n’appartenant pas`a?Φ(A)est A-inversible,nous en d′e duisons qu’il existe un polyn?o me e A-inversible tel que

f~

eφn.

A

Lemme2.4.Soit n l’ordre de C-divisibilit′e de f et soit f=f mφm+...+f0le d′e veloppement de f selon les puissances d’un polyn?o me-cl′e limiteφ,alors pour toutαsu?samment grand f est μα-′e quivalent`a f nφn.

Le couple n,μA(f n) est un sommet du polygone de Newton PN f; μα α∈A;φ ,c’est-`a-dire qu’il existe s,0≤s≤r tel que a s=n.De plus nous avonsδs>μα(φ)pour toutαdans A et il existeαavecμα(φ)>δs+1.

Preuve.Soient k0etλ0l’entier et la valeur associ′e s au polyn?o me-cl′e limiteφ,c’est-`a-dire tels que nous ayonsμα(φ)=λ0+k0γαpourαsu?samment grand,et nous avons k0≥1.

Pour toutαnous avonsμα(f)≥inf μα(f jφj);0≤j≤ ,avec′e galit′e si lesμα(f jφj)sont tous distincts,et pourαsu?samment grand nous avonsμα(f jφj)=μA(f j)+j(λ0+k0γα).Comme l’ensemble{γα}n’a pas de plus grand′e l′e ment,nous en d′e duisons qu’il existe un entier n,0≤n≤m tel que nous ayonsμα(f)=μA(f n)+n(λ0+k0γα)<μA(f j)+j(λ0+k0γα)pour j=n,et n est l’ordre de C-divisibilit′e de f parφ.

Nous d′e duisons les r′e sultats concernant le polygone de Newton PN f; μα α∈A;φ des in′e ga-lit′e sμA(f j)+jμα(φ)>μA(f n)+nμα(φ)qui sont valables pour toutαsu?samment grand. Remarque2.4.L’entier k0et la valeurλ0sont ind′e pendants du polyn?o me-cl′e limiteφ,et pour tout polyn?o me f nous avons l’′e galit′e k=nk o,o`u k est l’entier associ′e`a f et n est l’ordre de C-divisibilit′e de f.

Si pour toutαnous′e crivonsφ=g a,αφaα+...+g0,αle d′e veloppement deφselon les puissances de φα,nous avons l’in′e galit′e a≥k0.De plus si nous supposons que l’ensemble des valeurs{γα;α∈A} a une borne sup′e rieureˉγnous avons a=k0et g a,α=1(cf.[Va2]Th′e or`e me3.5).

Soientμune valuation etφun polyn?o me-cl′e pourμ,alors pour tout polyn?o me f et pour toute relation de la forme

(?)f=q lφl+...+q0,

sans faire aucune hypoth`e se sur les polyn?o mes q j nous pouvons d′e?nir un polygone de Newton PN(?)comme l’enveloppe convexe dans R+×ˉΓde l’ensemble (j,δ)|δ≥μ(q j),0≤j≤l .En g′e n′e ral ce polygone d′e pend de l’′e criture(?)choisie,mais nous avons le r′e sultat suivant.

Proposition2.5.Si les polyn?o mes q j apparaissant dans(?)sont tousμ-inversibles,alors le couple n,μ(q n) ,o`u n est l’ordre deμ-divisibilit′e de f parφ,est un sommet du polygone de Newton

D′e faut11

PN(?),et la partie de PN(?)comprise entre les sommets 0,μ(q0) et n,μ(q n) co¨?ncide avec la partie principale du polygone de Newton PN(f;μ;φ)+.

Preuve.Soitγ>δ=μ(φ)et soitμ′la valuation augment′e e associ′e e`aφetγ,μ′[μ;μ′(φ)=γ]. Alors si l’′e criture(?)v′e ri?e q jμ-inversible,nous avons l’′e galit′e

μ(f)=inf μ(q j)+jγ;0≤j≤l ,

(cf.[McL1]Theorem5.2,[Va1]Corollaire`a la Proposition1.3).Nous avons par cons′e quent l’′e galit′e

inf μ(p k)+kγ;0≤k≤m =inf μ(q j)+jγ;0≤j≤l

pour toutγavecδ<γ<+∞,et nous en d′e duisons le r′e sultat.

Dans la suite nous consid`e rerons les polygones de Newton associ′e es au polyn?o me P d′e?nissant une extension L de K?x′e e et nous noterons PNμ(φ),PN C(φ),le polygone de Newton associ′e aux polyn?o mes P etφet`a la valuationμ,respectivement`a la famille continue C= μα α∈A.De m?e me nous noterons PNμ(φ)+et PN C(φ)+les parties principales de ces polygones de Newton. Remarque2.5.Si le polyn?o meφest de degr′e sup′e rieur au degr′e de P,alors le polygone de Newton PNμ(φ)est r′e duit au seul sommet 0,μ(P) ,et si il est de degr′e′e gal`a celui de P,nous avons

P=φ+a0et le polygone de Newton PNμ(φ)a une seule face comprise entre les deux sommets 0,μ(a0) et(1,0).

Nous aurons aussi besoin du r′e sultat suivant,qui est une extension du lemme1.1de[Va1]. Lemme 2.6.Siμ1est une valuation bien d′e?nie,c’est-`a-dire soit une valuation augment′e e [μ;μ1(ψ)=δ],soit une valuation augment′e e limite μα α∈A;μ1(ψ)=δ ,alors pour tout polyn?o me g de K[x],si g estμ1-inversible,il estμ1-′e quivalent`a r o`u r est le reste de la division euclidienne de g par le poyln?o meψqui d′e?nit la valuationμ1.

Preuve.Rappelons que commeψest un polyn?o me-cl′e pour la valuationμ1,nous avons toujours μ1(r)≥μ1(g)avec l’in′e galit′e stricteμ1(r)>μ1(g)si et seulement si g estμ1-divisible parψ(cf. [Va1]Lemme1.1).

Nous supposons que la valuationμ1est une valuation augment′e e,le cas d’une valuation aug-ment′e e limite se d′e montre de mani`e re similaire.Soit g=a sψs+...+a1ψ+a0le d′e veloppement de g selon les puissances deψ,avec r=a0.Par hypoth`e se il existe un polyn?o me h tel que hg soitμ1-′e quivalent`a1,c’est-`a-dire tel queμ1(hg?1)>μ1(hg)=μ1(1)=0.Si nous avons μ1(hg?1)=μ(hg?1)alors hg estμ-′e quivalent`a1,par cons′e quent g n’est pasμ-divisible parψetμ1(g)=μ(g)et le r′e sultat est une cons′e quence du lemme1.4de[Va1].

Si au contraire nous avonsμ1(hg?1)>μ(hg?1),alors nous pouvons choisirδ′avecμ(ψ)<δ′<δ=μ1(ψ)tel que nous ayons encoreμ′(hg?1)>μ′(1)=0o`uμ′est la valuation augment′e e μ′=[μ;μ′(ψ)=δ′].Par cons′e quent g estμ′-inversible,donc n’est pasμ′-divisible parψet nous avonsμ(r)=μ(a0)=μ′(g).Commeδ′<δ,nous d′e duisons alors le r′e sultat des′e galit′e s μ′(g)=inf μ(a j)+jδ′;0≤j≤s etμ1(g)=inf μ(a j)+jδ;0≤j≤s .

Preuve du th′e or`e me.Montrons d’abord que siμest une valuation approch′e e du polyn?o me P,elle v′e ri?e les conditions i)et ii)du th′e or`e me.Par hypoth`e se,il existe alors une pseudo-valuation?ζdans E P telle queμ≤?ζetγ=μ(φ)=?ζ(φ).

Siμest un valuation augment′e e,μ=[μ?;μ(φ)=γ],commeμ?est une valuation,nous avonsμ?(P)<+∞,d’o`u P appartient`a?Φ(μ?,?ζ)et par cons′e quent appartient`a?Φ(μ,?ζ)d’apr`e s le lemme1.3de[Va3],nous en d′e duisons que P estμ?-divisible par le polyn?o me-cl′eφ.Siμest une valuation augment′e e limiteμ= μα α∈A;μ(φ)=γ ,nous montrons de la m?e me mani`e re que pour toutαnous avonsμα(P)<μ(P),par cons′e quent P est A-divisible par le polyn?o me-cl′e limiteφ.

Si la condition ii)n’′e tait pas v′e ri?′e e pour la valuationμ,le polyn?o me P seraitμ-′e quivalent `a un produit eφn,avec eμ-inversible et n≥0.Nous aurions alors?ζ(P?eφn)≥μ(P?eφn)>μ(eφn)=?ζ(eφn),d’o`u l’′e galit′e?ζ(P)=?ζ(eφn),ce qui est impossible car?ζ(eφn)<+∞.

12Michel Vaqui′e Pour montrer la r′e ciproque,nous allons faire une r′e currence descendante sur le degr′e du polyn?o me φ.Plus pr′e cis′e ment nous allons montrer que si μest une valuation bien d′e ?nie as-soci′e e `a un polyn?o me φde degr′e d qui v′e ri?e les conditions i)et ii)du th′e or`e me,il existe une nouvelle valuation bien d′e ?nie μ′associ′e e `a un polyn?o me φ′de degr′e d ′>d qui v′e ri?e encore les conditions i)et ii)du th′e or`e me et telle que nous ayons μ≤μ′et μ(φ)=μ′(φ).En fait nous allons construire la valuation μ′comme valuation augment′e e,μ′=[μ1;μ′(φ′)]avec μ1=μou μ1valua-tion augment′e e pour la valuation μ,ou comme valuation augment′e e limite,μ′= μα α∈A ;μ′(φ′) avec μα α∈A famille simple continue o`

u chaque μαest une valuation augment′e e pour μ.Si nous avons deg φ′=d ′=deg P ,alors φ′est ′e gal `a P ,μ′est une des pseudo-valuations ?ζ

appartenant `a E P et nous trouvons directement que μest une valuation approch′e e du polyn?o me P .Si nous avons l’in′e galit′e deg φ′=d ′

.Nous consid′e rons la d′e composition de P en facteurs μ-irr′e ductibles,P ~μeφn 00φn 11...φn t t ,avec φ0=φet les φj sont des polyn?o mes-cl′e s pour μnon μ-′e quivalents entre eux,et n 0≥0et n j ≥1

pour j =1,...,t ,et par hypoth`e se nous avons t ≥1.

Pour tout j =1,...,t nous consid′e rons l’ensemble Ψj des polyn?o mes-cl′e s ψpour μqui sont μ-′e quivalents `a φj ,en e?et dans la d′e composition de P en facteurs μ-irr′e ductibles nous pouvons remplacer φj par n’importe quel polyn?o me ψappartenant `a Ψj .Un polyn?o me ψappartient `a Ψj si et seulement si nous avons ψ=φj ?h avec h v′e ri?ant deg h μ(φj ).Consid′e rons le polyn?o me-cl′e φ1et l’ensemble Ψ1.Au polyn?o me φ1et `a la valuation μnous pouvons associer le polygone de Newton PN μ(φ1),qui est d′e termin′e par le d′e veloppement de P

selon les puissances de φ1,P =q m φm 1+...+q 0.Nous avons associ′e es `a PN μ(φ1)la suite d’entiers

0=a 0...>δr correspondant aux pentes des faces.D’apr`e s le corollaire au lemme 2.3le couple n 1,μ(q n 1) est un sommet du polygone PN μ(φ1),et comme nous avons n 1>0la partie principale PN μ(φ1)+du polygone est non vide et il existe au moins une face de pente δ>μ(φ1).Si nous choisissons une de ces faces de pente δ=δk ,comprise entre les sommets a k ?1,μ(q a k ?1) et a k ,μ(q a k ) ,0

P ~μ1e ′φn ′

1g ,o`u e ′est un polyn?o me μ1-inversible,o`u n ′=a k ?1≥0et o`u g est un polyn?o me non μ1-inversible d’apr`e s le lemme 2.6et non μ1-divisible par φ1.Nous en d′e duisons que la valuation augment′e e μ1v′e ri?e la condition i),car P est μ-divisible par φ1,et la condition ii),car g admet au moins un polyn?o me-cl′e ψnon μ1-′e quivalent `a φ1comme μ1-diviseur.

Ainsi,s’il existe un polyn?o me-cl′e φj parmi les μ-diviseurs de P avec deg φj >deg φ,nous pouvons prendre pour valuation bien d′e ?nie μ′la valuation augment′e e μ′=[μ;μ′(φ′)=δ′],o`u φ′est le polyn?o me-cl′e φj et o`u δ′est une des pentes de la partie principale PN μ(φj )+du polygone de Newton associ′e `a φj .

Supposons que tous les polyn?o mes-cl′e s φj apparaissant comme facteurs μ-irr′e ductibles de P aient pour degr′e d =deg φ,et comme pr′e c′e demment nous en choisissons un φ1et nous consid′e rons l’ensemble Ψ1.A tout polyn?o me ψdans Ψ1nous pouvons associer son degr′e d 1,la valeur γ1=μ(ψ)et n 1l’ordre de μ-divisibilit′e de P par ψ,ces trois valeurs ne d′e pendent que de l’ensemble Ψ1et par hypothese nous avons d 1=deg φ.Au polyn?o me ψnous associons aussi son polygone de Newton PN μ(ψ)et sa partie principale PN μ(ψ)+=PN μ(ψ)∩ [0,n 1]×ˉΓ ,et nous voulons ′e tudier PN μ(ψ)+quand ψparcourt Ψ1.

Soient ψet ψ′deux polyn?o mes appartenant `a Ψ1,en particulier nous pouvons ′e crire ψ′=ψ?h avec deg h μ(ψ)=γ1,et soient les d′e veloppements de P selon les puissances

D′e faut13

deψet deψ′,c’est-`a-dire respectivement

P=q mψm+...+q0et P=q′mψ′m+...+q′0.

Nous consid′e rons les parties principales des polygones de Newton associ′e s PNμ(ψ)+et PNμ(ψ′)+, d′e termin′e s respectivement par les suites

0=a0...>δs>γ1pourψ,

0=a′0...>δ′s′>γ1pourψ′.

Nous d′e duisons du lemme2.3que commeψetψ′sont des polyn?o mesμ-minimaux nous avons

l’′e galit′eμ(P)=μ(q n

1)+n1γ1=μ(q′n

1

)+n1γ1,par cons′e quent nous avonsμ(q n

1

)=μ(q′n

1

),c’est-

`a-dire que le dernier sommet n1,μ(q n1) de la partie principale du polygone de Newton PNμ(ψ)+ ne d′e pend pas du polyn?o meψdeΨ1.

Nous choisissons un polyn?o me-cl′eψappartenant`aΨ1,nous appelons comme pr′e c′e demment δ1la premi`e re pente du polygone de Newton associ′e PNμ(ψ).Nous d′e?nissons alors la valuation augment′e eμ1=[μ;μ1(ψ)=δ1].

Comme nous avons suppos′e degψ=degφ,pour tous les polyn?o mes q j apparaissant dans le d′e veloppement de P selon les puissances deψnous avonsμ(q j)=μ1(q j),par cons′e quent les

polygones de Newton associ′e s aux valuationsμetμ1sont′e gaux,PNμ(ψ)=PNμ

1(ψ).De plus

commeδ1est la premi`e re pente du polygone de Newton PNμ

1(ψ),nous d′e duisons du lemme2.3

que P n’est pasμ1-divisible parψ.

Proposition2.7.Soitψ′un polyn?o me-cl′e pour la valuation augment′e eμ1v′e ri?ant degψ′=degψet tel que P soitμ1-divisible parψ′.Alors le polyn?o meψ′appartient`aΨ1et la partie principale PNμ(ψ′)+du polygone de Newton associ′e`aψ′co¨?ncide avec la partie principale PNμ(ψ)+du polygone de Newton associ′e`aψentre les sommets a1,μ(q a1) et n1,μ(q n1) ,est au dessus de PNμ(ψ)+entre 0,μ(q0) et a1,μ(q a1) et son premier sommet 0,μ(q′0) est strictement au dessus de celui de PNμ(ψ)+.

Plus pr′e cis′e ment si nous appelons encore0=a0...>δs>γ1et 0=a′0...>δ′s′>γ1les suites associ′e es`a PNμ(ψ)+et`a PNμ(ψ′)+, nous avons s′=s+t avec t≥0,a′j+t=a j pour1≤j≤s,δ′j+t=δj pour2≤j≤s,δ′1+t≥δ1et μ(q′0)>μ(q0).Nous pouvons aussi remarquer que comme P estμ1-divisible parψ′,les polyn?o mes ψetψ′ne sont pasμ1-′e quivalents.

Preuve de la proposition.Siψ′est un polyn?o me-cl′e pour la valuation augment′e eμ1=[μ;μ1(ψ)=δ1]nonμ1-′e quivalent`aψet de m?e me degr′e queψ,nous avonsψ′=ψ?h avec deg h

Soitδv′e ri?antδ1≥δ>γ1,alors les valuations augment′e esμ′=[μ;μ′(ψ)=δ]etμ′′= [μ;μ′′(ψ′)=δ]sont′e gales(cf.[Va2]Proposition1.2),par cons′e quent nous avons l’′e galit′e μ′(P)=inf μ(q j)+jδ;0≤j≤m =inf μ(q′j)+jδ;0≤j≤m ,

o`u P=q mψm+...+q0et P=q′mψ′m+...+q′0sont les d′e veloppements de P selon les puissances deψet deψ′.Nous en d′e duisons l’′e galit′e entre les parties des polygones de Newton PNμ(ψ)et PNμ(ψ′)correspondant`a des pentesδv′e ri?antδ1>δ>γ1.En particulier nous en d′e duisons l’existence de t≥0tel que s′=s+t,a′j+t=a j etδ′j+t=δj pour2≤j≤s.De plus,pour toutδ

avec inf(δ1,δ′1+t)>δ>δ2=δ′2+t,nous avons l’′e galit′eμ′(P)=μ(q a

1)+a1δ=μ(q′

(

a′1+t)+a′1+tδ,

d’o`u a′1+t=a1.

Si nous avionsδ1>δ′1+t,alors pour toutδavecδ1>δ>δ′1+t nous aurions l’′e galit′eμ′(P)=

μ(q a

1)+a1δ=μ(q′

a′

t

)+a′tδ,ce qui est impossible car a′t

Par hypoth`e se P estμ1-divisible par le polyn?o meμ1-minimalψ′,alors comme q′0est le reste de la division euclidienne de P parψ′nous avons l’in′e galit′e stricteμ1(q′0)>μ1(P),c’est-`a-dire μ(q′0)>μ(q0).Par cons′e quent,si nous avonsδ1=δ′1+t,nous devons avoir t≥1et0

14Michel Vaqui′e Suite de la preuve du th′e or`e me.A tout polyn?o meψappartenant`aΨ1nous associons la valeur λ(ψ)=μ(q0(ψ)),o`u q0=q0(ψ)est d′e?ni par le d′e veloppement de P selon les puissances deψ, P=q mψm+...+https://www.doczj.com/doc/df5440152.html,me P est ir′e ductible,pour deg P>degψnous avons toujours q0=0,par cons′e quentλ(ψ)=+∞et nous d′e?nissons le sous-ensembleΛ1deˉΓparΛ1= λ(ψ)/ψ∈Ψ1 .

Si l’ensembleΛ1a un plus grand′e l′e mentˉλ,nous choisissonsψdansΨ1avecλ(ψ)=ˉλ. Nous d′e duisons alors de la proposition2.7que tout polyn?o me-cl′eφ′pour la valuation augment′e e μ1=[μ;μ1(ψ)=δ1]quiμ1-divise P est de degr′e degφ′>degψ.Nous trouvons alors comme

pr′e c′e demment que pour toute penteδ′de la partie principale du polygone de Newton PNμ

1(ψ′),

la valuation augment′e eμ′=[μ1;μ′(φ′)=δ′]satisfait les conditions i)et ii)du th′e or`e me avec degφ′>degφ.

Supposons maintenant que l’ensembleΛ1n’a pas de plus grand′e l′e ment.Nous choisissons un polyn?o meψappartenant`aΨ1tel que l’indice a1,0

Ψ?1= ψ′/ψ′polyn?o me-cl′e pourμ1etψ′|μ1P .

Alors d’apr`e s la proposition2.7pour tout polyn?o meψ′appartenant`aΨ?1les parties principales PNμ(ψ)+et PNμ(ψ′)+des polygones de Newton associ′e s respectivement`aψetψ′ont m?e me nombre de faces,co¨?ncident sur[a1,a s]×ˉΓet de plus a1,μ(q a1) est un sommet commun aux deux polygones de Newton.Nous d′e?nissons aussi le sous-ensembleΛ?1deΛ1par:

Λ?1= λ(ψ′)=μ(q0(ψ′))/ψ′∈Ψ?1 .

L’ensembleΛ?1n’a pas de plus grand′e l′e ment et nous pouvons′e crireΛ?1={λα/α∈A}o`u A est un ensemble totalement ordonn′e tel queλα<λβpourα<βdans A.Pour toutαdans A nous choisissons un polyn?o meψαdansΨ?1avecλ(ψα)=λα.Nous notonsγαla pente de la premi`e re

face du polygone de Newton PNμ(φα)associ′e`aφα,nous avons l’′e galit′eλα=μ(q a

1)+a1γα,et

nous d′e?nissons la valuation augment′e eμα=[μ;μα(φα)=γα].

La famille C= μα α∈A est une famille simple continue de valuations augment′e es,et nous d′e?nissons l’ensemble?Φ(A)={f∈K[x]/μα(f)<μβ(f)pour toutα<βdans A}.Par construction nous avonsμα(P)=λα,le polyn?o me P appartient`a?Φ(A)et par cons′e quent P est A-divisible par tout polyn?o me-cl′e limiteφ′associ′e`a la famille C.Rappelons qu’un polyn?o meφ′est un polyn?o me-cl′e limite siφ′est un polyn?o me appartenant`a?Φ(A)de degr′e minimal et unitaire.

Nous voulons montrer queφ′est de degr′e d′>d=degφ=degφα,pour cela il su?t de v′e ri?er qu’il n’existe pas de polyn?o me unitaireψ′avec degψ′=d appartenant`a?Φ(A).Supposons qu’il existe un tel polyn?o meψ′,alors nous d′e duisons de l’in′e galit′eμα(ψ′)<μβ(ψ′)que pour toutαdans A,ψ′est un polyn?o me-cl′e pour la valuationμαet nous pouvons′e crireψ′sous la forme ψ′=ψα+hαavecμ(hα)=γαet deg hα

Nous choisissons un polyn?o me-cl′e limiteφ′pour la famille C et nous consid′e rons le polygone de Newton PN C(φ′)d′e?ni`a partir du d′e veloppement de P selon les puissances deφ′.Alors pour toute penteδ′d’une face de la partie principale PN C(φ′)+du polygone de Newton,nous pouvons d′e?nir la valuationaugment′e e limiteμ′= μα α∈A;μ′(φ′)=δ′ ,et nous v′e ri?ons que la valuation bien d′e?nieμ′satisfait encore les conditions i)et ii)du th′e or`e me.

Pour tout polyn?o me irr′e ductible unitaire P de K[x]et pour toute valuation bien d′e?nieμde E(K[x],ν)d′e?nie par un polyn?o meφ,nous pouvons d′e?nir l’ensemble B P(μ)des pseudo-valuations ?ζappartenant`a E

P

v′e ri?antμ≤?ζetμ(φ)=?ζ(φ),et nous notons b P(μ)le cardinal de cet ensemble.

D′e faut 15Par d′e ?nition μest une valuation approch′e e de P si et seulement si l’ensemble B P (μ)est non vide et b P (μ)est le nombre de pseudo-valuations de E P auxquelles μest associ′e e.

Comme pr′e c′e demment nous ?xons un polyn?o me irr′e ductible unitaire P de K [x ]et soit μune valuation approch′e e de P d′e ?nie par le polyn?o me φ,μ[μ?;μ(φ)=γ]ou μ= μα α∈A ;μ(φ)=γ ,et C = μα α∈A .

Soit μ′=[μ;μ′(φ′)=γ′]une valuation augment′e e d′e ?nie par un polyn?o me-cl′e φ′v′e ri?ant deg φ′≥deg φet non μ-′e quivalent `a φ.Nous avons alors le r′e sultat suivant.

Lemme 2.8.L’ensemble B P (μ′)est le sous-ensemble de B P (μ)constitu′e des pseudo-valuations ?ζv′e ri?ant ?ζ

(φ′)=μ′(φ′)=γ′.Preuve.Si ?ζappartient `a B P (μ′),nous avons μ′≤?ζet ?ζ(φ′)=μ′(φ′)=γ′.Par cons′e quent nous avons aussi μ≤?ζet ?ζ(φ)=μ′(φ)=μ(φ).

R′e ciproquement si ?ζest une pseudo-valuation v′e ri?ant μ≤?ζet γ′≤?ζ(φ′),la valuation augment′e e μ′associ′e e au polyn?o me φ′et `a la valeur γ′v′e ri?e aussi μ′≤?ζ

.De l’inclusion B P (μ′)?B P (μ)pour μ′valuation augment′e e pour la valuation μet du fait que les ensembles B P (μ)sont ?nis,nous d′e duisons que pour toute famille simple continue C = μα α∈A il existe α0tel que les ensembles B P (μα)sont ′

e gaux pour α≥α0.Nous pouvons d′e ?nir alors l’ensemble B P (C )par B P (C )= B P (μα)=B P (μα)pour αsu?samment grand.

Nous voulons pr′e ciser comment se comportent les ensembles B P (μ)quand nous passons de la valuation approch′e e μde P aux valuations augment′e es μ′pour μqui sont encore des val-uations approch′e es de P .Nous consid′e rons la d′e composition de P en facteurs μ-irr′e ductibles,P ~μeφn 00φn 11...φn t t ,avec φ0=φet les φj sont des polyn?o mes-cl′e s pour μnon μ-′e quivalents entre eux,et n 0≥0et n j ≥1pour j =1,...,t ,et nous appelons n l’ordre de μ?-divisibilit′e ou de C -divisibilit′e de P par φ.Nous d′e duisons alors du th′e or`e me 2.2que nous avons n ≥1et t ≥1.Si P est un polyn?o me-cl′e pour la valuation μnous avons t =1,n 0=0et n 1=1,sinon pour tout i =1,...,t nous consid′e rons le polygone de Newton PN μ(φi )associ′e au polyn?o me φi et nous

appelons δ(i )1>...>δ(i )s i les pentes des faces de la partie principale PN μ(φi )+.Nous pouvons alors

d′e ?nir pour tout i =1,...,t et tout j =1,...,s i ,la valuation augment′e e μ(i )j =[μ;μ(i )j (φi )=δ(i )j ]

associ′e e au polyn?o me-cl′e φi et `a la valeur δ(i )

j >μ(φi ).

Proposition 2.9.Si P est un polyn?o me-cl′e pour la valuation μ,l’ensemble B P (μ)contient une seule pseudo-valuation ?ζd′e ?nie par ?ζ=[μ;?ζ

(P )=+∞].Sinon,pour tout i =1,...,t et tout j =1,...,s i ,la valuation μ(i )j est une valuation approch′e e du polyn?o me P ,et l’ensemble B P (μ)est l’union disjointe des ensembles B P μ(i )j .Preuve.Soit μ(i )j la valuation augment′

e e associ′e e au polyn?o me-cl′e φi et `a la valeur δ(i )

j >μ(φi ).Par hypoth`e se φi est un μ-diviseur du polyn?o me P .Si nous ′e crivons P =q m φm i +...+q 0le d′e veloppement de P selon les puissances de φi et si δ(i )j est la pente de la face du polygone de Newton PN μ(φi )comprise entre les sommets a j ?1,μ(q a j ?1) et a j ,μ(q a j ) ,alors P est μ(i )j -′e quivalent `a q a j φa j i +...+q a j ?1φa j ?1i et par cons′

e quent il existe un polyn?o me-cl′e ψpour la valuation μ(i )j non μ(i )j -′

e quivalent `a φi qui μ(i )j -divise P .Nous d′e duisons du th′e or`e me 2.2que la valuation μ(i )j est une valuation approch′

e e de P .Soit ?ζappartenant `a B P (μ),alors nous avons μ≤?ζet nous pouvons d′e ?nir les ensembles ?Φ(μ,?ζ)et Φ(μ,?ζ).Nous d′e duisons de l’′e galit′e μ(φ)=?ζ(φ)que tout polyn?o me-cl′e ψappartenant `a Φ(μ,?ζ)v′e ri?e deg ψ≥deg φet n’est pas μ-′e quivalent `a φ.De plus comme P appartient `a ?Φ(

μ,?ζ),le polyn?o me ψμ-divise P .

Si P est un polyn?o me-cl′e pour μalors nous avons forc′e ment ψ=P et il existe une unique pseudo-valuation ?ζappartenant `a B P (μ)qui est d′e ?nie par ?ζ

=[μ;?ζ(P )=+∞].Sinon,nous pouvons supposer que le polyn?o me-cl′e ψest l’un des φi et si nous posons δ=?ζ

(φi )la valuation augment′e e μ′=[μ;μ′(φi )=δ]est une valuation approch′e e du polyn?o me P associ′e e

16Michel Vaqui′e `a?ζ,c’est-`a-dire?ζappartient`a B P(μ′).La valeurδest′e gale`a la pente d’une des faces de la partie

principale du polygone de Newton PNμ(φi),c’est une cons′e quence de l’in′e galit′eμ′(P)

Il reste`a montrer que les ensembles B P μ(i)j sont disjoints.Si la pseudo-valuation?ζappartient `a B P μ(i)j ,alors nous avons?ζ(φi)=δ(i)j,par cons′e quent les ensembles B P μ(i)j et B P μ(i)k sont disjoints pour j=k.De plus pour l=i,le polyn?o meφl n’est pasμ-divisible parφi,par cons′e quent nous avons?ζ(φl)=μ(φl)pour tout?ζdans B P μ(i)j et comme nous avonsδ(l)k>μ(φl)pour tout k=1,...,s l,la pseudo-valuation?ζn’appartient`a aucun des ensembles B P μ(l)k .

Remarque 2.6.Nous pouvons′e noncer un r′e sultat similaire pour la valuationνde K.Plus pr′e cis′e ment,si nous appelonsδ1>...>δs les pentes des faces du polygone de Newton PN(P;ν;x), nous pouvons d′e?nir pour tout j=1,...,s la valuation augment′e eμj=[ν;μj(x)=δj].Alors chacune des valuationsμj ainsi d′e?nie est une valuation approch′e e de P et l’ensemble E P des pseudo-valuations?ζde E(K[x],ν)de socle(P)est′e gal`a l’union disjointe des ensembles B P(μj).

Nous avons un r′e sultat similaire pour l’ensemble B P(C)associ′e`a une famille continue.Soit C= μα α∈A une famille simple continue de valuations approch′e es de P et soitφun polyn?o me-cl′e limite pour la famille C.Nous consid′e rons le polygone de Newton PN C(φ)associ′e`aφet nous appelonsδ1>...>δs les pentes de la partie principale PN C(φ)+,et nous d′e?nissons pour j=1,...,s la valuation augment′e e limiteμi= μα α∈A;μi(φ)=δi associ′e e au polyn?o meφet `a la valeurδi.

Proposition2.10.Si P est un polyn?o me-cl′e limite pour la famille C,l’ensemble B P(C)contient une seule pseudo-valuation?ζd′e?nie par?ζ= μα α∈A;μi(φ)=+∞ .

Sinon,pour tout i=1,...,s la valuationμi est une valuation approch′e e du polyn?o me P,et l’ensemble B P(C)est l’union disjointe des ensembles B P(μi).

https://www.doczj.com/doc/df5440152.html,me pr′e c′e demment nous v′e ri?ons que les ensembles B P(μi)sont disjoints car si?ζappartient`a B P(μi)nous avons?ζ(φ)=δi,et qu’ils sont inclus dans B P(C)car nous avonsμα≤μi etμα(φα)=μi(φα)=?ζ(φα).

Soit?ζappartenant`a B P(C)et supposons que P n’est pas un polyn?o me-cl′e limite pour la

famille C,alors P est A-divisible par le polyn?o me-cl′e limiteφet la valuation augment′e e limiteμ= μα α∈A;μi(φ)=?ζ(φ) est une valuation approch′e e de https://www.doczj.com/doc/df5440152.html,me pr′e c′e demment nous montrons que les seules valeurs possibles pour?ζ(φ)sont les pentesδi de la partie principale PN C(φ)+du polygone de Newton,par cons′e quent la valuationμest l’une des valuatonsμi.

https://www.doczj.com/doc/df5440152.html, d′e composition de P en facteursμ-irr′e ductibles P~

μeφn00φn11...φn t t est unique

`aμ-′e quivalence pr`e s,mais si nous rempla?c ons un polyn?o meφi par un polyn?o meμ-′e quivalentφ′i distinct deφi,nous pouvons obtenir un polygone de Newton dont la partie principale PNμ(φ′i)+ est di?′e rente de la partie principale PNμ(φi)+de celui associ′e`aφi.Par cons′e quent nous pouvons trouver une autre famille de valuationsμ′(i)

j

,avec1≤j≤s′i,avec′e ventuellement s i=s′i,mais nous d′e duisons de la d′e monstration de la proposition que l’ensemble B P(μ,φi)= s i j=1B P μ(i)j ne d′e pend que de la classe deμ-′e quivalence du polyn?o me-cl′eφi,c’est-`a-dire de son image Hμ(φi) dans l’alg`e bre gradu′e e grμ(K[x]).

De m?e me la partie principale PN C(φ)+du polygone de Newton d′e pend du polyn?o me-cl′e limite φchoisi,mais l’ensemble B P(C)= s i=1B P μi ne d′e pend que de la famille C.

3Cas d’un corps valu′e hens′e lien

Nous voulons d′e crire les valuations approch′e es d’un polyn?o me P,et les polygones de Newton associ′e s dans le cas o`u le corps valu′e(K,ν)est hens′e lien,c’est-`a-dire tel que pour toute extension alg′e brique L de K il existe un unique prolongement deν`a L.

Rappelons que si P un polyn?o me irr′e ductible s′e parable unitaire appartenant`a K[x]et si L est l’extension alg′e brique de K d′e?nie par P,c’est-`a-dire L=K[x]/(P),il existe une bijection entre

D′e faut17 l’ensemble E P des pseudo-valuations?ζappartenant`a E(K[x],ν)ayant pour socle l’id′e al(P)et l’ensemble des valuationsζde L qui prolongentν.Nous allons donc′e tudier ce qui se passe pour

les valuations approch′e esμde P quand l’ensemble E P contient un seul′e l′e ment.

Th′e or`e me3.1.Soit P un polyn?o me irr′e ductible unitaire tel que l’ensemble E P contienne une seule pseudo-valuation?ζ.

Pour toute valuation approch′e eμde P d′e?nie par un polyn?o meφ,la d′e composition de P en facteursμ-irr′e ductibles est de la forme

P~

μ

eψn,

avec e polyn?o meμ-inversible,ψpolyn?o me-cl′e pourμnonμ-′e quivalent`aφet n≥1.De plus siψest di?′e rent de P le polygone de Newton PNμ(ψ)a une seule face de penteδ>μ(ψ). Soit C= μα α∈A une famille simple continue de valuations approch′e es de P,alors si P n’est pas un polyn?o me-cl′e limite pour la famille C,pour tout polyn?o me-cl′e limiteφle polygone de Newton PN C(φ)est′e gal`a sa partie principale et a une seule face.

Preuve.Nous d′e duisons de la proposition2.9que pour toute valuation approch′e eμdu polyn?o me P,il existe un unique polyn?o me-cl′eψpour la valuationμnonμ-′e quivalent`aφquiμ-divise P, c’est-`a-dire t=1etψ=φ1,et que la partie principale PNμ(ψ)+du polygone de Newton associ′e `aψposs`e de une seule face,c’est-`a-dire s1=1.Il reste`a montrer que P n’est pasμ-divisible par le polyn?o meφ,c’est-`a-dire n0,et que le polygone de Newton PNμ(ψ)est′e gal`a sa partie principale, c’est-`a-dire qu’il n’existe pas de face de penteδ≤μ(ψ).

Pour toute famille simple continue de valuations approch′e es C et pour tout polyn?o me-cl′e limite φpour C nous avons toujours P qui est A-′e quivalent`a eφn,avec e polyn?o me A-inversible et n≥1, et de m?e me nous d′e duisons de la proposition2.10que la partie principale du polygone de Newton PN C(φ)+poss`e de une seule face,et il reste`a montrer que le polygone de Newton est′e gal`a sa partie principale.

Nous allons proc′e der par r′e currence sur le degr′e du polyn?o meφd′e?nissant la valuation ap-proch′e eμ,ou des polyn?o mesφαd′e?nissant les valuations approch′e es de la famille simple continue C,le cas degφ=1′e tant une cons′e quence imm′e diate de la remarque2.6.

Premi`e rement nous allons montrer que siμest une valuation approch′e e du polyn?o me P,μ= [μ?;μ(φ)=γ],telle queφsoit le seulμ?-diviseur irr′e ductible de P et telle que le polygone de

Newton PNμ

?(φ)ait une seule face,alors P a un seulμ-diviseur premierψ,avecψpolyn?o me-cl′e

pourμnonμ-′e quivalent`aφ,et le polygone de Newton PNμ(ψ)a une seule face.

Soit P=q mφm+...+q0le d′e veloppement de P selon les puissances deφ,alors le polygone

de Newton PNμ

?(φ)a une seule face si et seulement si il existeδtel que nous ayonsμ?(q0)=

μ?(q m)+mδ≤μ?(q j)+jδpour tout j,et commeμest une valuation approch′e e de P nous avons δ=γ,c’est`a direμ(P)est′e gal`aμ?(q0)=μ?(q m)+mδ.Nous en d′e duisons que P n’est pas μ-divisible parφ,par cons′e quent la d′e composition de P en facteursμ-irr′e ductibles est de la forme

P~

μeψn,avecψnonμ-′e quivalent`aφ.

Nous en d′e duisons aussi que Dφ(P)est′e gal`a m,o`u le degr′e e?ectif enφpour la valuation μ,Dφ(f),d’un polyn?o me f est le plus grand entier j v′e ri?antμ(f)=μ?(f j)+jγ,avec f= f dφd+...+f0d′e veloppement de f selon les puissances deφ(cf.[McL2]§4).Commeψest un polyn?o me-cl′e pour la valuation augment′e eφnous avonsψ=φa+...+h0avecμ(ψ)=aγ=μ?(h0), nous en d′e duisons Dφ(ψ)=a,et comme le degr′e e?ectif est additif nous trouvons m=Dφ(P)= nDφ(ψ)=na.

Soit P=p rψr+...+p0le d′e veloppement de P selon les puissances deψ,alors nous avons l’in′e galit′e r≥n.Nous d′e duisons des d′e veloppements de P selon les puissances respectivement de φet deψ

(m+1)degφ>deg P≥r degψ=ra degφ,

d’o`u na=m≥ra,par cons′e quent nous avons r=n.L’ordre deμ-divisibilit′e de P parψest alors maximal,ce qui entra??ne que le polygone de Newton PNμ(ψ)est′e gal`a sa partie principale,par cons′e quent il a une seule face de penteδ′>μ(ψ).

18Michel Vaqui′e Deuxi`e mement nous allons montrer

que si μest une valuation approch′e e du polyn?o me P de la forme μ= μα α∈A ;μ(φ)=γ ,telle que le polygone de Newton PN C (φ)poss`

e de une seule face,alors comme dans le cas pr′e c′e dent P a un seul μ-diviseur premier ψ,avec ψpolyn?o me-cl′e pour μnon μ-′e quivalent `a φ,et le polygone de Newton PN μ(ψ)a une seule face.

Comme le polygone de Newton PN C (φ)poss`e de une seule face,l’ordre de C -divisibilit′e de P est maximal,et si nous ′e crivons encore P =q m φm +...+q 0le d′e veloppement de P selon les puissances de φil existe une valeur δtelle que nous ayons μA (q 0)=μA (q m )+mδ≤μA (q j )+jδpour tout j ,et comme μest une valuation approch′e e de P nous avons γ=δ.

Comme pr′e c′e demment nous d′e duisons de l’′e galit′e μ(P )=μA (q 0)que P n’est pas μ-divisible par φet le m?e me raisonnement sur le degr′e e?ectif D φ(P )montre encore que l’ordre de μ-divisibilit′e de P par un polyn?o me-cl′e ψpour μest maximal,c’est-`a -dire que le poygone de Newton PN μ(ψ)a une seule face.

En?n nous allons montrer que si C = μα α∈A est une famille simple continue de valuations

approch′e es de P telle que pour tout αle polyn?o me P n’est pas μα-divisible par φαet telle que

pour tout α<βle polygone de Newton PN μα(φβ)a poss`

e de une seule face,alors pour tout polyn?o me-cl′e limite φpour C le polygone de Newton PN C (φ)est ′e gal `a sa partie principale.Nous pouvons ′e crire pour tout αle d′e veloppement de φselon les puissances de φα,φ=g a,αφa α+...+g 0,α,et soit k 0l’entier tel que nous ayons l’′e galit′e μα(φ)=λ0+k 0γαpour αsu?samment grand.Alors pour tout α<βsu?samment grands nous avons D φβ(φ)=k 0o`u D φβest le degr′e e?ecti

f en φβpour la valuation μα,et nous avons 1≤k 0≤a .

Soit P =q m φm +...+q 0le d′e veloppement de P selon les puissances de φ,alors si n est l’ordre de C -divisibilit′e de P ,nous avons P ~μαq n φn et μα(P )=λ+(nk 0)γαpour αsu?samment grand,avec 1≤n ≤m .Par hypoth`e se pour tout α<β,μαest une valuation approch′e e pour P et φβest un μα-diviseur de P ,par cons′e quent P est μα-′e quivalent `a eφs β,c’est-`a -dire D φβ(P )=s avec P =p s φs β+...+p 0,et nous trouvons l’′

e galit′e s =D φβ(q n φn )=nk 0car q n est μβ-inversible.Nous d′e duisons des d′e veloppements de P selon les puissances de φet de φβet du d′e veloppement de φselon les puissances de φβles in′e galit′e s

(s +1)deg φβ>deg P ≥m deg φet deg φ=a deg φβ+deg g a,α≥k 0deg φβ,

d’o`u s ≥mk 0,c’est-`a -dire n ≥m .Par cons′e quent nous avons n =m ,l’ordre de C -divisibilit′e de P est maximal et le polygone de Newton PN C (φ)est ′e gal `a sa partie principale.

Remarque 3.1.Nous d′e duisons de la d′e monstration du th′e or`e me que si P est un polyn?o me tel que E P contienne une seule pseudo-valuation ?ζ,toute sous-famille simple continue C = μα α∈A de la famille admissible associ′e e `a ?ζv′e ri?e la conclusion du th′e or`e me 3.5de [Va 2]:si φest un polyn?o me-cl′e limite pour la famille C ,le d′e veloppement de φselon les puissances des polyn?o mes φαest de la forme φ=φa α+g a ?1,αφa ?1α

+...+g 0,α,avec μα(φ)=aγαpour αsu?samment grand.

Nous supposons maintenant que le corps valu′e (K,ν)est hens′e lien,nous appelons K s une cloture s′e parable de K et nous notons νs l’unique prolongement de ν`a K s .Soit P un polyn?o me irr′e ductible unitaire s′e parable de K [X ]et soit L l’extension de K d′e ?nie par P ,L =K [X ]/(P ).Nous choisissons une racine θde P (X )dans K s ,nous d′e terminons ainsi un plongement de L dans K s et l’unique prolongement ζde ν`a L est la restriction de νs `a L .La pseudo-valuation ?ζde E P associ′e e `a ζest alors d′e ?nie par ?ζ(f )=νs (f (θ))pour tout polyn?o me f (X ).Proposition 3.2.Soit C = μα α∈A une sous-famille simple continue de la famille admise A (?ζ)associ′e e `a l’unique pseudo-valuation ?ζde E P ,alors la famille de valeurs γα α∈A associ′e e `a C est born′e e.Preuve.Nous supposons que la famille γα α∈A n’est pas born′

e e,et nous d′e ?nissons la valeur ρde ˉΓpar ρ=max νs σ(θ)?θ /σ∈Gal(K s /K )tel que σ(θ)=θ .

D′e faut19 Il existe alorsβdans A tel que nous ayonsγβ>rρ,o`u r est le degr′e des polyn?o mesφα.Soient y1,...,y r les racines du polyn?o me unitaireφβdans K s,nous avons alorsφβ(θ)= r j=1(θ?y j), d’o`u l’′e galit′eνs φβ(θ) = r j=1νs(θ?y j).Par d′e?nitionνs φβ(θ) est′e gal`a?ζ(φβ)=γβ,par cons′e quent il existe j,1≤j≤r,tel que nous ayons l’in′e galit′e stricteνs(θ?y j)>ρ.

Nous d′e duisons alors du lemme de Krasner([Ri]Corollaire1,page190)que le corps K(θ)=L est inclus dans le corps K(y j),ce qui est impossible car[L:K]=deg P>degφβ=r≥[K(y j):K].

References

[McL1]S.MacLane:A construction for absolute values in polynomial rings.Trans.Amer.Math.

Soc.40(1936),363-395.

[McL2]S.MacLane:A construction for prime ideals as absolute values of an algebraic?eld.Duke Math.J.2(1936),492-510.

[Ri]P.Ribenboim:Th′e orie des valuations,Les Presses Universitaires de Montr′e al,1964. [Va1]M.Vaqui′e:Extension d’une valuation,www.math.jussieu.fr/?vaquie/pre-publi/extension.ps

[Va2]M.Vaqui′e:Famille admise associ′e e`a une valuation de K[x],`a para??tre dans S′e minaires et Congr`e s.

[Va3]M.Vaqui′e:Alg`e bre gradu′e e associ′e e`a une valuation de K[x].

[Va4]M.Vaqui′e:Valuations,dans Resolution of Singularities,Progr.in math.181,2000.

c Michel Vaqui′e2004

再探翻译质量评估参数 何三宁

再探翻译质量评估参数 何三宁南京信息工程大学 摘要:翻译是有文本参照的一种跨语言、跨文化的交际活动,是始终贯穿着人类思维的一种认知与推理过程,其目的是在不断追求意义的最大趋同。翻译的本质为译文质量评价构成了语言、实体、思维等参数,其中语言与文本是翻译的依托,效果是译文的体现,而文本特征、功能与交际者的关系彰显着译文的实体以及交际者的思维过程,恰当处理原文与译文在形式、内容、效果之间的关系,才能够全面考虑影响译文质量的各种因素。其原则是依据翻译的本质来寻求和确定科学、理性的理据,以及客观、准确的评价参数,这会为译文质量评估模式的重新构建打好坚实的基础。 关键词:翻译质量评估;参数;语言;实体;思维 中图分类号:H059 文献标识码:A 文章编号:1000-873X (2012) 02-0027-05 1. 扫描国内外主要译文评估参数 在翻译质量评估(TQA)模式中,探讨较为客观、全面、科学的参数极为重要,然而,不同的学者对译文质量评价的参数有着不同的侧重。目前,西方较有影响的有House(1977/1997)“功能—语用原则”下的参数体系、Reiss(1971)“语篇类型原则”下的参数体系和Williams(2004)“文本论辩原则”下的参数体系。国内学者也试图借助其他理论探索 TQA模式及其参数,各类模式多达十余种,但由于各模式的评价方法与侧重有所不同,其参数也不尽相同,其中主要有等值论(吴新祥、李宏安,1984)、功能论(夏昭慧、曹合建,2003;司显柱,2004)、标准论(李晓敏、杨自俭,2003)和关联论(何三宁,2008/2010)等。 House应用Halliday的语篇分析模式,即语域(register)分析中的三个变量语场(field)、语旨(tenor)、语式(mode),研究探讨一种评估译文质量的模式(1997: 108-109)。这种模式涉及三个层面,即语言/文本(language/text)、语域和语篇体裁(genre),用这些参数来分析和比较原文与译文,以寻找两者之间的差异,“划分出在语篇体裁和语境方面的‘非对应’(mismatches)或‘误译’(errors)。语境方面的误译被House称为‘隐型错误性误译’(covertly erroneous errors),而指称方面的非对称或目标系统方面的误译则被称为‘显型错误性误译’(overtly erroneous errors)。”(Munday, 2001: 93)Reiss的语篇类型评估原则是建立在她的文本类型理论之上的,被认为是德国功能主义和交际法用于译文分析的发端。Reiss早期的研究强调审视文本和概念的对等,并非词语对等。文本类型理论认为,原文和译语文本之间的功能可以为评估翻译质量提供一种系统评估的模式,她借用Karl Bühler的三种关于语 言功能的分类,把文本类型分为信息型(informative)、表情型(expressive)和操作型(operative)三种,随后又增补了视听媒体文本(audio-medial texts)(1977/89:108-109)。信息型文本传递的是信息、知识、观点等,文本侧重内容或“话题”;表情性文本强调的是作者所运用的语言美学特征;操作型文本的焦点属呼唤,即引诱或规劝文本的读者或“接受者”采取某种行为。由此而确定翻译的目的和方法,因为“每一种文本类型都是通过其语义特征、词汇特征、语法特征、文体特征来确认的,这些特点影响着文本的翻译方式并构成翻译批评的基础。”(谭载喜,2005:75) Williams(2004)的“文本论辩原则”是采用了英国哲学家Stephen Toulmin的论辩结构分析图式理论,该理论认为所有的语篇都有相同的论辩图式,“这种上位特征正符合TQA要适应各种语篇的普遍性诉求,所以论辩理论是TQA理想的理论依据。”(武光军,2006:72)该评估模式包括“结构关系”、“连接词及其他推理指示词”、“推理指示词及其他命题功能”、“论辩类型”、“辞格”、“叙事策略”6个参数。Williams认为“它们涵盖了文本的所有信息和目的,也涉猎了文本的宏观和微观方面以及它们相互依存的关系。同样,该模式及其参数也达到了TQA模式效度的核心要求:该模式充分检测了所要评估的对象,也考虑了其他特征的效度,可以达到用于对文本整体评估的目的。”(Williams, 2004:65) 国内的评估模式所涉及的参数也各有侧重。等值论认为翻译过程应在“深层”、“表层”、“修辞层”三个层面上等值,其下设有词、词组、句、句群(段落)、篇章五个层面(参数)(吴新祥、李宏安,1984)。在此基础上,冯志杰、冯改萍提出了翻译的二元基本标准:译文的信息等价性和传递性,“译文对原文信息的包含程度称之为译文信息与原作信息的等价性”, “译文使目标语言读者获得原作信息的

公文思路研究之一:思路与结构

公文思路研究之一:思路与结构 公文写作构思中确立了主旨和观点、选取了材料,是解决了言之有理、言之有物的问题。要解决言之有序的问题则必须考虑结构的安排。 有人说学习公文写作,主要是解决格式问题,掌握了不同文种的格式,就可以依样画葫芦了。诚然,公文在长期的发展过程中,已逐步形成了一套约定俗成的甚至统一规定的文面格式和结构方法,掌握结构的这些低层次方法是比较容易的。但这些决不是公文结构的全部内容,公文的结构还有其高层次的规律有待我们去研究、学习。公文结构的实质,是客观事物的内部规律和作者思维轨迹的高度统一。复杂的客观事物千差万别,不同作者的思维也会大相径庭,因此,公文的结构决不可能只是千篇一律、一成不变的。我们探究公文的结构,就不能只停留在格式这个浅层面上,而要深入到思路这个深层次领域中去,在思维上下功夫。本文正是要从思路与结构的关系出发,研究公文结构的内容、形式、方法和艺术。 一、结构的涵义和作用 结构指文章内部的组织结构,以及这种内部构造所反映出的外部形态。刘勰在《文心雕龙·附会》中说:“何谓附会?谓总文理,统首尾,定与夺,合涯际,弥纶一篇,使杂

而不越者也。”他说的“附会”,指的就是谋篇布局、安排结构,具体说就是要使主旨清晰地、有条有理地贯穿全文,连缀成篇,做到首尾呼应,取舍得当,考虑好各部分的分合接榫,使全篇文章完整严密,使文章内容充实丰满而不零乱。在构思的过程中,安排结构和确立主旨、选择材料同等重要,结构和主旨、材料必须密切配合、相互依存,才能实现文章的构思。主旨是文章的灵魂,材料是文章的血肉,结构则是文章的骨架。离开了结构,主旨、材料就失去组成文章的依托了。在构思、写作的过程中,精心安排好结构,就能使文章准确、充分、清晰地表现主旨、表达内容,就能激发起阅读者的接受兴趣,使他们阅后能迅速地按作者的思路,准确、完整地领会到文章的写作意图和主要内容。针对同样的工作,写出同样文种的文章,有的头头是道、条理清晰,有的杂乱无章,前言不搭后语,原因之一就在于安排结构本领的高下不同。有经验的人写应用文时不贸然动笔。不是临文觅意,想一句写一句,想一段写一段,而是先把结构考虑成熟才动手,一气呵成。这就像修建房屋之前,必须先搞好总体设计,画出蓝图一样,按图施工,质量才能得到保证。 二、思路的涵义 思路是思维活动的运行轨迹。文章的思路,就是构思文章时,作者有规律、有条理、有方向、连贯的思维过程的“路线”。思路是作者整体思维、系统思考的结果。正如张志公

公文格式(非常实用)

公文法定格式 公文的体式与稿本 公文格式,由眉首、主体和版记三大部分组成,分为文头、行文和文尾三个部分。 从大的方面看,在我国,党政机关通用公文的结构一般分为三个部分:公文版头部分、公文本体部分、公文文尾部分。 公文版头部分,包括版头(发文机关标识)、份号、密级、紧急程度、发文字号、签发人等六项。党的机关公文截至目前,尚没有标注保密期限。 公文本体部分,包括标题、主送机关、正文、附件、发文机关署名、成文日期、印章等七项。 公文文尾部分,包括印发传达范围、主题词、抄送机关、印制版记等四项。公文一般由秘密等级和保密期限、紧急程度、发文机关标识、发文字号、签发人、标题、主送机关、正文、附件说明、成文日期、印章、附注、附件、主题词、抄送机关、印发机关和印发日期等部分组成。 我国通用的公文载体、书写、装订要求的格式一般为: 公文纸一般采用国内通用的16开型,推荐采用国际标准A4型,供张贴的公文用纸幅度面尺寸,可根据实际需要确定。 公文格式 (一)发文机关标识 版头。由发文机关全称或规范化简称后加“文件”组成。用套红大字居中印在公文首页上部。 文头的字体:大号黑体字、黑变体字或标准体、宋体字套色(一般为红) 主要应注意的问题是:在没有文头纸的情况下,发文机关标识的位置问题,平行文、下行文发文机关标识上边缘至版心上边缘为25mm,上行文发文机关标识上边缘至版心上边缘为80mm。如需标识公文份数序号、秘密等级和保密期限以及紧急程度,可在发文机关标识上空2行向下依次标识。 联合行文,版头可以用主办机关名称,也和以并用联署机关名称。联合行文时应使主办机关名称在前,“文件”二字置于发文机关名称右侧,上下居中排布;如联合行文机关过多,必须保证公文首页显示正文。 份号。公文印制份数的顺序号,标注于公文首页左上角。秘密公文应当标明份号。(3)密级。公文的秘密等级,标注于份号下方。保密等级字体:一般用3号或4号黑体 (4)紧急程度。对公文送达和办理的时间要求。紧急程度字体:字体和字号与保密等级相同(3号或4号黑体) (二)发文字号 发文字号由发文机关代字、年份和序号组成。标注于版头下方居中或者左下方。联合行文一般只标明主办机关的发文字号。发文机关标识下空2行,用3号仿宋体字,

法语期末试卷

心之所向,所向披靡 法语期末试卷 一.语音(选择划线部分区别于其他三个的单词)(5*1’) 1. ( ) A. le B. prenier C. se D. café 2. ( ) A. photo B. pas C. Paul D. parfum 3. ( ) A. oui B. walt C. verre D. où 4. ( ) A. un B. une C. parfum D. humble 5. ( ) A. guitare B. Genève C. Gabrielle D. guide 二.单词:(20*1.5’) 1. 3 2. 0 3. 9 4. 6 5. 7 6. 杂志 7.黑色8. 钢笔 9. 电影编导10. 女教练员 11. 男邮递员12. 女邮递员 13. 化学家14. 秘书 15. 汽车16. 书 17. 教师18. 飞行员 19. 女演员20. 服装设计员 三.补全对话:(5*2’) 1. . Oui, c’est Pascal. 2. ? Elle est actrice.

3.Où habite-t-il Wuxi? Oui, . 4. Oui est-ce? Sabine. 5. Quelle est sa couleur? (rouge) . 四.汉译法:(5*4’) 1.一辆黑色的汽车。 2.这位是莫尼克。她是位化学家。(Monique) 3.这是利娜。(Lina) 4.雅克琳是演员。她住在北京。( Jacqueline) 5.帕斯卡尔是服装设计师。(Pascal) 五.法译汉: (5*4’) 1.Qu’est-ce que c’est? . 2.C’est un drapeau. . 3.Quelle est sa couleur? . 4.Il est rouge. 5.Oui, elle est acteur. 六.回答问题:(3*5’) 1.法语元音字母有几个?分别是? 2.哪些辅音字母在词末不发音? 法语单词怎么分阴阳性?

二外法语练习题及答案

读书破万卷下笔如有神 https://www.doczj.com/doc/df5440152.html,plétez les phrases suivantes en choisissant A, B, C ou D. Chaque phrase a un seul choix. 1.V ous pouvez me donner _______ adresse ? A. ma B. mon C. ton D. votre 2.Ces Mexicains n'oublient pas _______ pays. A. son B. ses C.leur D. leurs 3.Pour parfumer ce gateau, il faut ajouter je ne sais ________ épices. A. quelles B. combien C. trop de D. lesquelles 4._______ année, l'association organise une fête pour tous les membres. A. L'autre B. Chacune C. Chaque D. Toute 5._______ est son adresse ? A. Comment B. Qui C. Quelle D. Qu' 6.Donnez-moi le ________ livre du troisième rayon de la bibliothèque. A. premier B. première C. premiers D. premières 7.Je te donnerai _______ meilleur cheval. A. mon B. ma C. ton D. ta 8.Je me demande _______ est sa réaction ? A. comment B. quel C. où D. quelle 9.Montrez-moi un _______ modèle. A. autre B. autres C. aucun D. aucune 10.J'ai déjàlu ________ les revues. A. toutes B. toute C. tout D. tous 11.Expliquez _______. A.–le –moi B. –me –le C. –moi –le D. –me cela 12.Le directeur ______ d'arriver. A.vient B. va C. est D. a 13.Il chante vraiment bien, je l'ai entendu _______ . A.chanter B. chante C. chantant D. avoir chanté 14.Il a passétoute la soirée _______ écrire des lettre. A.par B. pour C. à D. d' 15.Est-ce que les enfants _______ les mains avant de se mettre àtable ? A.sont lavés B. se sont lavés C. se sont lavé D. se sont lavées 16.J'ai beaucoup de disques ; mais vous en avez encore ______ que moi. A.autant B. mieux C. plus D. moins 17.Mes parants ont fêtéleurs soixante ans. _______ sont plus agé. A.Les siens B. Les siennes C. Les n?tres D. Le sien 18.–Cela mérite d'y aller, àcette exposition ? –Non, il n'y a rien _______ . A.intéressante B. d'intéressant C. intéressant D. d'intéressante 19.De nos tous, c'est elle qui danse ______ . A.le mieux B. mieux C. bien D. très bien 20.Elles étaient _______ heureuses àl'idée de partir. A.tout B. toute C. touts D. toutes

党政机关公文行文规则研究

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 档案行政管理部门职能转变与企业档案业务需求之间形成了真空,档案行政管理部门对企业档案的规范管理面临巨大的挑战。档案行政管理部门需要将原先的职能外包转移出去,但同时不能放松对这项工作的控制,因此,需要利用档案中介机构加强管理企业档案工作,也因此,档案中介机构的出现和发展成为必然。同时,企业以盈利和发展为首要目标,为了发展,减少成本,企业需要也愿意把诸如档案整理等专业性强、工作量大、繁琐的事务性工作推向社会,集中精力发展生产,这样就为档案中介服务业的发展提供了需方市场。由此,档案中介机构的发展有广阔的市场。 3.发展档案中介机构有利于档案事业健康发展。档案中介机构顺应时代发展要求,不仅使企业、机关、个人的档案需求得到有效及时满足,也将对档案行政管理部门有效地管理纷繁复杂的档案工作提供可靠保证。对于档案行政管理部门来说,借助档案中介机构,可以摆脱原先的档案事务性工作的包袱,集中精力于宏观管理、政策导向、标准规范的制定上;改变档案部门自身的消极形象,顺应档案事业发展要求,顺应信息时代发展要求,切实把档案工作做好;对于企业来说,借助档案中介机构可以使企业摆脱繁琐的档案事务性工作,减少成本支出,集中精力发展生产,实现效益最大化;对于个人来说,借助档案中介机构可以便捷地办理有关档案事务,而不必看档案部门脸色或一次次奔走于档案部门之间。因此,发展档案中介机构,不论是档案部门,还是企业或者个人,好处都是显而易见的。 因此,档案中介机构发展前景光明,但由于经济体制、经济基础、思想意识等诸多方面因素的限制,档案中介机构在我国发展还很不充分。档案行政管理必须采取措施予以规范,促进发展,建立档案中介机构相关的法律法规体系,规范档案中介机构的服务行为;同时,档案中介结构应广泛利用先进的计算机技术、信息技术,完善档案中介机构的服务手段;建立高水平、专业化的档案中介服务队伍,满足档案中介机构整体发展要求。 参考文献 [1]宗培岭.档案中介的社会定位[G].浙江档案,2005(5). [2]李国庆.档案中介机构理论与实践研究[G].北京:中国档案出版社, 2006.研究探索YANJIUTANSUO 30 兰台世界2012·2月中旬

选中文本操作方法一网打尽

技巧15 选中文本操作方法一网打尽 编辑文档时经常需要对文本进行选中操作,选中的方法通常有鼠标操作、键盘操作、键盘+鼠标操作和命令操作4种,每种方法都各有各的优点,用户可因地制宜灵活地运用。 15.1 选中文本—鼠标操作 移动鼠标指针至文本中,按住鼠标左键拖动。 移动鼠标指针至文本中,双击鼠标左键可选中词,连续地快速单击3次可选中一段。 移动鼠标指针至文本的左边行端,光标变形为“”状时单击可选中此行,双击可选中该行所在的整个段落,连续地快速单击3次可选中全文。 移动鼠标指针至某行的左边行端,光标变形为“”状时按下鼠标左键不放在垂直方向上进行拖动,可自由选中若干连续行。 15.2 选中文本—键盘操作 按下组合键可选中文档内所有的内容,包括文档内的文字、表格、图形、图像及某些不可见的Word标记等。 按下组合键,从光标处向下选中一屏;按下组合键,可从光标处向上选中一屏(一屏区域大小和Word窗口大小及工具栏多少有关)。 按下组合键可选中光标左边第一个字符,按下组合键可选中光标右边第一个字符,按下组合键可选中从光标处至上行同列之间的字符,按下组合键可选中从光标处至下行同列之间的字符。在上述操作中,连续地按下方向键就可以获得更多的选中区域。 按下组合键可选中光标至段首的范围,按下组合键可选中光标至段尾的范围。 键的扩展选择功能: 选择小范围文本时,可用按下鼠标左键来拖动,但对于大面积文本(包括其他嵌入对象)的选中、跨页选中或选中后需要撤消部分选中范围时,单用鼠标拖动的方法就显得难以控制,此时使用键的扩展选择功能就非常有必要。使用方法及结果如表15所示。 表15 键拓展选择功能的使用

法语选择题

1Il fait frais …D………printemps et il fait froid ……….hiver au nord de notre pays. A au; au B en; en C en; au D au; en 2 Dans les petites villes ou àla campagne, le déjeuner est un repas important, on mange ……B..viande, ………. légumes, ……….fromage. A du; des; du B de la; des; du C de la; du; du D de la; des; de la 3 Il y a en France, au Canada, chez nous aussi ……A……beaux villages. A de B des C les D en 4 Nous avons vraiment envie ………C..voir ce film. A en B à C de D pour 5 L’année dernière nous avons obtenu de grands succès, nous …B…取代…..étions très contents. A y B en C des D le 6 Ce soir, je d?nerai avec un ……A……ami. A vieil B vieux C vieille D vieillard 7 Permettez-moi de vous présenter ……C…….amie Marie. A ma B votre C mon D ton 8 Il a mis un peu de sucre dans son lait, je veux ……D…….mettre un peu de sucre, moi aussi. A de B en C à D y 9 Nous avons un rendez-vous ………C….25 juillet. A au B en C le D la 10 V ous avez ……A….chance!! A de la B la C une D quelque 11 -- Est-ce que tu penses à tes parents? -- Oui, je ............D........ . A leur pense B y pense C les pense D pense à eux 12 -- Est-ce que tu as quelque chose ......B............. faire ce soir ? A sans B à C pour D de 13 Nous avons invité notre professeur .............C........ d?ner avec nous au restaurant. A pour B de C à D en 14 Mes amis ont des cheveux ..........B..........longs. A tous B tout C toute D toutes 15 Le Vatican est ....B.........Rome, ..................Italie. A de ; à B à ; en C en ; àD à ; au 16 Nous venons .......B.....Canada ; et eux, ils vont ................................France. A du ; de la B du ; en C de ; de la D au ; de 17 V oulez-vous venir ..........B..........sept et huit heures ? A à B entre C après D avant

法语综合教程答案修订版

法语综合教程答案 HUA system office room 【HUA16H-TTMS2A-HUAS8Q8-HUAH1688】

L e?o n14 Achat sur Internet Avant la classe PRENDRE UN ENFANT PAR LA MAIN Prendre un enfant par la main Pour l’emmener vers demain Pour lui donner la confiance en son pas Prendre un enfant pour un roi Prendre un enfant dans ses bras Et pour la première fois Sécher ses larmes en étouffant de joie Prendre un enfant dans ses bras Prendre un enfant par le cur Pour soulager ses malheurs

Tout doucement sans parler sans pudeur Prendre un enfant sur son c?ur Prendre un enfant dans ses bras Mais pour la première fois Verser des larmes en étouffant sa joie Prendre un enfant contre soi dou, dou, dou, dou... Prendre un enfant par la main Et lui chanter des refrains Pour qu’il s’endorme à la tombée du jour Prendre un enfant par l’amour Prendre un enfant comme il vient Et consoler ses chagrins Vivre sa vie des années et soudain Prendre un enfant par la main

翻译质量评价标准浅见

翻译质量评价标准浅见 I.翻译质量评价的含义及定性 1.1翻译质量评价的定义 学者何三宁认为“翻译质量评价是依据一定的标准和参数判断和检验译文的质量”,并最终将其定义为“依据一定的标准和参数,对译文与原文从意义和文本等方面进行分析,以考量原文与译文“意义对等”的程度,即译文的效度和信度”。因此,需要解决两个主要问题:一是翻译评估和翻译质量评估是何种关系;二是翻译质量评估的评估内容是什么。要解决这两个问题,即:“评估”和“翻译质量”。翻译评估是对翻译活动、翻译过程以及译文与效果等内容进行价值判断的活动。翻译质量评估研究内容是翻译活动完成质量、进行状况及译文的质量。 1.2翻译质量评估的定性 翻译质量评估研究的根本属性是实践性。翻译质量评估的“最大的目的是为译者和译评提供鉴别译文优劣的依据、标准和尺度“。翻译质量评估研究的主要内容是通过探讨评估标准的准确性、评估参数的客观性以及可操作性,从而构建科学合理的评估模式。因此,只有在翻译理论及相关理论的指导下,才能提高翻译质量评估的可信度和客观性。 II.翻译质量评估的对象、目的及功能 从翻译质量评估的定义来看,翻译质量评估的对象是翻译活动及译文质量。就目前的研究情况来看,现有模式主要是对译文质量进行评估,“主要集中于文本(原作、译作)上,关联于文本相关的因素(文本背景、读者效果等)”译文质量是翻译评估的核心和主体。翻译质量评估的目的和功能在于依据一定的标准和参数构建合理的质量评估模式,为译者和译评提供鉴别译文优劣的依据、标准和尺度,从而应用于检测和评估译文质量的实践中去,“其功能侧重于考量译作的得与失、优与劣,而鉴赏、批判以及深化理论等描述性研究并不是翻译质量评估的目的和作用”。 III.我国翻译质量评价标准研究 3.1.我国翻译质量评价标准之定性和定量 翻译质量评价标准之争我国翻译研究历史悠久,翻译标准更是层出不穷,国内译界对翻译标准研究已呈现出“百家争鸣”的局面。罗新璋将传统的翻译标准归纳为“案本一求信一神化一化境”…这条线索。 1.定性为准则的翻译质量评价严复提出的“信、达、雅”翻译标准是对其自身翻译实践的概括,开创了翻译标准研究之先河。我国现当代翻译标准研究大都受

公文思路研究之二:公文常用思路一归纳和演绎思路

公文思路研究之二:公文常用思路一归 纳和演绎思路 写作是思维的艺术。在公文写作过程中,观察生活、采集材料是写作的基础和起点,构思阶段则是写作的核心和关键。从采集材料到写成文章,必须靠构思来实现从客观——主观——客观及从物化——意化——物化这一认识论、反映论过程的转化和联系。而构思的每个环节,如确立主旨、选择材料及安排结构,都离不开思维,思维主宰着构思的整个过程。 公文写作构思主要是运用逻辑思维来进行的。不同的文种,不同的写作意图和出发点,会运用不同的逻辑思维方法来构思,以形成文章不同的思路。而这种思路又常常体现在公文的结构形式上。 一、归纳和演绎思路 这是运用归纳和演绎的逻辑思维方法形成的两种思路。 (一)归纳 这是从两个以上个别的、特殊的事物或道理的共同属性中,推出同一类事物或道理的普遍性结论的推理方法。它是从个别到全体,从特殊到一般的思维方法。公文写作中运用这种思维方法形成了归纳思路。如对某类客观事物共同规律的探讨、对先进经验或错误教训的提炼总结等等,都可运用

这种思路。 归纳又可采用以下几种方法。 一是完全归纳法,即穷究同类事物中所有个别事物,推出普遍性结论的方法。这种方法不允许漏掉任何一个性质相同的个别事物。例如《国务院关于表彰国家科委等单位长年深入基层开展扶贫工作的通报》,它概括而重点不同地历数了国家科委等10单位组成扶贫团(组)定点联系帮助贫困地区,使贫困地区经济、社会面貌发生了可喜变化;国家民委等27个单位也相继确定了扶贫联系点,不定期派干部为贫困户做好事,办实事;国家计委等其他中直机关都做了大量工作,为贫困地区解决了许多困难和问题。然后强调指出:“这些部门艰苦细致、卓有成效的扶贫工作,受到了贫困地区广大干部、群众的热烈欢迎,得到了社会各界高度赞扬。国务院特予通报表彰。”如不采用这种完全归纳法,文章的效果就不同了。 一般说来,运用归纳法来认识客观事物时,完全归纳法最可靠。但实际上,只在少数情况下才能做到完全归纳。一则因为人们很难在一定时间内完全无遗地穷究同类事物中的所有个别事物,特别是较大范围的同类事物。二则完全归纳法赖以凭借的个别事物总是发展变化的,这个别事物的显著变化,极有可能动摇甚至推翻原来归纳出的结论。因此,在工作、生活中,在公文写作中,较少用到完全归纳。

法语复习(二外)

大学法语(二外)期末复习题目:选择题部分 红色部分为答案:难免有错误支出,仅供参考。 1.Où est le papier_______j’ai écrit les horaires de train ? A. pour lequel B. sur lequel C. auquel D. dans lequel 2.Le médecin m’a conseillé_______pendant la durée du traitement. A. à ne pas consommer d’alcool B. ne pas consommer d’alcool C. de ne pas consommer de l’alcool D. de ne pas consommer d’alcool 3.- Qu’est-ce que tu fais comme sport ? - Je_________. A. fais le tennis B. pratique du tennis C. joue du tennis D. fais du tennis 4.- Vous êtes canadienne ? - Non, je suis fran?aise mais j’habite______Canada. A. à la B. au C. en D. à le 5.-Coline, j’organise une soirée demain chez moi pour fêter l’anniversaire de mon copain, tu viens ? -Oui, avec pla isir. Mais pas toute seule. J’_______mon nouvel ami. A. apporte B. emmène C. amène D. Emporte 6.Tu as vu les fleurs qu’elle a_______pour son anniversaire. Elles se sont vraiment belles. A. re?us B. re?ue C. re?ues D. Re?u 7.Tu dis q ue tu_______en Corse l’été prochain. A. viens d’aller B. est allé C. iras D. Allais 8.-Voulez-vous du citron sur votre poisson ? -Non, merci, je n'aime pas le citron, je trouve ?a trop_______. A. amer B. sucré C. acide D. Salé https://www.doczj.com/doc/df5440152.html, Bretagne, ______viens, c’est mon pays natal. C’est magnifique ! A. j’y B. j’en C. je le D. je la 10.J’ai fait un voyage au Sénégal en 1967, ______plus de trente ans. A. depuis B. Quand C. dans D. il y a 11.Je viens de f aire un gros gateau avec_______crème, tu veux go?ter ? A. un B. du C. de la D. Une 12._______des progrès. Cet élève n’atteint pas la moyenne. A. Tout faisant B. Tout en faisant C. Fait D. Faire 13._______langue aimeriez-vous vous exprimer ? A. En quelle B. A quelle C. De quelle D. Pour quelle 14.Ces poires sont délicieuses, ______ai achetées au marché. A. je les B. je leur C. j’en D. je leurs 15.On prend le métro_____.

法语综合教程答案

Le?on 14 C ompréhension du texte II.Choisissez la réponse selon le texte : Charles (va / prend) déjeuner au restaurant universitaire. Il y va (à / en) autobus. Il (aime / regarde) le menu. Il est alors (content / en colère) parce qu’on (mange / veut) toujours du poisson et que le resto U (exagère / est en grève). Mais il (attend / reste) son tour, pour (prendre / hésiter) de la glace au dessert. E xercices de grammaire I. Complétez avec les articles partitifs : 1.de 2.Du 3.des 4.du 5.de la 6.de la, des, des, de l’, du 7.du 8.du 9.des, des, du 10.d u II. Complétez les phrases avec ??de la??, ??du??, ??des??, ??de l’?? ou ??de?? : 1.d’ 2.du 3.de, d’ 4.de la 5.du, du 6.du, de la, de l’, des 7.de 8.de 9.de 10.du, de la, de III. Complétez avec les articles qui conviennent?: 1.de la, de la 2.des 3.le, une 4.les, des 5.Le, une https://www.doczj.com/doc/df5440152.html,, une 7.les, les 8.Le 9.une 10.de, le E xercices de grammaire I. Complétez avec les pronoms co nvenables?: 1.nous y 2.les leur 3.nous en 4.t’y 5.nous le 6.les y https://www.doczj.com/doc/df5440152.html, lui 8.t’en 9.me la 10.les y II. Répondez d’après l’exemple: 1.Oui, je te les montre. 2.Oui, elle nous le donne.

3笔翻译考核标准

下面转载一个译文审核标准: (一次转不完,分两份哈) 译文审核标准 Elanso后台编辑将根据以下的标准来评定译文是否通过审核,一方面是要强化译员的品质意识、将空泛的各派翻译标准极具操作性地落到实处,另一方面是有助于甄别翻译质量的高低、提高译文的质量,让更多的读者喜欢您的译文。 此审核标准,集合了多位专家评审的自身学习体会和工作经验,全面参照英国皇家特许语言学家学会(Chartered Institute of Linguists)和澳大利亚翻译资格认可局(National Accreditation Authority for Translators and Interpreters)的笔译评价标准以及中华人民共和国国家标准《翻译服务规范第1部分:笔译》。 《译文审核标准》提出“内容完整”、“信息准确”、“表达恰当”、“语言品质”、“遵从惯例”、“风格贴近”、“技术细节”以及“整体效果”等八个方面的质量指标,基本涵盖了对翻译的所有常见要求。如果一篇译文,译文中如果不符合该标准中的任何3项,译文都将被编辑审核不通过。 一、内容完整Completeness 是否提交完整的译文、提交时间是否不超出约定期限,这是翻译质量的默认衡量标准。 1. 翻译完备completeness 2. 交稿及时punctuality 二、信息准确Accuracy 提交的译文是否完全准确地传达了原文信息,没有添加、删减、扭曲、错乱,这是翻译质量的首要衡量标准。 1. 信息添加addition 原文:The UN released the document in The Hague and in more than 100 nations’ capitals, including Beijing. 译文:这份报告是联合国对包括北京在内的一百多个国家的首都进行调查后,在海牙公布的。 n 原文并未提及联合国对各国首都进行了调查,显然这是译者没有深究原文意思,先入为主地胡编乱造的。实际上,原文把“The Hague”和“capitals”并列区别开来,一是因为联合国的这份文件很可能是在海牙(国际法院所在地)首发的,二是因为海牙并非荷兰的首都,无法纳入“capitals”。 改译:联合国在海牙和包括北京在内的一百多个国家的首都发布了该报告。 2. 信息删减omission 原文:The Engineer shall be at liberty to object to and require the Contractor to remove forthwith from the Works any person employed by the Contractor in or about the execution or maintenance of the Works who, in the opinion of the Engineer, misconducts himself or is incompetent or negligent in the proper performance of his duties or whose employment is otherwise considered by the Engineer to be undesirable and such person shall not be again employed upon the Works without the written permission of the Engineer.

公文思路研究之二 公文常用思路一归纳和演绎思路

公文思路研究之二:公文常用思路一归纳和演绎思路 写作是思维的艺术。在公文写作过程中,观察生活、采集材料是写作的基础和起点,构思阶段则是写作的核心和关键。从采集材料到写成文章,必须靠构思来实现从客观——主观——客观及从物化——意化——物化这一认识论、反映论过程的转化和联系。而构思的每个环节,如确立主旨、选择材料及安排结构,都离不开思维,思维主宰着构思的整个过程。 公文写作构思主要是运用逻辑思维来进行的。不同的文种,不同的写作意图和出发点,会运用不同的逻辑思维方法来构思,以形成文章不同的思路。而这种思路又常常体现在公文的结构形式上。 一、归纳和演绎思路 这是运用归纳和演绎的逻辑思维方法形成的两种思路。 (一)归纳 这是从两个以上个别的、特殊的事物或道理的共同属性中,推出同一类事物或道理的普遍性结论的推理方法。它是从个别到全体,从特殊到一般的思维方法。公文写作中运用这种思维方法形成了归纳思路。如对某类客观事物共同规律的探讨、对先进经验或错误教训的提炼总结等等,都可运用这种思路。

归纳又可采用以下几种方法。 一是完全归纳法,即穷究同类事物中所有个别事物,推出普遍性结论的方法。这种方法不允许漏掉任何一个性质相同的个别事物。例如《国务院关于表彰国家科委等单位长年深入基层开展扶贫工作的通报》,它概括而重点不同地历数了国家科委等10单位组成扶贫团(组)定点联系帮助贫困地区,使贫困地区经济、社会面貌发生了可喜变化;国家民委等27个单位也相继确定了扶贫联系点,不定期派干部为贫困户做好事,办实事;国家计委等其他中直机关都做了大量工作,为贫困地区解决了许多困难和问题。然后强调指出:“这些部门艰苦细致、卓有成效的扶贫工作,受到了贫困地区广大干部、群众的热烈欢迎,得到了社会各界高度赞扬。国务院特予通报表彰。”如不采用这种完全归纳法,文章的效果就不同了。 一般说来,运用归纳法来认识客观事物时,完全归纳法最可靠。但实际上,只在少数情况下才能做到完全归纳。一则因为人们很难在一定时间内完全无遗地穷究同类事物中的所有个别事物,特别是较大范围的同类事物。二则完全归纳法赖以凭借的个别事物总是发展变化的,这个别事物的显著变化,极有可能动摇甚至推翻原来归纳出的结论。因此,在工作、生活中,在公文写作中,较少用到完全归纳。

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