精选法语小故事(小猫咪)
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法语小故事两篇中文翻译乐享集团公司,写于2021年6月16日1、青蛙想长得和牛一样大La Grenouille Qui Veut Se Faire Aussi Grosse Que Le BoeufUne Grenouille vit un BoeufQui lui sembla de belle taille.Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeufEnvieuse,s'étend, et s'enfle, et se travaillePour égaler l'animal en grosseur,Disant:"Regardez bien, ma soeur;"Est-ce assez dites-moi; n'y suis-je point encore"Nenni.""M'y voici donc" "Point du tout.""M'y voilà ""Vous n'en approchez point." La chétive pécoreS'enfla si bien qu'elle creva.……参考译文:青蛙看见一头公牛觉得他的身材真够气派;而她自己的身体还没有一个蛋大,所以她心里十分羡慕,于是舒展全身,鼓足了气,绞尽脑汁想在身体的魁梧方面和他比比高低;她问道:"我的妹妹,瞧瞧我吧,够了吗告诉我;难道我还比不上他""比不上;""现在呢""根本比不上;""现在怎么样""你还是一点也比不上;"这只滑稽可笑的动物鼓气鼓到这种程度,居然胀破了肚皮;2、狮子和老鼠Par une chaude après-midi, un lion s'était assoupi dans une grotte obscure et bien frache.Il s'endormait tout juste quand un rat lui fila le long du . Avec un grondement, le lion leva sa lourd patte et l'abattit sur l'.Je vais t', misérable, rugit-il.- Je vous en supplie, épargnez-moi, gémit le rat. Si vous me laissez aller, je promets de vous aider un jour.- Comment un faible petit rat pourrait-il me venir en aide, à moi, le Roi des animaux Tu te moques de moi一个炎热的下午,一头狮子在阴凉的山洞里打盹;正当它要睡着的时候,一只老鼠从它面前溜过;狮子低吼一声,抬起它沉重的爪子将这个不速之客按倒在地;“我要踩死你,可怜的东西;”狮子吼叫道;“求求你,饶过我,”老鼠呻吟道,“如果你放我走,我保证某天会帮你的;”“我,动物之王,怎么可能需要区区弱小老鼠的帮助你把我当傻瓜吗”。
成都法语培训机构:三只小猫Trois petits chats avaient perdu leurs mitaines Et se mirent à pleurer,Oh! Maman, nous avons si peurD’avoir perdu nos mitaines.Petits étourdis, avoir perdu vos mitaines, Alors, pas de gâteau.Miau, miau, miau, miau,Non, pas de gâteau.有三只小猫丢了他们的手套于是开始大叫哦!妈妈,我们好害怕因为丢失了自己的手套小小冒失鬼丢了你们的手套所以没有蛋糕喵喵喵喵不没有蛋糕Les trois petits chats ont retrouvé leurs mitaines Et se mirent à pleurer,Oh! Maman, venez, venez,Nous avons retrouvé nos mitaines.Petits étourdis, portez vos mitaines, Vous aurez du gâteau.Miau, miau, miau, miau,Vous aurez du gâteau.三只小猫又找回了她们的手套然后开始大叫哦!妈妈,过来,过来我们又找回了自己的手套小冒失鬼戴上你们的手套你们会有蛋糕喵喵喵喵你们会有蛋糕Les trois petits chats ont mis leurs mitaines Et vite mangé le gâteau.Oh! Maman, nous avons si peurD’avoir sa li nos mitaines.Petits étourdis, avoir sali vos mitaines.Et ils se lamentèrent,Miau, miau, miau, miau,Et ils se lamentèrent.Miau, miau, miau, miau,三只小猫戴上了她们的手套快速!吃掉了蛋糕哦!妈妈,我们好害怕因为弄脏了我们的手套小小冒失鬼弄脏了你们的手套他们不断哀嚎喵喵喵喵他们不断哀嚎喵喵喵喵PS:本文章由成都法语培训机构-法亚小语种张林老师整理。
Le Vilain petit CanardComme il faisait bon dans la campagne!C'était l'été.Les blésétaient dorés,l'avoine verte,les foins coupés embaumaient,ramassés en tas dans les prairies,et une cigogne marchait sur ses jambes rouges,si fines et si longues et claquait du bec en égyptien(sa mère lui avait appris cette langue-là).Au-delà,des champs et des prairies s'étendaient, puis la forêt aux grands arbres,aux lacs profonds.En plein soleil,un vieux château s'élevait entouréde fossés,et au pied des murs poussaient des bardanes aux larges feuilles,si hautes que les petits enfants pouvaient se tenir tout debout sous elles.L'endroitétait aussi sauvage qu'uneépaisse forêt,et c'est làqu'une cane s'était installée pour couver.Elle commençaitàs'ennuyer beaucoup.C'était bien long et les visitesétaient rares les autres canards préféraient nager dans les fossés plutôt que de s'installer sous les feuilles pour caqueter avec elle.Enfin,un oeuf après l'autre craqua."Pip,pip",tous les jaunes d'oeufsétaient vivants et sortaient la tête.Coin,coin,dit la cane,et les petits se dégageaient de la coquille et regardaient de tous côtés sous les feuilles mère les laissait ouvrir leurs yeux très grands,car le vert est bon pour les yeux. Comme le monde est grand,disaient les petits.Ils avaient bien sûr beaucoup plus de place que dans l'oeuf.Croyez-vous que c'est làtout le grand monde?dit leur mère,il s'étend bien loin,de l'autre côtédu jardin,jusqu'au champ du pasteur-mais je n'y suis jamais allée."Etes-vous bien là,tous? "Elle se dressa."Non,le plus grand oeuf est encore tout bien de temps va-t-il encore falloir couver?J'en ai par-dessus la tête."Et elle se recoucha dessus.Eh bien!commentça va?demanda une vieille cane qui venait enfin rendre visite.Ça dure etça dure,avec ce dernier oeuf qui ne veut pas se briser.Mais regardez les autres,je n'ai jamais vu des canetons plus ravissants.Ils ressemblent tousàleur père,ce coquin,qui ne vient même pas me voir.Montre-moi cet oeuf qui ne veut pas craquer,dit la vieille.C'est,sans doute,un oeuf de dinde,j'y aiétéprise moi aussi une fois,et j'ai eu bien du mal avec celui-là.Il avait peur de l'eau et je ne pouvais pas obtenir qu'il y aille.J'avais beau courir et crier.Fais-moi voir.Oui,c'est un oeuf de dinde,sûisse-le et apprends aux autres enfantsànager.Jeveux tout de même le couver encore un peu,dit la mère.Maintenant que j'y suis depuis longtemps.Fais comme tu veux,dit la vieille,et elle s'en alla.Enfin, l'oeuf se brisa.Pip,pip,dit le petit en roulant dehors.Ilétait si grand et si laid que la caneétonnée, le regarda.En voilàunénorme caneton,dit-elle,aucun des autres ne lui ressemble.Et si c'était un dindonneau,eh bien,nous allons savoirça au plus vite.Le lendemain,il faisait un temps splendide. La cane avec toute la famille S'approcha du fossé.Plouf!elle sauta dans l'eau.Coin!coin! commanda-t-elle,et les canetons plongèrent l'un après l'autre,même l'affreux gros gris.Non,ce n'est pas un dindonneau,s'exclama la mère.Voyez comme il sait se servir de ses pattes et comme il se tient droit.C'est mon petitàmoi.Il est même beau quand on le regarde bien.Coin! coin:venez avec moi,je vous conduirai dans le monde et vous présenteraiàla cour des canards. Mais tenez-vous toujours près de moi pour qu'on ne vous marche pas dessus,et méfiez-vous du chat.Ils arrivèrentàl'étang des canards oùrégnait un effroyable vacarme.Deux familles se disputaient une tête d'anguille.Ce fut le chat qui l'attrapa.Ainsi va le monde!dit la cane en se pourléchant le bec.Elle aussi aurait volontiers mangéla tête d'anguille.Jouez des pattes et tâchez de vous dépêcher et courbez le cou devant la vieille cane,là-bas,elle est la plus importante de nous tous.Elle est de sang espagnol,c'est pourquoi elle est si grosse.Vous voyez qu'elle a un chiffon rougeàla patte,c'est la plus haute distinction pour un canard.Cela signifie qu'on ne veut pas la manger et que chacun doit y prendre garde.Ne mettez pas les pattes en dedans,un caneton bienélevénage les pattes en dehors comme père et mère.Maintenant,courbez le cou et faites coin!Les petits obéissaient,mais les canards autour d'eux les regardaient et s'exclamaientàhaute voix: Encore une famille de plus,comme si nous n'étions pas déjàassez.Et il y en a un vraiment affreux, celui-lànous n'en voulons pas.Une cane se précipita sur lui et le mordit au issez le tranquille,dit la mère.Il ne fait de malàpersonne.Non,mais il est trop grand et mal venu.Il a besoin d'être rossé.Elle a de beaux enfants,cette mère!dit la vieille cane au chiffon rouge,tous beaux,àpart celui-là:il n'est guère réussi.Si on pouvait seulement recommencer les enfants ratés! Ce n'est pas possible,Votre Grâce,dit la mère des canetons;il n'est pas beau mais il est très intelligent et il nage bien, aussi bien que les autres,mieux même.J'espère qu'en grandissant il embellira et qu'avec le temps il sera très présentable.Elle lui arracha quelques plumes du cou,puis le lissa:Du reste,c'est un mâle, alors la beautén'a pas tant d'importance.Les autres sont adorables,dit la vieille.Vousêtes chez vous,et si vous trouvez une tête d'anguille,vous pourrez me l'apporter.Cependant,le pauvre caneton,trop grand,trop laid,était la risée de tous.Les canards et même les poules le bousculaient.Le dindon-néavec deséperons-et qui se croyait un empereur,gonflait ses plumes comme des voiles.Il se précipitait sur lui en poussant des glouglous de colère.Le pauvre caneton ne savait oùse fille de basse-cour lui donnait des coups de pied.Ses frères et soeurs,eux-mêmes,lui criaient:Si seulement le chat pouvait te prendre,phénomène!Et sa mère:Si seulement tuétais bien loin d'ici!C'enétait trop!Le malheureux,d'un grand effort s'envola par-dessus la haie,les petits oiseaux dans les buissons se sauvaientàtire d'aile."Je suis si laid que je leur fais peur",pensa-t-il en fermant les yeux.Il courut tout de même jusqu'au grand marais oùvivaient les canards sauvages.Il tombait de fatigue et de chagrin et resta làtoute la nuit.Au matin, les canards en voyant ce nouveau camarade s'écrièrent:Qu'est-ce que c'est que celui-là?Notre ami se tournait de droite et de gauche,et saluait tant qu'il pouvait.Tu es affreux,lui dirent les canards sauvages,mais cela nous est bienégal pourvu que tu n'épouses personne de notre famille.Il ne songeait guèreàse marier,le pauvre!Si seulement on lui permettait de coucher dans les roseaux et de boire l'eau du marais.Il resta làdeux jours.Vinrent deux oies sauvages,deux jars plutôt,car c'étaient des mâles,il n'y avait pas longtemps qu'ilsétaient sortis de l'oeuf et ilsétaient très désinvoltes.Ecoute,camarade,dirent-ils,tu es laid,mais tu nous plais.Veux-tu venir avec nous et devenir oiseau migrateur?Dans un maraisàcôtéil y a quelques charmantes oiselles sauvages, toutes demoiselles bien capables de dire coin,coin(oui,oui),et laid comme tu es,je parie que tu leur plairas.Au même instant,il entendit Pif!Paf!,les deux jars tombèrent raides morts dans les roseaux,l'eau devint rouge de leur sang.Toute la troupe s'égailla et les fusils claquèrent de nouveau.Des chasseurs passaient,ils cernèrent le marais,il y en avait même grimpés dans les arbres.Les chiens de chasse couraient dans la vase. Platch!Platch!Les roseaux volaient de tous côtés;le pauvre caneton,épouvanté,essayait de cacher sa tête sous son aile quand il vit un immense chien terrifiant,la langue pendante,les yeux étincelants.Son museau,ses dents pointuesétaient déjàprêtsàle saisir quand-Klap!il partit sans le toucher.Oh!Dieu merci!je suis si laid que même le chien ne veut pas me mordre.Il se tint tout tranquille pendant que les plombs sifflaient et que les coups de fusils claquaient.Le calme ne revint qu'au milieu du jour,mais le pauvre n'osait pas se lever,il attendit encore de longues heures,puis quittant le marais il courutàtravers les champs et les prés,malgréle vent qui l'empêchait presque d'avancer.Vers le soir,il atteignit une pauvre masure paysanne,si misérable qu'elle ne savait pas elle-même de quel côtéelle avait envie de tomber,alors elle restait debout provisoirement.Le vent sifflait si fort qu'il fallait au caneton s'asseoir sur sa queue pour lui résister.Il s'aperçut toutàcoup que l'un des gonds de la porteétait arraché,ce qui laissait un petit espace au travers duquel ilétait possible de se glisser dans la cabane.C'est ce qu'il fit.Une vieille paysanne habitait là,avec son chat et sa poule.Le chat pouvait faire le gros dos et ronronner.Il jetait même desétincelles si on le caressaità poule avait les pattes toutes courtes,elle pondait bien et la femme les aimait tous les deux comme ses enfants.Au matin,ils remarquèrent l'inconnu. Le chat fit"chum"et la poule fit"cotcotcot".Qu'est-ce que c'est queça!dit la femme.Elle n'y voyait pas très clair et crut que c'était une grosse caneégarée."Bonne affaire,pensa-t-elle,je vais avoir des oeufs de cane.Pourvu que ce ne soit pas un mâle.Nous verrons bien."Le caneton restaàl'essai,mais on s'aperçut très vite qu'il ne pondait aucun oeuf.Le chatétait le maître de la maison et la poule la maîtresse.Ils disaient:"Nous et le monde",ils pensaient bien enêtre la moitié,du monde,et la meilleure.Le canetonétait d'un autre avis,mais la poule ne supportait pas la contradiction.Sais-tu pondre?demandait-elle.Non.Alors,tais-toi.Et le chat disait:Sais-tu faire le gros dos,ronronner?Non. Alors,n'émets pas des opinions absurdes quand les gens raisonnables parlent.Le caneton,dans son coin,était de mauvaise humeur;il avait une telle nostalgie d'air frais,de soleil,une telle envie de glisser sur l'eau.Il ne put s'empêcher d'en parleràla poule.Qu'est-ce qui te prend,répondit-elle.Tu n'as rienàfaire,alors tu te montes la tête.Tu n'as qu'àpondre ouàronronner,et cela te passera.C'est si délicieux de glisser sur l'eau,dit le caneton,si exquis quand elle vous passe par-dessus la tête et de plonger jusqu'au fond!En voilàun plaisir,dit la poule.Tu es complètement fou.Demande au chat,qui est l'être le plus intelligent que je connaisse, s'il aime glisser sur l'eau ou plonger la tête dedans.Je ne parle même pas de moi.Demandeànotre hôtesse,la vieille paysanne.Il n'y a pas plus intelligent.Crois-tu qu'elle a envie de nager et d'avoir de l'eau par-dessus la tête?Vous ne me comprenez pas,soupirait le caneton.Alors,si nous ne te comprenons pas,qui est-ce qui te comprendra!Tu ne vas tout de même pas croire que tu es plus malin que le chat ou la femme... ou moi-même!Remercie plutôt le ciel de ce qu'on a fait pour toi.N'es-tu pas làdans une chambre bien chaude avec des gens capables de t'apprendre quelque chose?Mais tu n'es qu'un vaurien,et il n'y a aucun plaisiràte fréquenter.Remarque que je te veux du bien et si je te dis des choses désagréables,c'est que je suis ton amie.Essaie un peu de pondre ou de ronronner!Je crois que je vais me sauver dans le vaste monde,avoua le caneton.Eh bien!vas-y donc.Il s'en alla.L'automne vint,les feuilles dans la forêt passèrent du jaune au brun,le vent les faisait voler de tous côtés.L'airétait froid,les nuages lourds de grêle et de neige,dans les haies nues les corbeaux croassaient kré!kru!krà!oui,il y avait de quoi grelotter.Le pauvre caneton n'était guère heureux. Un soir,au soleil couchant,un grand vol d'oiseaux sortit des buissons.Jamais le caneton n'en avait vu de si beaux,d'une blancheur si immaculée,avec de longs cous ondulants.Ils ouvraient leurs larges ailes et s'envolaient loin des contrées glacées vers le midi,vers les pays plus chauds,vers la mer ouverte.Ils volaient si haut,si haut,que le caneton en fut impressionné;il tournait sur l'eau comme une roue, tendait le cou vers le ciel...il poussa un cri siétrange et si puissant que lui-même en fut effrayé. Jamais il ne pourrait oublier ces oiseaux merveilleux!Lorsqu'ils furent hors de sa vue,il plongea jusqu'au fond de l'eau et quand il remontaàla surface,ilétait comme hors de lui-même.Il ne savait pas le nom de ces oiseaux ni oùils s'envolaient,mais il les aimait comme il n'avait jamais aimépersonne.Il ne les enviait pas,comment aurait-il rêvéde leur ressembler...L'hiver fut froid,terriblement froid.Il lui fallait nager constamment pour empêcher l'eau de geler autour de lui.Mais,chaque nuit,le trou oùil nageait devenait de plus en plus glace craquait,il avait beau remuer ses pattes,àla fin,épuisé,il resta pris dans la glace.Au matin,un paysan qui passait le vit,il brisa la glace de son sabot et porta le canetonàla maison oùsa femme le ranima.Les enfants voulaient jouer avec lui,mais lui croyait qu'ils voulaient lui faire du mal,il s'élança droit dans la terrine de laitéclaboussant toute la pièce;la femme criait et levait les bras au ciel.Alors,il vola dans la baratte oùétait le beurre et,de là,dans le tonneauà paysanne le poursuivait avec des pincettes;les enfants se bousculaient pour l'attraper...et ils riaient...et ilscriaient.Heureusement,la porteétait ouverte!Il se précipita sous les buissons,dans la neige molle,et il y resta anéanti.Il serait trop triste de raconter tous les malheurs et les peines qu'il dut endurer en ce long hiver.Pourtant,un jour enfin,le soleil se leva,déjàchaud,et se mitàbriller.C'était le printemps.Alors,soudain,iléleva ses ailes qui bruirent et le soulevèrent,et avant qu'il pût s'en rendre compte,il se trouva dans un grand jardin plein de pommiers en fleurs.Là,les lilas embaumaient et leurs longues branches vertes tombaient jusqu'aux fosséme il faisait bon et printanier!Et voilàque,devant lui,sortant des fourrés trois superbes cygnes blancs s'avançaient.Ilébouriffaient leurs plumes et nageaient si légèrement, et il reconnaissait les beaux oiseaux blancs.Uneétrange mélancolie s'empara de lui.Je vais voler jusqu'àeux et ils me battrontàmort,moi si laid,d'avoir l'audace de les approcher!Mais tant pis,plutôt mourir par eux que pincépar les canards,piquépar les poules ou par les coups de pied des filles de basse-cour!Il s'élança dans l'eau et nagea vers ces cygnes pleins de noblesse.A sonétonnement,ceux-ci,en le voyant,se dirigèrent vers lui.Tuez-moi,dit le pauvre caneton en inclinant la tête vers la surface des eaux.Et il attendit la mort.Mais alors,qu'est-ce qu'il vit,se reflétant sous lui,dans l'eau claire?C'était sa propre image, non plus comme un vilain gros oiseau gris et lourdaud...ilétait devenu un cygne!!!Car il n'y a aucune importanceàêtre néparmi les canards si on aétécouvédans un oeuf de cygne! Il ne regrettait pas le temps des misères et desépreuves puisqu'elles devaient le conduire vers un tel bonheur!Les grands cygnes blancs nageaient autour de lui et le caressaient de leur bec.Quelques enfants approchaient,jetant du pain et des graines.Le plus petit S'écria:-Oh!il y en a un nouveau. Et tous les enfants de s'exclamer et de battre des mains et de danser en appelant père et mère.On lança du pain et des gâteaux dans l'eau.Tous disaient:"Le nouveau est le plus beau,si jeune et si gracieux."Les vieux cygnes s'inclinaient devant lui.Il était tout confus,notre petit canard,et cachait sa tête sous l'aile,il ne savait lui-même pourquoi.Il était trop heureux,pas du tout orgueilleux pourtant,car un grand coeur ne connaît pas l'orgueil.Il pensait combien il avaitétépourchasséet haïalors qu'ilétait le même qu'aujourd'hui oùon le déclarait le plus beau de tous!Les lilas embaumaient dans la verdure,le chaud soleilétincelait. Alors il gonfla ses plumes,leva vers le ciel son col flexible et de tout son coeur combléil cria: "Aurais-je pu rêver semblable félicitéquand je n'étais que le vilain petit canard!。
La princesse et la souris(公主和老鼠)Ilétait une fois une princesse,fille de roi.Elle se prénommait Safia. Son père et sa mère l'aimaient tellement qu'ils ne lui auraient rien refusé.Un jour,un magicien arriva au palais en demandant asile:il prétenditêtre un savant professeur,pourchassépar ses ennemis,et qu'il n'avait aucun endroit oùaller pourécrire un livre très important.«Mon cher professeur»,dit le Roi,«vous aurez ici une pièceàvotre disposition et tout ce que vous pourrez souhaiter pour pouvoir terminer votre ouvre.»Le magicien vint donc s'installer avec ses sortilèges et ses formules magiques,en se faisant passer pour un savant professeur.Chaque vendredi,quiétait le jour de repos dans ce payséloigné,le magicien présentait ses hommages au Roi etàsa cour,mais il convoitait secrètement le trône royal.Un jour il se déguisa en vieille femme et parcourut les jardins ombragés du palaisàla recherche de Safia.«Princesse»,dit-il,«permettez-moi d'être votre lingère,car je sais laver le lin et la soie mieux que personne au monde,et je le ferais pour presque rien si je pouvais servir votre Grandeur.»«Chère femme,»dit la princesse Safia,«Je devine que vousêtes une pauvre créature et votre situation m'afflige.Venez me voir dans mes appartements et je vous donnerai du lingeàlaver.»C'est ainsi que le magicien déguisésuivit la princesseàl'intérieur du palais,et avant même qu'elle ait pu s'apercevoir de quoi que ce soit,il l'avait enfermée dans un sacàlinge et s'enfuit aussi vite qu'il le put.Il amena la Princesse dans son appartement.Il murmura un sort qui la rendit aussi petite qu'une poupée et il la cacha dans un placard.Le vendredi suivant,il se présentaàla Cour comme d'habitude et trouva le palais tout entier en proie au tumulte.«La Princesse Safia a disparu,et Sa Majestéa presque perdu la tête.Tous les jeteurs de sorts ont essayéde découvriràl'aide de leurs pouvoirs magiques oùelle pouvaitêtre mais aucun n'a trouvéquoi que ce soit»,dit le Grand Vizir.Le méchant magicien sourit car il savait que son sortilègeétait si puissant que personne dans tout le pays ne pourrait le contrer tant qu'il serait en vie.Le jour suivant,alors que la Reineétait en train de pleurer,le magicien entra,déguiséen lingère.Il la fourra dans un sacàlinge et l'emporta dans son appartement.Il la transforma en poupée pas plus grosse que son pouce.«Ha-Ha!»,ricana le magicien,«maintenant je vais capturer le Roi etc'est moi qui dirigerai le pays.»Donc,le jour suivant,il attendit que le Roi parte se reposer,épuiséet tourmentépar la disparition de la Reine,et,déguiséde la même façon, il captura le Roi.Il le transforma lui aussi en poupée pas plus grosse que la Reine et l'enferma dans le placard.C'est alors que,toute la famille royale ayant disparu,les courtisans commencèrentàpleurer etàgémir;ils se rendirent en grand nombre àl'appartement du magicien pour lui demander conseil.«Vousêtes un homme de science»,dit le Grand Vizir,«vous devez connaître beaucoup de choses.Pourriez-vous nous dire ce que nous devons faire?»«Jusqu'àce que le Roi,la Reine et la Princesse réapparaissent, laissez-moi vous diriger»,dit le magicien,et le peuple approuva.C'est ainsi que durant une longue période le méchant magicien gouverna le pays et amassa une grosse fortune car les habitants lui apportaient tout l'or du pays.Sans arrêt il envoyait des troupes qui parcouraient le pays dans tous les sensàla recherche du Roi,de sa femme et de sa fille.Mais bien sûr personne ne trouvait rien.Cependant,un jour,une souris arriva jusque dans le placard oùétait cachée la Princesse Safia.Quelle ne fut pas sa surprise d'entendre celle-ci lui dire,«Souris,souris,creuse un trou dans ce placard pour que je puisse m'échapper,car le méchant magicien qui m'a jetéce sort ne me laissera jamais sortir,et je mourrai».«Quiêtes-vous?»demanda la souris.«Mon père est le Roi et il vous récompensera généreusement.Vous aurez du fromageàvolontépour le restant de vos jours»,dit la Princesse.«Qu'Allah ait pitié!»dit la souris.«Sa Majestéle Roi a disparu,la Reine aussi et le magicien est maintenant sur le trône».«Oh non»,gémit la Princesse,«que leur est-il arrivé?Le méchant magicien les aurait-il aussi capturés?»«Attendez ici»,dit la souris,«je vais jeter un coup d'oil dans les autres parties du placard».Et bien entendu,elle découvrit le Roi et la Reine transformés en poupées minuscules sur l'étagère du haut.Mais ilsétaient tout raides,comme s'ils avaientététaillés dans le bois,car le magicien avait utilisépour eux un sort différent.La souris retourna raconter sa triste découverteàla Princesse.«Hélas,hélas»,pleura la Princesse,«que puis-je faire alors,même si je m'échappe,que m'arrivera-t-il?»«Princesse»,dit la souris,«Je vais vous aider.Je vais aller voir une Femme d'une grande sagesse qui vit dans un arbre creux.Ce soir je reviendrai vous raconter ce qu'elle a dit.»La Princesse se cachaànouveau dans le placard et la souris disparut.A l'intérieur d'un grand arbre qui avait vu passer beaucoup d'hiversvivait la vieille Femme de grande souris arriva et lui demanda:«Mère,dites-moi ce que je dois faire pour aider la fille du Roi qui aététransformée en poupée par le magicien.Elle espère s'échapper par un petit trou que j'aurais creusédans la porte.J'ai découvert que le Roi et la Reine sont dans le même placard, métamorphosés en poupées de bois pas plus grosses que votre pouce.»«Ditesàla fille du Roi qu'elle doit venir ici quand la lune sera haute et que je l'aiderai»,dit la Femme de grande sagesse.La nuit tombée,la souris retourna dans le placard et creusa le bois pour permettreàSafia de sortir par le Princesseétait si petite qu'il lui fut facile de courir hors du palais sans se faire remarquer par les gardes.Quand la lune se leva et que le jardin fut inondéde lumière, la minuscule Princesse se glissa dans l'arbre creux que lui avait montréla souris.«Entrez,fille du Roi»,dit la femme de grande sagesse.«J'ai trouvéla réponseàvos questions dans mes livres de magie.»La souris faisait le guetàcôtépour s'assurer que personne n'arrivait,et Safia s'assit sur un petit tabouret tandis que la vieille femme lisait son grand livre de magie.«Vous devez marcher jusqu'àla croisée des chemins et dans un champ des environs vous verrez un cheval de couleur orange,déjàsellépour un voyage.Sautez sur son dos,après lui avoir fait manger une graine d'herbe magique».«Oùvais-je trouver la graine d'herbe magique?»,demanda la Princesse.«Je vais vous la donner»,dit la femme de grande sagesse,en cherchant dans un tiroir.«Que dois-je faire une fois sur le cheval?»demanda Safia.«Fille du Roi,vous devez lui murmureràl'oreille,Emmène-moi,cheval orange,làoùpousse le poirier sacrépour que je puisse rapporter une poire de sa branche la plus haute»,dit la vieille femme en reposant son livre sur l'étagère.«Et ensuite je retrouverai ma taille normale?»demanda la Princesse.«Quand le méchant magicien sera mort et pas avant vous retrouverez votre taille normale»,dit la Femme de grande sagesse.«Vous devez remonter sur le cheval orange et chevaucher jusqu'àce vous atteigniez le puits de l'Ogre Vert.Murmurezàl'oreille droite du cheval et vous y parviendrez avant même de le savoir.Jetez la poire au plus profond du puits car l'âme du méchant magicien est cachée dans cette poire et si elle tombe dans l'antre de l'ogre celui-ci la dévorera.Ainsi le magicien mourra.»«Qu'arrivera-t-il ensuite?»,voulut savoir la Princesse.«Ensuite,toutes les créatures transformées par le magicienretrouveront leur forme originelle et tout sera comme avant.»Et la femme de grande sagesse lui mit une graine d'herbe dans la main. La minuscule Princesse remercia donc la Femme de grande sagesse, dit au revoiràla souris et courut au clair de lune jusqu'àla croisée des chemins.Elle vit,comme le lui avait dit la vieille femme,un cheval de couleur orange,avec une belle crinière et une queue dorées,qui attendait dans le champ,harnachéet sellé.«Cheval orange!Cheval orange!»l'appela Safiaàvoix basse.«Voici la graine d'herbe magique.Emmène-moi jusqu'au poirier sacré,pour que je puisse attraper la poire la plus haute».Le cheval de couleur orange baissa la tête pour avaler la graine.Puis il baissa la têteànouveau pour permettreàSafia de grimper sur son dos en se cramponnantàla crinière dorée.Elle s'installa sur la selle du mieux qu'elle put.Le cheval hennit deux fois,puis,agitant la tête,se mitàgaloper plus vite que le vent.En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire,Safia se retrouva au milieu d'un beau verger rempli de cerisiers,de pruniers et d'arbres couverts de baies mais il n'y avait làqu'un seul poirier.«Le voici»,dit le cheval,et debout sur la selle Safia tendit le bras vers les branches.Elle attrapa une poire sur la plus haute branche et la déposa délicatement dans la besace.«Emmène-moi jusqu'au Puits de l'Ogre vert»,murmura-t-elleàl'oreille droite du cheval.Le cheval orange fit un signe de la tête et s'élança tel le vent;ses sabots allaient si vite qu'ils semblaient ne pas toucher terre.Derrière trois palmiers,il y avait un puits.Au clair de lune,Safia vit,qu'àl'intérieur du puits,il y avait la tête d'un ogre,aussi grosse qu'un potiron avec des yeuxénormes et tout ronds et une grande bouche.Elle se dépêcha de prendre la poire contenant l'âme du magicien et la jeta directement dans la bouche de l'Ogre vert. Immédiatement l'Ogre dévora la poire et Safia se mitàgrandir.Elle avait désormais retrouvésa taille normale-le méchant magicienétait mort.Le cheval la ramenaàla croisée des chemins et alors qu'elle s'apprêtait àle remercier il disparut dans un grand bruit de tonnerre.Elle courut jusqu'au palais puis dans la pièce oùsa mère et son père étaient emprisonnés.Elle découvrit que le Roi et la Reine,ayant repris leur taille normale,étaient très intrigués de se retrouver dans un placard.Elle leur expliqua rapidement toute l'histoire.«Appelez le Capitaine de la Garde!»,ordonna le Roi.«Arrêtez le magicien et qu'il soit décapité».Mais quand les soldats arrivèrent dans la chambre royale pour arrêter le faux roi,ils s'aperçurent qu'ilétait mort au moment-même oùl'Ogre Vert avait mangéla poire,comme l'avait prédit la Femme de grandesagesse.Il y eut de grandes réjouissances au palais et Safia décida d'aller remercier la Femme de grande sagesse qui vivait dans l'arbre creux. Mais de l'arbre il n'y avait plus trace-il avait disparu,c'était comme s'il n'avait jamais existé.Safia n'en croyait pas ses yeux,elle regardait partout lorsqu'un beau et grand jeune homme,richement vêtu, s'approcha d'elle.«Soyez bénie,chère Princesse»,dit-il,«car c'était moi la souris, victime d'un enchantement,qui a creuséle trou qui vous a permis de vousévader et d'aller chercher la poire qui contenait l'âme du magicien».«Ainsi donc c'était vrai,ce n'était pas un rêve!»s'écria Safia.«Je venais trouver la Femme de grande sagesse et elle a disparu».«Elle vit dans un arbre enchanté»,expliqua le jeune homme,«et comme elle veut désormais séjourner ailleurs,l'arbre aétédéracinéet déplacésans qu'il en reste aucune trace».«Venez avec moi voir mon père afin qu'il puisse vous remercier,»dit Safia.Le jeune homme l'accompagna donc et en s'agenouillant devant le Roi il expliqua qu'ilétait un prince qui avaitététransforméen souris par le magicien.«Vous resterez ici etépouserez ma fille»,promit le Roi,«et vous dirigerez le royaume après moi,puisque ne n'ai pas de fils».Et c'est ainsi que les choses se passèrent,les fêtes du mariage durèrent sept jours et sept nuits,et Safia et sonépoux vécurent heureux durant de longues années。
法语童话故事中文和英文的童话故事相信大家不陌生,那么法语的呢?下面是小编为大家准备的法语童话故事,希望大家喜欢!法语童话故事篇一Par une chaude après-midi, un lion s'était assoupi dans une grotte obscure et bien fraîche.Il s'endormait tout juste quand un rat lui fila le long du museau. Avec un grondement, le lion leva sa lourd patte et l'abattit sur l'impertinent.“Je vais t'écraser, misérable, rugit-il.- Je vous en supplie, épargnez-moi, gémit le rat. Si vous me laissez aller, je promets de vous aider un jour.- Comment un faible petit rat pourrait-il me venir en aide, à moi, le Roi des animaux? Tu te moques de moi!”Le lion éclata de rire. Il rit tant et tant qu'il en leva les pattes... Et que, sans faire ni une ni deux, le rat se sauva.Quelques jours plus tard, le lion chassait dans la savane. Il rêvait avec délice à son prochain repas quand, soudain, il trébucha sur une corde. Aussitôt, un énorme filet tomba sur lui. Le lion se tourna, se contortionna, se tourna encore... mais en vain. Plus il remuait, plus resserrait son étreinte.Le lion rugit de rage et de désespoir. Il rugit si fort, que tous les animaux de la savane l'entendirent et, parmi eux, le rat.Sans perdre une seconde, il accourut auprès du prisonnier.“Oh, puissant lion, couina-t-il, si vous vous tenez tranquille, je vous aiderai à vous échapper.”Le lion, un peu vexé, ne bougea plus. Il n'avait pas l'air fier, allongé sur le dos, tandis que le petit rat grignotait patiemment les mailles du filet!Peu de temps après, le lion était libre. Tout penaud, il ronronna:“Tu m'a sauvé la vie! Jamais plus je ne rirai de toi ou de tes semblables, car... on a souvent besoin d'un plus petit que soi!”法语童话故事篇二Il faisait vraiment très, très froid ce jour là; il neigeait depuis le matin et maintenant il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait pieds nus dans la rue. Lorsqu'elle était sortie de chez elle ce matin, elle avait pourtant de vieilles chaussures, mais des chaussures beaucoup trop grandes pour ses si petits pieds. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle courut pour traverser devant une file de voitures; les voitures passées, elle voulut les reprendre, mais un méchant gamin s'enfuyait en emportant l'une d'elles en riant, et l'autre avait été entièrement écrasée par le flot des voitures.Voilà pourquoi la malheureuse enfant n'avait plus rien pour protéger ses pauvres petits petons.Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait une boîte à la main pour essayer de la vendre. Mais, ce jour-là, comme c'était la veille du nouvel an, tout le monde était affairé et par cet affreux temps, personne n'avait le temps de s'arrêter et de considérer l'air suppliant de la pe tite fille.La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu une seule boîte d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.Des flocons de neige couvraient maintenant sa longue chevelure. De toutes les fenêtres brillaient des lumières et de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur de volaille qu'on rôtissait pour le festin du soir.Après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçut une encoignure entre deux maisons. Elle s'y assit, fatiguée de sa longue journée, et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose pas rentrer chez elle.Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.L'enfant avait ses petites menottes toutes transies."Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts?"C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se tr ouvait devant un grand poêle en fonte, comme elle en avait aperçut un jour.法语童话故事篇三Il y avait une fois un élégant cavalier, dont tout le mobilier se composait d'un tire-botte et d’une brosse à cheveux. – Mais il avait le plus beau faux col qu'on eût jamais vu. Ce faux col était parvenu à l'âge où l'on peut raisonnablement penser au mariage ; et un jour, par hasard, il se trouva dans le cuvier à lessive en compagnie d'une jarretière. « Mille boutons ! s'écria-t-il, jamais je n'ai rien vu d'aussi fin et d'aussi gracieux. Oserai-je, mademoiselle, vous demander votre nom ?–Que vous importe, répondit la jarretière.–Je serais bien heureux de savoir où vous demeurez. » Mais la jarretière, fort réservée de sa nature, ne jugea pas à propos de répondre à une question si indiscrète. « Vous êtes, je suppose, une espèce de ceinture ? continua sans se déconcerter le faux col, et je ne crains pas d'affirmer que les qualités les plus utiles sont jointes en vous aux grâces les plus séduisantes.– Je vous prie, monsieur, de ne plus me parler, je ne pensepas vous en avoir donné le prétexte en aucune façon.– Ah ! mademoiselle, avec une aussi jolie personne que vous, les prétextes ne manquent jamais. On n'a pas besoin de se battre les flancs : on est tout de suite inspiré,entraîné.–Veuillez vous éloigner, monsieur, je vous prie, et cesser vos importunités.–Mademoiselle, je suis un gentleman, dit fièrement le faux col ; je possède un tire-botte et une brosse à cheveux. » Il mentait impudemment : car c'était à son maître que ces objets appartenaient ; mais il savait qu'il est toujours bon de se vanter.« Encore une fois, éloignez-vous, répéta la jarretière, je ne suis pas habituée à de pareilles manières.–Eh bien ! vous n'êtes qu'une prude ! » lui dit le faux col qui vo ulut avoir le dernier mot. Bientôt après on les tira l'un et l'autre de la lessive, puis ils furent empesés, étalés au soleil pour sécher, et enfin placés sur la planche de la repasseuse. La patine à repasser arriva . « Madame, lui dit le faux col, vous m'avez positivement ranimé : je sens en moi une chaleur extraordinaire, toutes mes rides ont disparu. Daignez, de grâce, en m'acceptant pour époux, me permettre de vous consacrer cette nouvelle jeunesse que je vous dois.–Imbécile ! » dit la machine en pass ant sur le faux col avec la majestueuse impétuosité d'une locomotive qui entraîne des wagons sur le chemin de fer. Le faux col était un peu effrangé sur ses bords, une paire de ciseaux se présenta pour l'émonder.« Oh ! lui dit le faux col, vous devez être une première danseuse ; quelle merveilleuse agilité vous avez dans les jambes ! Jamais je n'ai rien vu de plus charmant ; aucun homme ne saurait faire ce que vous faites.–Bien certainement, répondit la paire de ciseaux encontinuant son opération.– Vou s mériteriez d'être comtesse ; tout ce que je possède, je vous l'offre en vrai gentleman (c'est-à-dire moi, mon tire-botte et ma brosse à cheveux).–Quelle insolence ! s'écria la paire de ciseaux ; quelle fatuité ! » Et elle fit une entaille si profonde a u faux col, qu'elle le mit hors de service.« Il faut maintenant, pensa-t-il, que je m'adresse à la brosse à cheveux. » « Vous avez, mademoiselle, la plus magnifique chevelure ; ne pensez-vous pas qu'il serait à propos de vous marier ?–Je suis fiancée au tire-botte, répondit-elle.–Fiancée ! » s'écria le faux col.Il regarda autour de lui, et ne voyant plus d'autre objet à qui adresser ses hommages, il prit, dès ce moment, le mariage en haine. Quelque temps après, il fut mis dans le sac d'un chiffonnier, et porté chez le fabricant de papier. Là, se trouvait une grande réunion de chiffons, les fins d'un côté, et les plus communs de l'autre. Tous ils avaient beaucoup à raconter, mais le faux col plus que pas un. Il n'y avait pas de plus grand fanfaron. « C'est effrayant combien j'ai eu d'aventures, disait il, et surtout d'aventures d'amour ! mais aussi j'étais un gentleman des mieux posés ; j'avais même un tire-botte et une brosse dont je ne me servais guère. Je n'oublierai jamais ma première passion : c'éta it une petite ceinture bien gentille et gracieuse au possible ; quand je la quittai, elle eut tant de chagrin qu'elle alla se jeter dans un baquet plein d'eau. Je connus ensuite une certaine veuve qui était littéralement tout en feu pour moi ; mais je lui trouvais le teint par trop animé, et je la laissai se désespérer si bien qu'elle en devint noire comme du charbon. Une première danseuse,véritable démon pour le caractère emporté, me fit une blessure terrible, parce que je me refusais à l'épouser. Enfin, ma brosse à cheveux s'éprit de moi si éperdument qu'elle en perdit tous ses crins. Oui, j'ai beaucoup vécu ; mais ce que je regrette surtout, c'est la jarretière… je veux dire la ceinture qui se noya dans le baquet. Hélas ! il n'est que trop vrai, j'ai bie n des crimes sur la conscience ; il est temps que je me purifie en passant à l'état de papier blanc. » Et le faux col fut, ainsi que les autres chiffons, transformé en papier.Mais la feuille provenant de lui n'est pas restée blanche –c'est précisément celle sur laquelle a été d'abord retracée sa propre histoire. Tous ceux qui, comme lui, ont accoutumé de se glorifier de choses qui sont tout le contraire de la vérité, ne sont pas de même jetés au sac du chiffonnier, changés en papier et obligés, sous cette forme, de faire l'aveu public et détaillé de leurs hâbleries. Mais qu'ils ne se prévalent pas trop de cet avantage ; car, au moment même où ils se vantent, chacun lit sur leur visage, dans leur air et dans leurs yeux, aussi bien que si c'était écrit : « I l n'y a pas un mot de vrai dans ce que je vous dis. Au lieu de grand vainqueur que je prétends être, ne voyez en moi qu'un chétif faux col dont un peu d'empois et de bavardage composent tout le mérite.。
法语作文一只猫的一天Chat Lane vit dans un grand Maître chat, il aime que les autres l'appellent "Grand Maître chat", de sorte qu'il se sent comme un grand Xia.Le matin, le grand - père chat dormira jusqu'à ce qu'il se réveille naturellement, le soleil est vieux,il s'étirera et ouvrira lentement les yeux. Mais au lieu de se lever immédiatement,il commence à se peigner les cheveux. Après avoir léché son corps et léché ses pattes,il ne se lève pas à la recherche d'un bol de chat qui est plein de nourriture pour c hat jusqu'à ce qu'il sente qu'il est propre. Il mange aussi lentement, mais peut manger beaucoup, sait ne plus jamais manger,il finira son petit déjeuner.Puis il s'allonge sur le tapis de la Cour de la porte,bâillant au soleil. Un peu de soleil sur le dos, un peu de soleil sur le ventre. S'il ne voulait pas s'allonger, il sauterait sur le mur pour taquiner l'oiseau domestique,l'oiseau était si effrayé,il serait très heureux, "ha ha ha, il a peur de moi." Ensuite, taquinez - le encore plus fort jusqu'à ce que le propriétaire de la maison le chasse ou que l'heure dudéjeuner arrive. Il commence sa sieste après le déjeuner et dortjusqu'à ce qu'il se réveille naturellement, habituellement le soir.Quand il se réveille,il sort et se détend. Après tout,il devient de plus en plus gros et a besoin de gérer son corps. Il descend lentement la rue et rencontre beaucoup de chats en chemin.Quand il aura fini, il retournera dans la Cour. Le bol rempli de nourriture pour chat a été placé sur sa balançoire,et il a sauté sur la balançoire avec un pas de musculation,s'est allongé dessus et a apprécié le paysage en mangeant.Après le dîner,il a commencé à peigner ses cheveux, une étape nécessaire avant de se coucher tous les jours. Quand il se sent propre, il dort en paix.C'est une belle journée pour Maître chat!。
哄女朋友的小猫咪故事8篇(最新版)编制人:__________________审核人:__________________审批人:__________________编制单位:__________________编制时间:____年____月____日序言下载提示:该文档是本店铺精心编制而成的,希望大家下载后,能够帮助大家解决实际问题。
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法国民间故事——小猫阿尔方斯原著:马塞尔埃梅(法)小姐妹德尔菲娜和玛丽奈特家里有一只奇特的小猫,它的名字叫阿尔方斯,只要它洗脸的时候在耳朵后面抓几下,第二天就会下雨。
如果它一直不停地抓,雨就会下个不停。
德尔菲娜和玛丽奈特快十岁了,可她们一天到晚都在玩,不知道替父母分忧。
一天,姐妹俩在玩儿的时候不小心把家里祖传的一个彩釉陶盘打碎了,爸爸妈妈因为连着几天下雨不能下地干活,心情本来就很不好,所以这时非常生气。
为了惩罚两个女儿,他们说:可恶的孩子!如果明天不下雨,你们就去看梅利娜姨妈,给她送一罐子果酱去!姐妹俩惊呆了,她们知道去看梅利娜姨妈意味着什么:那是个非常坏的女人,嘴里没有一颗牙,下巴上长满了胡子。
她吻她们的时候,老爱用胡子扎她们;她喜欢拉扯她们的头发,还强迫她们吃专门为她们准备的发了霉的面包!这个惩罚太严厉了,阿尔方斯也不由得叹了口气。
这一叹气不要紧,爸妈又把一腔怒火转到了它身上:你掺和什么?是不是打碎陶盘你也有份?姐妹俩急忙为小猫辩解。
可无端遭到责骂,小猫生气了,就坐在木柴上洗脸。
德尔菲娜眼泪汪汪地看着它,忽然,又面露喜色地对它说:阿尔方斯,帮我们个忙吧,你洗脸的时候,在耳朵后多抓几下,只要明天下雨,我们就不用去姨妈家了!大家都高兴起来,很赞成这个办法,于是小猫把爪子放在耳朵后面狠狠地抓起来,足足抓了五十下。
第二天,尽管爸妈把姐妹俩出行的衣服都准备好了,可是天一直在下雨,他们也没有办法送她们去姨妈家。
他们说:今天去不成没关系,明天再去!结果一连几天都在下雨,爸妈不能到田里干活,惩罚女儿的命令又一再推迟,他们的脾气更坏了,无缘无故地冲女儿们发火,还打了小猫一扫帚,踢了它一脚。
这下真把小猫惹怒了,从此不用姐妹俩吩咐,它就主动地每天在耳朵后面抓起来。
连续七天,天都没有放晴,爸妈看到粮食都发霉了,更加火冒三丈。
但是他们也开始注意起小猫来,他们发现小猫每天洗脸时都要在耳朵后面抓几下。
原来是小猫捣的鬼!第八天早上,爸妈很亲热地对小猫说:阿尔方斯,火炉边的碗里有新鲜牛奶,你去喝吧!等小猫喝完牛奶,爸妈一人抓住它的一条腿,把它头朝下塞进口袋里,还塞进去一块石头,再用绳子把口袋扎紧。
Baudelaire :Les ChatsLes amoureux fervents et les savants austèresAiment également, dans leur mûre saison,Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.Amis de la science et de la volupté,Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.Ils prennent en songeant les nobles attitudesDes grands sphinx allongés au fond des solitudes,Qui semblen t s’endormir dans un rêve sans fin ;Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiquesEt des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.Commentaire composé de ce sonnet extrait des Fleurs du MalCe sonnet de 1847 (et non 1857, date de parution du recueil), devenu célèbre par les études de linguistique moderne qui lui ont été appliquées, présente un animal domestique que Baudelaire rend étrange ; comment s'y prend-il ? C'est ce que nous montrerons, en suivant deux axes d'analyse.I. Le mouvement de l'extériorité vers l'intérioritéDans cette "maison", les "amoureux" et les "savants", repris avec insistance dès le premier vers du deuxième quatrain par "science" et "volupté", antithèse des niveaux intellectuel (intériorité) et sensuel (extériorité), apparaissent comme les propriétaires de chats dont ils partagent les qualités :· Casaniers, volontiers à l'abri du froid : cf. la comparaison "comme eux frileux et comme eux sédentaires";· Réciprocité du sentiment : ces humains - seulement dans leur "mûre saison" : il leur a fallu la maturité pour l'admettre - "aiment" les chats, qui eux aussi sont leurs "amis" : ambiance d'harmonie.En outre ces animaux domestiques sont· puissants, ce qui dans ce contexte renvoie à la puissance que confère la science ; le vers six nous apprend qu'ils sont des 'chercheurs'· et doux, par allusion à la douceur de l'affection et de la caresse. La suite du poème nous les montre calmement ensommeillés ("s'endormir", "rêve", "sable" dans les yeux), conformément à l'image traditionnelle.Conclusion : du décor minimal le poète a orienté vers les qualités intérieures des troisprotagonistes, avec insistance : l'austérité caractérise le scientifique selon l'opinion commune du XIXè. s., et l'expression ultérieure "reins féconds" synthétise à la fois le dynamisme de "amoureux fervents" et "volupté".D'autre part, le premier tercet s'attache à l'apparence extérieure de "prennent les attitudes" alors que le second sonde les "reins" et les "prunelles" de l'animal, qui elles aussi sont remplies (cf. "pleins de"). Cela illustre la duplicité communément admise du félin dont les poses ne trahissent pas les intentions. Ainsi l'adverbe "vaguement" laisse finalement planer une incertitude, qui concorde avec la description de chatsésotériques.Quant au jeu sur les apparences trompeuses, il concerne non seulement l'opposition entre "semblent s'endormir" et l'éveil à la vie spirituelle intense que cache ce sommeil, mais, dans les propositions hypothétiques des vers sept et huit, l'erreur commise par la puissance des ténèbres, qui "eût pris" les chats pour ses serviteurs (par leur goût pour le monde nocturne, ou par leur puissance dont on a parlé), si elle ne se rendait compte qu'ils sont indomptables.Conclusion : le mouvement de l'extériorité vers l'intériorité accroît l'ambiance de mystère qui auréole la description de ces animaux pourtant familiers. Dans les tercets on a l'impression que quelque chose d'essentiel se passe en eux, par contraste avec les quatrains où ils occupaient surtout le rôle d'objet. A la réclusion initiale succède une libération inverse.II. Du monde banal, concret, au monde merveilleux, fantastiqueL'évolution de qualités stéréotypées (que l'on peut juger comme normales, tels le côtécasanier, le goût de la chaleur et de la nuit, la duplicité, etc.) vers l'extra-ordinaire se manifeste à la fin du vers six avec "horreur des ténèbres" qui rime avec les "coursiers funèbres" du monde des Enfers, puis que l'Erèbe, fils du Chaos et de na Nuit, se situe dans cette région. Voilà esquissée une mythologie grecque dont le côté négatif est accru par les rapports de force ("incliner au servage") qui affectent les chats. Leur recherche n'apparaît plus alors dirigée vers la science mais vers une autre austéritémaléfique.Mais c'est dans les tercets - unifiés par une seule phrase - qu'a lieu le dépaysement total, lors de la comparaison des chats avec ces "grands sphinx allongés" (monstre fabuleux, félin, lié au soleil, à l'énigme et à l'art - sculpture) : les "solitudes" où ils se trouvent évoquent bien sûr celle des déserts, confirmés au second tercet par le "sable fin" ; quant à la noblesse de leur port, de leur position redressée de puissants gardiens du temple, elle s'origine dans cet "orgueil de la maison" et cette "fierté" que l'on attribue volontiers à l'animal impossible à vraiment domestiquer (il conserve son indépendance). En outre, à l'exotisme du décor africain répond la mythologieégyptienne pour qui le chat était animal sacré : Baudelaire reprend là des idées et images communément admises au XIXè s. où le voyage oriental est à la mode (oncomprend mieux le lien avec la science si l'on se réfère aux découvertes de Champollion). D'ailleurs le champ lexical de la religion se situe à des endroitsstratégiques du sonnet avec le dernier mot "mystiques" (communion des yeux du chat avec le divin) qui fait écho à la ferveur du premier vers, voire à la pose hiératique faite de "silence".Infini et absolu : voilà vers quoi tendent ces animaux métamorphosés, eux qui vivent dans un décor, comme leur "rêve, sans fin", fait de milliards de particules ; en effet le ternaire "étinc elles - parc elles - prun elles " les disperse en une myriade d'étoiles qui esquisse un mouvement de redressement jusqu'aux cieux. Si bien que par ce jaillissement "magique", la couleur "d'or" éclaire de façon cette fois heureuse les"ténèbres" mythologiques dont il était question (on peut dire que le monstrueux a subi une transmutation alchimique). Par cette vision rapprochée (zoom sur les yeux, englobant le monde sidéral qui n'est plus infernal), le poème se termine sur un "rêve" heureux.Si l'étrangeté atteint son summum dans le dernier tercet, c'est aussi parce que celui-ci est le seul à contenir des métaphores, les strophes précédentes comportant des comparaisons.En conclusion, on constate que la fécondité de l'animal, tel qu'il est ici décrit par un observateur qui se rapproche de lui et l'approfondit, est d'ordre à la fois sensuel et spirituel (notion qui regroupe la science, la mythologie et la religion). Mais aussi artistique, car le poète, pour créer, innover, doit être comme ces chats, c'est-à-dire sachant conjoindre divers domaines rationnels et irrationnels. L'identification àl'animal serait d'après cette interprétation, beaucoup plus subtile que pour l'Albatros.On peut ajouter en guise d'épilogue que science et contemplation jouent un rôlemédiateur dans le thème de l'union harmonieuse : (a) conjonction de l'amoureux avec son partenaire, (b) conjonction du savant avec l'univers, (c) conjonction du mystique avec son dieu, (d) conjonction enfin de l'animal sacré avec le sable et les astres._____________N. B. : Eléments de versification et de rhétorique :1. les rimes en ABBA CDDC EEFGFG,2. l'unité d'un alexandrin par l'allitération des nasales : Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin,3. l'anaphore des deux derniers vers "Et des parcelles" / "Etoilent" qui souligne la liaison de ces éléments épars.。