法国电影史
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早期发明法国是最早发明电影的国家之一。
里昂照相器材制造商奥古斯特·卢米埃尔和路易·卢米埃尔两兄弟,在前人研制的基础上,于1894年制成了一种既可用于放映、又可用于拍摄、冲洗底片的活动电影机(cinématographe)。
卢米埃尔兄弟用这种手摇的电影机拍摄了一些纪录日常生活情景的短片《工厂的大门》(Sortie de l'usine)、《婴儿的午餐》(Déjeuner de b ébé)、《火车到站》(à l'arrivée à la Gare)、《水浇园丁》等,于1895年12月28日在巴黎大咖啡馆首次公映,获得成功,这一天被公认是电影诞生的日子。
以后卢米埃尔派他的学生和助手到世界各地去,一方面放映影片招徕观众,一方面就地拍一些街头风光和官方庆祝典礼的影片。
由于“活动电影机”在世界各地进行广泛的放映,由cinmatographe简化的cinema 一字从此成了“电影”的国际名词。
活动电影的放映时间只有两三分钟。
因此观众的新奇感很快消失。
尤其是在1897年 5月巴黎义卖市场放映电影时的一场大火,烧死了许多贵夫人以后,电影被看作是危险的娱乐,更加速了它的危机。
要摆脱这一危机,就必须把电影从单纯的纪录工具引向戏剧的道路,用戏剧的艺术来表现故事。
法国电影先驱梅里爱在这方面作出了重要贡献。
梅里爱原是一位魔术师和戏剧导演兼演员。
1897年,他在巴黎附近的蒙特勒伊建造了一个摄影棚,开始拍摄一系列的幻景片和神话片。
他的摄影棚四壁和棚顶都用玻璃镶成。
棚里有一个可移动的舞台,演员在舞台上演出,摄影机固定在舞台正面,靠日光拍摄。
从1897年到1913年,梅里爱拍了许多神话故事片,如《灰姑娘》、《小红帽》、《圣诞节之梦》、《格利弗游记》、《仙女国》、《月球旅行记》、《北极征服记》等。
此外还有一些排演的新闻片,如《德雷福斯案件》、《战舰缅因号的爆炸》。
早期发明法国是最早发明电影的国家之一。
里昂照相器材制造商奥古斯特·卢米埃尔和路易·卢米埃尔两兄弟,在前人研制的基础上,于1894年制成了一种既可用于放映、又可用于拍摄、冲洗底片的活动电影机(cinématographe)。
卢米埃尔兄弟用这种手摇的电影机拍摄了一些纪录日常生活情景的短片《工厂的大门》(Sortie de l'usine)、《婴儿的午餐》(Déjeuner de bébé)、《火车到站》(àl'arrivée àla Gare)、《水浇园丁》等,于1895年12月28日在巴黎大咖啡馆首次公映,获得成功,这一天被公认是电影诞生的日子。
以后卢米埃尔派他的学生和助手到世界各地去,一方面放映影片招徕观众,一方面就地拍一些街头风光和官方庆祝典礼的影片。
由于“活动电影机”在世界各地进行广泛的放映,由cinmatographe简化的cinema一字从此成了“电影”的国际名词。
活动电影的放映时间只有两三分钟。
因此观众的新奇感很快消失。
尤其是在1897年5月巴黎义卖市场放映电影时的一场大火,烧死了许多贵夫人以后,电影被看作是危险的娱乐,更加速了它的危机。
要摆脱这一危机,就必须把电影从单纯的纪录工具引向戏剧的道路,用戏剧的艺术来表现故事。
法国电影先驱梅里爱在这方面作出了重要贡献。
梅里爱原是一位魔术师和戏剧导演兼演员。
1897年,他在巴黎附近的蒙特勒伊建造了一个摄影棚,开始拍摄一系列的幻景片和神话片。
他的摄影棚四壁和棚顶都用玻璃镶成。
棚里有一个可移动的舞台,演员在舞台上演出,摄影机固定在舞台正面,靠日光拍摄。
从1897年到1913年,梅里爱拍了许多神话故事片,如《灰姑娘》、《小红帽》、《圣诞节之梦》、《格利弗游记》、《仙女国》、《月球旅行记》、《北极征服记》等。
此外还有一些排演的新闻片,如《德雷福斯案件》、《战舰缅因号的爆炸》。
历史[编辑]电影诞生于1895年12月28日,第一次公映是在巴黎Grand咖啡馆的“印度沙龙”,放映了卢米埃尔兄弟的十部主题简单的一分钟影片(《婴儿喝汤》(Baby eating his soup)、《大墙爆破》(Demolition of a wall)等),第一天有35个观众,后来每天有2500个。
用让-吕克·戈达尔的话说,如果卢米埃尔兄弟是最后的印象派,那么乔治·梅里爱就是新艺术的第一个诗人。
在他的摄影棚(他内心是个赌徒),他再造了新闻事件,拍摄了一些魔术电影如《月球旅行记》(A Trip to the Moon)。
公众很喜欢它。
同一的公众随之追捧路易·弗亚德的神秘电影系列《芳汤玛斯》(Fantômas)和《吸血鬼》(The Vampires)。
默片高峰/法国先锋电影[编辑]第一次世界大战末期,法国出现了印象派电影,像马赛尔·莱皮埃等电影导演偏爱简单的有大量感觉和跳跃性的虚构叙事组成的故事,这在当时很常见。
1924年,一种象征性的先锋电影加入了印象派电影。
这次先锋电影由“达达运动”的雕塑艺术家马塞尔·杜尚和曼·雷组成,他们放弃了叙事来创造正式的视觉诗歌,如费尔南德·莱热的《机器舞蹈》和路易·布努埃尔和他的《一条安达鲁狗》。
三十年代[编辑]三十年代初,银幕不仅能够被看见,而且也能够被听到。
在法国,雷内·克雷尔和让·维果带来了诗歌现实主义,后者导演了《亚特兰大号驳船》(L’Atalante),这是他的代表作和这次运动最华美的表现。
让·维果去世之后,朱利恩·杜维威尔和马塞勒·卡内使诗歌现实主义电影获得了更高的社会地位。
最终,让·雷诺阿的电影随着1939年的《游戏规则》(La règle du jeu)而在同行中兴盛起来。
这部“幻想剧”表现了处于二战边缘的法国社会的问题。
它拍摄于1939年7月,引来嘘声一片。
几周之后,二战就爆发了……占领期的法国电影[编辑]最有天赋的电影导演的流亡使得一些新的有才华的导演的出现,如罗贝尔·布莱松、马赛勒·卡内,后者拍摄了占领期的第一部伟大电影《夜间来客》(Les visiteurs du soir),而且推出了一系列把避难融入超自然力的电影,来避免处理一些时代话题。
但是有一个例外:亨利·乔治·克鲁佐导演的《乌鸦》(Le corbeau)。
战后的转变[编辑]二战后,法国电影并没有恢复往昔的光辉。
然而,有四位电影导演仍是出类拔萃的:让·雷诺阿、马克斯·欧弗斯、罗贝尔·布莱松和雅克·塔蒂。
拒绝传统电影的布莱松把注意力集中到了角色的表演上,他总是使用非专业演员。
他逐渐把音乐从他的电影中过滤掉了。
雅克·塔蒂把噪音当作插科打诨的灵感,他的英雄,胡洛先生(他自己)在一个被荒诞统治的诗意世界上进化著。
1956年,《上帝创造女人》像一股雷暴般爆炸开来。
这种对淫邪的颂扬宣告了未来新浪潮的大胆。
新浪潮[编辑]多亏了轻便的新摄像机和易感光胶片,新浪潮的电影导演们离开摄影棚到外面去拍摄。
带领一个最小的剧组,他们拍摄得很快,预算很低。
他们选择每一项大胆的技术,拒绝按场面调度的经典规则去拍摄,完全自由地表现当代话题,贴近他们所关注的东西。
在法国,查布落是第一个拍摄新浪潮长片的电影导演,这部影片即是摄于1958年的《漂亮的塞尔日》(Le beau serge)。
但是1959年赞誉来临了,杜鲁福在嘎纳国际电影节上由于其第一部长片《四百击》(Les 400 coups)摘得了最佳导演奖,它讲述了一个英俊的小偷男孩逃跑的不幸遭遇。
第二年,尚卢·高达拍摄了这次运动的主导影片《筋疲力尽》(A bout de souffle),是一个罗曼蒂克和铤而走险的青年的谢罪故事,它由杜鲁福编剧。
新近[编辑]接下来的数十年,既有新浪潮传统又有新的电影导演的出现,比如七十年代的贝特朗·塔维尼埃、亚伦・科诺、克劳德·米勒、莫里斯·皮亚拉。
七十年代对于新的电影明星也具有相同的意义,包括伊莎贝尔·阿佳妮和热拉尔·德帕迪约。
伊莎贝尔·阿佳妮不经常出现在银幕上,但是从《情泪种情花》(The Story of Adele H)到《玛尔戈王后》(Queen Margot),她的每次表演都是一次重大事件。
相反,热拉尔·德帕迪约是一个连续不断的表演者。
他的表演包含了各种类型,从《跳华尔滋的人》(Going Places)中的小阿飞,到根据法国作家左拉的小说《萌芽》(Germinal)和巴尔扎克的小说《夏蓓尔上校》(Le Colonel Chabert)改编的历史角色。
八十年代是一代人关注美丽图像的美感和天分的时代:《歌剧红伶》(Diva)中的阁楼变得像尚贾克贝内的《巴黎野玫瑰》(Betty Blue)中碧翠斯·黛儿的嘴巴一样著名。
年轻一代的偶像是吕克·贝松,他的《碧海蓝天》(The Big Blue)达到了另类电影的地步。
九十年代初期,演员克利斯蒂安·克拉维埃在影片《时空急转弯》(Les Visiteurs)中正式成为新的路易·德·菲耐斯。
如今,法国电影提供了一块独一无二的作者调色板:阿兰·雷斯奈斯、安德列·泰西内、让-保罗·拉珀诺(《屋顶上的骑兵》(Le Hussard sur le Toit),茱丽叶・比诺什主演)、贝特朗·塔维尼埃和克劳德·勒鲁什(《爱的勇气》(Le courage d’aimer)),同时不要忘了新一代电影导演,他们的代表如:阿诺·德斯普里钦、劳伦斯·弗瑞拉·巴博萨、马里恩·弗诺克斯、托涅·马歇尔、巴斯卡·费兰和马修·卡索维茨。
Cinéma françaisUn article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Aller à : navigation, rechercherGeorges Méliès vers 1890.Le cinéma français, avec des scientifiques comme Joseph Plateau etÉtienne-Jules Marey, des inventeurs de premier rang dont les découvertes ont été fondamentales, et avec des pionniers aussi imaginatifs qu'Émile Reynaud, Louis Lumière et Georges Méliès, occupe une place privilégiéedans le cinéma, et a contribué, avec des financiers autodidactes de la trempe de Charles Pathé, au développement de l'industrie du cinéma.En plus de son propre développement, le cinéma français a permis à de nombreux artistes de l'Europe et du monde entier de s'exprimer. Desréalisateurs célèbres, tels que Roman Polanski, Krzysztof Kieslowski, Andrzej Żuławski, Gaspar Noé, Edgardo Cozarinsky, Alexandre Alexeieff, Anatole Litvak, Michael Haneke, Gela Babluani, et Otar Iosseliani, sont comptés parmi les réalisateurs importants du cinéma français. Inversement, des réalisateurs du cinéma français, tels que Jean Renoir, Jacques Tourneur, Jean-Jacques Annaud, Jean-Pierre Jeunet, Luc Besson ou Francis Veber, ont mené de fructueuses carrières internationales, exportant ainsi un savoir-faire particulier.Sommaire• 1 Histoireo 1.1 Le Théâtre optique d'Émile Reynaudo 1.2 Les Frères Lumièreo 1.3 Débuts du cinéma françaiso 1.4 Apogée du mueto 1.5 Débuts du parlanto 1.6 1940-1945 : le cinéma sous l'occupationo 1.7 1945-1980 : qualité française, nouvelle vague, cinémas populaires▪ 1.7.1 « Qualité française »▪ 1.7.2 La Nouvelle Vague▪ 1.7.3 Cinémas populaireso 1.8 Crise et renouveau du cinéma françaiso 1.9 Audience contemporaine du cinéma français▪ 1.9.1 Nouvelles technologies• 2 La comédie française• 3 Quelques personnalités notables du cinéma françaiso 3.1 Actriceso 3.2 Acteurs• 4 Réalisations• 5 Exploitation• 6 Financement du cinéma français•7 Personnalités•8 Formations•9 Festivals et récompenses•10 Organismes et associations•11 Censure et visa d'exploitation•12 Spécialisations•13 Bibliographie•14 Notes et références•15 Voir aussiHistoire[modifier | modifier le code]Article détaillé : Histoire du cinéma français.Les inventions successives qui mènent à l’apparition des premiers films ont eu lieu au cours du XIX e siècle, dans plusieurs pays, principalement les États-Unis et la France, mais aussi la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Ce sont bien les films, en tant qu’ouvrages artistiques, qui sont à la base d’un des procédés historiques de leur représentation, les salles de cinéma. Avec son dispositif, public et payant, de projection sur grand écran, Émile Reynaud en 1892, imité par les frères Lumière en 1895, pourrait revendiquer la paternité de ce procédé qui est devenu peu à peu largement minoritaire dans les recettes de l’art du film. En effet, les salles de cinéma représentent aujourd'hui, en termes de marché, en gros moins du quart des recettes d’un film, un autre quart est constitué des ventes de droits de diffusion aux chaînes de télévision, les 50% restants proviennent des ventes en formats domestiques, DVD, Blu-Ray1.Le Théâtre optique d'Émile Reynaud[modifier | modifier le code]Émile ReynaudÀ la fin du XIX e siècle, pendant les années héroïques des débuts du cinéma, la France fournit plusieurs pionniers importants. Émile Reynaud appelle ses films des pantomimes lumineuses, elles durent de 1 à 5 minutes chacune, mais leur durée de pr ojection peut varierconsidérablement car l'opérateur a la possibilité d'arrêter sur une image pour donner plus ample information, ou revenir en marche arrière, repartir, revenir, et créer ainsi une succession de courtes scènes supplémentaires plus ou moin s improvisées. De1892 à1900, les pantomimes lumineusesd'Émile Reynaud seront vues par un demi-million de spectateurs, un très gros succès pour une unique salle.Le Théâtre optique permet de projeter des images animées. Ce sont les premières projections sur grand écran du cinéma, avant celles des frères Lumière. Le public assiste au déroulement d'une histoire, projetée par Reynaud en personne sur un écran installé dans le "Cabinet fantastique" du musée, plongé dans l'obscurité totale. Les personnages sont dessinés et ils bougent grâce à un mécanisme astucieux. Ce sont lespremiers dessins animés du cinéma. Émile Reynaud les appelledes Pantomimes lumineuses.Les Frères Lumière[modifier | modifier le code]Auguste et Louis Lumière mettent au point le Cinématograph e au cours de l'année (1894), avec l'aide de leur mécanicien Charles Moisson. La machine permet les prises de vues photographiques animées, leur projection sur écran avec l'a djonction d'une lanterne magique, et aussi le tirage de copies.D'autre part, lors de son voyage à Paris, Antoine Lumière avait pu aussi admirer les pantomimes lumineuses d'Émile Reynaud. Des séances payantes auxquelles il a sans doute assisté, le Musée Grévin se situant à quelques centaines de mètres seulement du lieu où était présenté le Kinétoscope de Thomas Edison et William Kennedy Laurie Dickson. Et là, sa conviction personnelle a vite été faite: les films d'Edison ouvraient des perspect ives commerciales alléchantes, mais pas son procédé de vision individuelle, trop furtif à son avis. Les projections de Reynaud se faisaient sur un écran, devant un public rassemblé coude à coude, qui s'entraînait à rire, plaisanter, commenter, s'émerveille r en assistant aux comédies dessinées par le réalisateur. De retour à Lyon, Antoine oriente les recherches de ses fils vers la projection sur grand écran de vues photographiques animées.Et, le 13 février1895, les frères Lumière déposent le brevet du Cinématographe avant de présenter, le22 mars 1895, en projection privée à Paris à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, la Sortie de l'usine Lumière à Lyon. Après une tournée triomphale en France de vant des spectateurs choisis, les frères Lumière se lancent dans la commercialisation de leur invention.Le 28 décembre1895, la première projection publique et payante de leurs films se déroule àParis dans le salon indien du Grand Café, 14 Boulevard des Capucines.Débuts du cinéma français[modifier | modifier le code]Le succès des projections dans le sous-sol du Grand Café n’est qu’un début. Dès1896, les frères Lumière entreprennent une g igantesqueopération de tournage à travers le monde. Grâce à eux, des opérateurs parcourent les continents, apportant ce spectacle nouveau et étonnant qu’est un photographe actionnant consciencieusement une manivelle pour entraîner sa machine.Gabriel Veyre, Alexandre Promio, Francis Doublier, Félix Mesguich, les opérateurs vedettes, et bien d’autres, partent en train, en voiture, en bateau, emportant avec eux, non seulement leur Cinématographe sur un trépied, mais aussi les produits chimiques nécessaires au développement du négatif, car il faut stabiliser le négatif impressionné dans les délais les plus brefs. Ils développent la nuit (à cette époque, il est plus facile de trouver l’obscurité complète que de nos nuits, envahies actuellement par l’éclairage électrique généralisé). En plein jour, leur souci est de trouver de l’obscurité pour charger la précieuse pellicule dans la caméra. Les caves, les cryptes des églises, tout est bon, même un cercueil qu’un jour un opérateur doit louer pour continuer ses prises de vues. Francis Doublier, envoyé en Espagne pour filmer une corrida, comprend qu’il n’a pas assez de pellicule pour filmer correctement les différentes phases de la manifestation. Il décide alors de réduire la vitesse de rotation de la caméra. Louis Lumière leur a tous appris qu’il faut tourner la manivelle au rythme de la marche guerrière: Le Régiment de Sambre et Meuse, qui produit 16 à 18 images par seconde. Doublier oublie la consigne et tourne à 9 images par seconde, doublant du même coup la durée d’enregistrement de chacun de ses bobineaux de 17 mètres. Surprise, lorsqu'il visionne la copie positive : en activant la manivelle de l’appareil de projection à la cadence normale, les vues enregistrées défilent en donnant l’impression que tout va plus vite. Doublier vient, bien malgré lui, d’inventerl’accéléré. En1896, un prestidigitateur, Ge orges Méliès, qui pratique déjà la projection de vues photographiques fixes à l'aide d'un couple de lanterne(s) magique(s) dans son théâtre Robert-Houdin, qu'il a racheté, assiste à la première projection publique des frères Lumière et en ressort avec l’idée que la projection de vues animées serait d’un bien meilleur effet et attirerait une nouvelle clientèle. Il se lance dans la production de bobinea ux qui sont d’abord de simples répliques des vues photographiques animées des Lumière, puis il découvre un trucage,l’arrêt de caméra, qui lui permet de faire apparaître, disparaître, ou se transformer des personnages ou des objets. Au début du cinéma en F rance, les films de Méliès font mouche. Comme tous les films de cette époque, ils durent chacun moins d’une minute.L’Homme-Orchestre, Le Mélomane, L’Homme à la tête de caoutchouc sont des régals, Le Déshabillageimpossible est désopilant. En1899, Cendrillon est enfin un film long (6 minutes). Il n’en faut pas plus pour que d’autres copient les tours de magie que permet n’importe quelle caméra. Les frères Lumière eux-mêmes confient à des opérateurs habiles le soin de «faire duMéliès». Mais ils comprennent vite qu’ils ne sont pas des hommes de scène et admettent leur incapacité à contrer des «saltimbanques », s’arrêtant définitivement de produire en1902.Georges Méliès importe de la photographie des techniques qui deviennent les premiers effets spéciaux du cinéma: la surimpression: on rembobine la pellicule et on impressionne de nouvelles images sur les premières. Fondus enchaînés: on bouche progressivement l'objectif avec une soie ou un feutre noirs, on rembobine sur quelques dizaines de photogrammes, on redémarre la caméra dont l'objectif est obturé par la soie, on enlève progressivement la soie, débouchant ainsi l'objectif; les prises de vues se succèdent après un bref mélange des deux.Georges Méliès importe un trucage mis au point par deux cinéastes de l'équipe de Thomas Edison (pour "décapiter" la reine Marie Stuart,L'Exécution de Mary, reine des Écossais), qu'il sys tématise et porte à une complexité inégalée à l'époque: l'arrêt de caméra, qui permet de modifier comme par miracle un objet ou un personnage, ou le faire apparaître ou disparaître comme par enchantement: on arrête la caméra, on change la position des objets ou des acteurs, on reprend la prise de vues; après développement, on coupe les photogrammes surexposés quirévèlent l'arrêt et le redémarrage de la caméra, et on soude avec de l'acétone.Georges Méliès met son talent de dessinateur au service des décors de ses films, qu'il peint lui-même, et notamment en exécutant d'habiles "trompe-l’œil", donnant l'illusion de la réalité sur 3 dimensions à des surfaces peintes à plat.À la charnière du théâtre et du cinéma, l'importance capitale de Georges Méliès dans le cinéma en tant que divertissement populaire, est reconnue aujourd'hui dans le monde entier. D. W. Griffith dit de Méliès: «Je lui dois tout. »et Charles Chaplin rajoutera «C'étaitl'alchimiste de la lumière.» Georges Méliès est décoré de la Légion d'honneur en 1931. Depuis 1946, le prix Méliès couronne chaque année le meilleur film français ou de coproduction française.Le 13 mars 1961, la Poste française émet un timbre d'une valeurde 50 centimes à l'effigie de Georges Méliès. Il fut retiré de la vente le 14 octobre 1961 après avoir été tiré à 5270 000 exemplaires. Le documentaire américain Georges Méliès, cinema magician, de Luciano Martinengo et Patrick Montgomery, 21 minutes, rend hommage au cinéasteen 1978. Les recherches de Serge Bromberg aboutissent en 2010 à l'édition d'un coffret de DVD avec 200 films restaurés de Georges Méliès. Le documentaire Le voyage extraordinaire de Serge Bromberg et Éric Lange rétablit en2011 une copie en couleur du Voyage dans la Lune. Le film Hugo Cabret de Martin Scorsese, adapté du livre de Brian Selznick, L'Invention de Hugo Cabret, est une adaptation libre de la vie de Georges Méliès (incarné par Ben Kingsley).1995 : Queen se sert des scènes De la Terre à la Lune pour le vidéo-clip de Heaven for everyone. Le clip des Smashing Pumpkins : Tonight, Tonight lui rend hommage, on y voit notamment un navire appelé le SS Méliès.Si les industriels ont du mal à faire face aux saltimbanques, qui, eux, formés par le spectacle vivant, connaissent les réactions du public et savent les anticiper dans leurs films, un certain Charles Pathéva réussir dans leur branche, l’industrie du film, alors qu’il a pauvrement commencé en risquant toutes ses économies pour acheter un appareil qui l’a séduit: le Phonographeà cylindres de Thomas Edison. «Au début de septembre 1894, il quittait Vincennes dans un char à bancs, pour la foire de Monthéty (Seine-et-Marne). Sa femme tenait des cylindres de cire enfermés dans un carton. S’ils s’étaient brisés, le jeune ménage se f ut trouvé ruiné». Mais ce ne fut pas le cas, le couple gagna en une journée ce qu’il gagnait auparavant en un mois. C’est ainsi que Pathé amasse un bon pécule qu’il risque encore en découvrant cette foisles Kinétoscope Edison contrefaits en Europe. Sa pr emière affaire, où il s’associe avec son frère Émile, faillit les ruiner, mais heureusement Charles n’a pas abandonné l’exploitation du Phonographe d’Edison, du moins la vente des phonographe contrefaits en série par les Anglais. En 1898, un industriel lyo nnais lui offre une commandite d’un million de francs. De forain, Charles Pathé se transforme en homme d’affaires. Créée avec Émile, la nouvelle sociétéPathé Frères devient au début des années1900 la plus importante société de production de films du mond e, plus puissante encore que l’Edison Manufacturing Company oul’American Mutoscope and Biograph Company. Charles Pathé fait confiance àFerdinand Zecca, un inconnu dont il avait enregistré la voix.Alors que Georges Méliès construit en1897 àMontreuil-sous-Bois le premier studio de cinéma en Europe, un bâtiment vitré de prèsde 1 200 m2, Pathé entreprend«la production de films joués sur une estrade dressée en plein air sur des tonneaux». Zecca plagie les films de Méliès, mais aussi les chase films des cinéastes anglais, qui le poussent à quitter parfois son aire de tonneaux pour tourner en extérieurs naturels des poursuites échevelées. Le procédé de l’arrêt de caméra lui est familier autant qu’à Méliès, mais il sait l’utiliser dans un autre but que la recherche du gag.Apogée du muet[modifier | modifier le code]L'époque du muet en France, est traversée par de nombreux courants: l'ère des fééries (Georges Méliès, Segundo de Chomon), celle des films et séries d'art (Charles Le Bargy, Michel Carré, Georges Monca,..), puis vint la mode des films comiques (Max Linder, Jean Durand,..). La France suit enfin la mode des "sérials" (Louis Feuillade, Victorin Jasset,..), avant de voir l'arrivée, à la fin du muet, de l'"avant-garde"cinématographique (Louis Delluc, Abel Gance,..).Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !Débuts du parlant[modifier | modifier le code]Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !1940-1945 : le cinéma sous l'occupation[modifier | modifier le code]Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !1945-1980 : qualité française, nouvelle vague, cinémas populaires[modifier | modifier le code]« Qualité française »[modifier | modifier le code]Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !La Nouvelle Vague[modifier | modifier le code]Article détaillé : Nouvelle Vague.Cinémas populaires[modifier | modifier le code]Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !Crise et renouveau du cinéma français[modifier | modifier le code]Audience contemporaine du cinéma français[modifier | modifier le code]Le cinéma français est le plus prolifique d'Europe, avec par exemple 261 films français (initiative française et coproductions minoritaires) sortis en 2010, 270 sortis en 2012 et de même en 2014, dont la majorité d'entre eux est essentiellement destinée aux chaînes de télévision, premier coproducteur de films de ci néma (260-270 films sur 52 semaines annuelles proposent 5 sorties hebdomadaires en salle, ce que ne peut absorber le parc de salles français, alimenté, voire saturé, bon an mal an à près de 55% par des films venus du monde entier, et ce qui ne correspond a bsolument pas aux statistiques de fréquentations des spectateurs tous films et pays confondus, fournies par le CNC (c.fr/web/fr consulté le 11 mars 2015).La France était en 2013 le 2e exportateur de films au monde derrière les États-Unis2et une étude réalisée en avril 2014 montre l'excellente image dont bénéficie le cinéma français à travers le monde, qui reste le cinéma le plus appréciéaprès le cinéma américain2, mais il faut remarquerqu'Unifrance est le plus important vecteur commercial du cinéma français. Des affirmations contraire s de la part de cet organisme à but promotionnel seraient inattendues.Avec 200 millions de billets vendus en 2012, et environ 213 millions attendus en 2015, la France est actuellement le troisième marché du cinéma mondial, que ce soit en termes d'entrées (derrière les États-Unis et l'Inde), ou en termes de revenus (derrière les États-Unis et le Japon). La "Direction des études, des statistiques et de la prospection" du CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) note cependant dans son rapport du 4 janvier 20143, que «La forte reprise de la fréquentation observée en fin d'année n'a pas suffi à compenser la baisse des mois précédents. Sur l'ensemble de l'année 2013, la fréquentation des salles de cinéma diminue de 5,3%.»Le même organisme officiel constate une baisse symptomatique des recettes de films français (40,2 en 2012, 33,3 en 2013) et une augmentation non moins symptomatique des recettes de films américains (42,7 en 2012, 53,9 en 2013), qui ne demeurent pas dansl'hexagone mis à part le pourcentage prélevé par le CNC, qui vient ainsi soutenir la production de ciném a et d'audiovisuel en France. Depuis 2014, les derniers chiffres du CNC sont encourageants et prévoient en France une fréquentation en salle pour l'année 2015 d'environ 213 millions de spectateurs, ce qui, compte tenu de la population française, donne (tou s âges confondus) une moyenne annuelle par personne de moins de 4 films vus en salle. Sur les recettes, le CNC précise que 45% environ de cettefréquentation résultera de films français, 44% de films américains, et 11% de films issus d'autres pays.En 2012, avec 226 millions d'entrées (1409 millions d'euros ou 1902 millions de dollars) dans le monde pour les films français (582 films sortis dans 84 pays), dont 824mill ions d'entrées en France (520 millions d'euros), soit la quatrième meilleure année depuis 1985, et 144 millions d'entrées hors de France (889 millions d'euros)5, soit la meilleure année depuis au moins 1994 (depuis qu'uniFrance collecte les données)6, le cinéma français atteint une part de marché de 2,95% des entrées en salle à t ravers le monde et de 4,86 % des recettes générées7,8. Trois films ont tout particulièrement contribué à cette année record: Taken 2, Intouchables et The Artist9. Pour comparaison la part de marché des films anglais en 2012 est de 1,8 % en valeur et n'a jamais dépassé 2,8 % (obtenu en 2011) depuis 200210. 1409 millions d'euros auxquels se rajoutent 163,92 millions d'euros de ventes de films français en DVD et Blue-Ray (record depu is au moins 2003). En 2012, les films tournés en langue française se classent 4e en nombre d'entrées (145 millions) derrière les films tournés en langue anglaise (plus d'un milliard d'entrées rien qu'aux États-Unis), hindi (? : pas de données précises fiab les), chinoise (275 millions en Chine plus quelques millions à l'étranger), et devant les films tournés en langue coréenne (115 millions d'entrées en Corée du Sud plus quelques millions à l'étranger) et japonaise (102 millions d'entrées au Japon plus quelq ues millions à l'étranger11,12, un record depuis 1973 et ses 104 millions d'entrées). Et 2eà l'exportation (c'est-à-dire en dehors des pays de langue maternelle française) après les films en langue anglaise, et largement devant les films en hindi, chinois, japonais, espagnol, coréen, russe, portugais, italien, allemand, arabe, cantonais ou bengali qui s'exportent peu (principalement dans la région environnante).。