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apercu de Tahiti大溪地法语介绍

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apercu de Tahiti大溪地法语介绍

Tahiti Tahiti est une ? de la Polyné fran? (collectivité d’outre-mer) située dans le sud de l’océ le sie aise an Pacifique. Elle fait partie du groupe des ? du Vent, et de l’archipel de la Socié . Cette ? haute les té le et montagneuse, d'origine volcanique, est entouré d'un ré de corail. L'? est composé de deux e cif le e parties - Tahiti Nui, la plus importante, et Tahiti Iti é galement appelé la Presqu'? relié entre e le, es elles par l'isthme de Taravao. Avec 1 042 km2 178 173 habitants, Tahiti est àla fois la plus grande et la plus peuplé des ? et e les de la Polynésie fran?aise. L’?le concentre l’essentiel des activités économiques de l’archipel polyné sien ; la ville de Papeete, situé sur la c? nord-ouest de l’?le, est la capitale de la Polynésie e te Fran? et en abrite toutes les institutions politiques. Le tourisme contribue fortement à aise l’économie de l’?le, d’autant que Tahiti abrite le seul aéroport international de la Polynésie Fran?aise, lui donnant le statut de porte d’entrée du territoire. L’histoire de Tahiti a été marquée tout d’abord par le peuplement de l’?le par les navigateurs polynésiens, d’origine austronésienne, puis par la découverte de l’?le par les explorateurs europé Les é ens. changes avec les Europé ont permis àune famille tahitienne, les Pomare, ens d’imposer leur autorité sur l’ensemble de l’?le. à partir de la fin du XVIIIe siè l’?le fut cle, colonisé par des missionnaires protestants anglais, puis devint protectorat fran? au milieu du e ais e XIX siè L’?le devint ensuite une colonie, membre des établissements fran? de l'Océ cle. ais anie, avant d’être rattachée à un ensemble d’archipels qu’on appelle Polyné fran? sie aise. Points de repè re Le Mont Aora'i L'? de Tahiti est situé au milieu de Pacifique sud, elle est à4 400 km au sud de Hawa?à le e , 7 900 km du Chili et à5 700 km de l’Australie. L'? est localisé àplus de 15 000 km du territoire le e mé tropolitain fran? avec un dé ais, calage horaire de 11 heures en hiver et de 12 heures en é . té L'? se compose de deux parties centré sur des volcans é le es teints et relié par un court bras de es terre, l'isthme de Taravao. La plus grande de ces parties, situé au nord-ouest, est nommé Tahiti e e Nui (la Grande Tahiti) tandis que l'autre partie, situé au sud-est, est appelé Tahiti Iti (la Petite e e Tahiti) ou encore la presqu’?le de Taiarapu. Avec 1 042 km2 superficie, Tahiti est la plus grande ? de la Polyné fran? de le sie aise. L'? atteint le une longueur maximale de 60 km (sur la diagonale nord-ouest - sud-est, presqu'? comprise), et le une largeur de 30 km sur la partie principale. Le pé tre total de l'? atteint 190 km, et celui de rimè le Tahiti Nui 120 km. Paysages Tahiti & Mo'orea

Tahiti est la plus haute ?le de Polynésie. C’est sur Tahiti Nui que se trouve le plus haut sommet de l’?le : le mont 'Orohena, qui culmine à2 241 mè tres. Tahiti Nui abrite d’autres sommets : le mont Aora'i (2 066 m) , le mont Mārau (1 493 m) et le Diadè (Te Tara o Mai'ao) (1 321 m). me Concernant Tahiti Iti, son plus haut sommet est le mont Ronui, qui atteint 1 332 mè tres. Du fait de son inté rieur extrê mement montagneux, vestige des anciens volcans, l’?le est majoritairement habité sur une é e troite bande longeant le bord de mer. On estime ainsi que sur les 1 045 km2 de l’?le, seuls 150 km2 sont habité et exploité s s. Tahiti est seulement partiellement entouré par une barriè de corail. On comptabilise ainsi 33 e re passes, et toute une partie du ré est immergé empê cif e, chant par endroit la formation d'un vé ritable 1 lagon entre le ré et la c? Le lagon de Tahiti atteint cependant une superficie de 141 km2. cif te. Moorea, l’?le-s?ur, est située à 15 km àl'ouest de Tahiti et entretient des liens trè é s troits avec Tahiti. On l’aper?oit parfaitement depuis la plupart des communes de l'ouest de Tahiti Nui et de nombreux habitants de Moorea travaillent sur l'agglomé ration de Papeete. Climat Un climat tropical Le climat de Tahiti est de type tropical maritime humide. On distingue gé ralement deux grandes né 2 saisons :
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La saison chaude, de novembre àavril (l'é austral) té La saison fra? de mai àoctobre (l'hiver austral) che,
à Tahiti, contrairement àd'autres ? de Polyné fran? les sie aise, ce cycle est bien marqué avec des , 2 pré cipitations bien plus importantes en saison chaude qu'en saison fra? . Les pluies sont che notamment importantes pendant les mois de dé cembre et de janvier. Il existe cependant une diffé rence de climat entre la partie est, exposé àl'alizéet dite sous le vent, plus humide, et la e partie ouest de l’?le, dite du vent, plus sè che. Il tombe ainsi en moyenne 3 550 mm d’eau par an sur la commune de Hitia'a, localisé sur la c? est, tandis que de l’autre c?té de l’?le, comme à e te Puna'auia, il ne pleut que de 1 500 mm d’eau par an. De même, il pleut davantage sur les hauteurs de l'? que sur les c? 2. le tes Gé ographie humaine Tahiti est la plus peuplé des ? de la Polyné fran? e les sie aise. Ainsi, lors du dernier recensement de 2007, sur les 259 706 habitants que comptait la Polyné Tahiti en abritait 178 1736, soit prè de sie, s 70 % de la population du territoire. L'occupation humaine de l'? est largement contrasté marqué d'une part par la macrocé le e, e phalie urbaine de Papeete et d'autre part par l'opposition entre un littoral trè peupléet amé s nagé et ,

l'inté rieur des terres, quasi inoccupé Du fait de l'attraction de Papeete, la densitéde l'habitat c? . tier 7 devient de moins en moins é levéàmesure que l'on s'é loigne de la capitale . Communes L'? est composé de 12 communes8, qui recoupent ou rassemblent les districts traditionnels le e (correspondant àdes bourgs ou àdes quartiers) : Papeete vue d'avion Papeete est la capitale de Tahiti et de la Polyné fran? sie aise. La commune en elle-mê qui me, 6 s’étend sur 19 km2, n’abrite que 26 050 habitants , ce qui, bien qu’elle ait la plus forte densité de population de l’?le, n’en fait que la deuxième commune la plus peuplée de l’?le, après Faa'a. Cependant, l’agglomération de Papeete, qui regroupe aujourd'hui les communes de 'Arue, de Pirae et de Mahina à l’est, et de Faaa, de Punaauia et Paea à l’ouest9, concentre plus de 130 000 habitants, sur une bande de terre longue d’une soixantaine de kilomètres, coincée entre le lagon et les contreforts montagneux. Le dé veloppement macrocé phale de la capitale entra? l'inté ne gration progressive des communes environnantes le long du littoral. Cette agglomé ration est le centre administratif, politique et é conomique de Tahiti et de la Polyné fran? sie aise. La commune 7 rassemble 47 % des emplois de l'? de Tahiti , et l'agglomé le ration concentre plus de 80 % des emplois7, polarisant ainsi toute l'activitéhumaine de l'? le.
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Pirae
Cette commune, comprise dans l'agglomé ration de Papeete et bordant la limite orientale de la 6 capitale, compte 14 551 habitants sur un territoire de 35 km2Pirae abrite essentiellement des . infrastructures administratives et ré sidentielles.
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Arue (Polyné fran? sie aise)
La commune d'Arue est situé au nord-est de Tahiti, au sein de l’agglomération de Papeete. Elle e englobe é galement l'atoll de Teti'aroa et rassemble 9 494 habitants6 sur un territoire de 16 km2 . Cette commune a un fort poids é conomique, et de nombreuses entreprises y sont installé dont es, d’importantes entreprises du territoire (l'enseigne Carrefour, la Brasserie de Tahiti et l'usine d'embouteillage d'Eau Royale). C’est également sur cette commune qu’est située la caserne du ré giment d'infanterie de marine du Pacifique - Polyné (RIMaPP). sie

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Mahina
La commune de Mahina, grande de 52 km2compte 14 356 habitants6. La pé , riurbanisation galopante de Papeete a jouéun r? majeur dans le dé le veloppement de cette commune, dont la population a é multiplié par 4,2 en 30 ans7. té e
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Hitia'a O Te Ra
Cette grande commune de 218 km2 regroupe les districts de la Papenoo, de Tiarei, de Mahaena et de Hitiaa, situé sur le versant nord-est de Tahiti Nui. Malgréla superficie de cette commune, elle s ne compte que 8 691 habitants6, puisqu'une grande partie de son territoire couvre les massifs montagneux de Tahiti Nui, inhabité s.
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Taiarapu-Est
Cette commune regroupe é galement plusieurs districts : Faaone, Afaahiti-Taravao, Pueu et Tautira. Elle s'é tend sur 216 km2du sud-est de Tahiti Nui et sur toute la moitiénord-est de la Presqu'? , le. 11 538 habitants y vivent6. Diffé rentes politiques ont é mené pour tenter de dé té es velopper le village de Taravao, straté giquement situéentre Tahiti Nui et Tahiti Iti, et contrebalancer l'influence et l'attraction de Papeete.
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Taiarapu-Ouest
Cette commune englobe la moitiésud-ouest de la Presqu'? sur 104 km2avec les districts de le, , Teahupoo, Vairao et Toahotu. Malgrésa superficie, c'est la commune la moins peuplé de Tahiti, e 6 avec seulement 7 007 Habitants .

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Teva I Uta
Cette commune, rassemblant 8 591 habitants6 s'é tend sur 120 km2 sud de Tahiti Nui, et englobe au les districts de Mataiea et de Papeari. Cette commune de 93 km2situé au sud-est de Tahiti Nui, rassemble 10 634 habitants6. , e
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Paea
Cette commune de 65 km2àl'ouest de Tahiti, rassemble 12 084 habitants6. ,
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Punaauia
Cette commune de la c? Ouest, qui s'é te tend sur une superficie de 75 km2est la troisiè , me 6 commune la plus peuplé de l'? avec 25 399 habitants . Punaauia est une des communes qui a le e le, plus absorbéle dé veloppement urbain de l'agglomé ration de Papeete : elle a vu sa population 7 multiplié par 4,5 en 30 ans . Cette commune, essentiellement ré e sidentielle, abrite une marina et des zones d'activité industrielles et commerciales. s
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Faa'a
Faa'a, situé au nord-ouest de Tahiti, est limitrophe de Papeete. S'é e tendant sur un territoire de 34,2 km2, c’est la commune la plus peuplée de Tahiti, devant Papeete, avec 29 781 habitants6. Les amé nagements ré sidentiels se sont particuliè rement dé veloppé sur cette commune, pour absorber s l'excé dent de population de la capitale voisine, Papeete. C'est é galement sur cette commune que se trouve l'Aé roport international Tahiti Faa'a. Voies de communication Aé roport et transport aé rien Aé roport de Tahiti L’?le de Tahiti est desservie par l'Aé roport International Tahiti Faa'a, situéà5 km au sud-ouest de Papeete. Inauguréen 1961, et dé tenu à49 % par le Territoire de la Polyné fran? 10, c’est le sie aise plus important aé roport de la Polyné fran? sie aise, et le seul aé roport international du territoire. Il s’agit donc du principal point d’entrée pour l’immense majorité des visiteurs mais également pour les habitants des autres ? de la Polyné fran? les sie aise. L’aéroport de Tahiti a joué un r?le primordial dans le désenclavement de l’?le (et du reste du territoire) et le développement du tourisme. L’aéroport assure les liaisons avec une dizaine de destinations internationales : Los Angeles, Paris, Auckland, Tokyo, Rarotonga, Santiago, l’? de le 10 Pa ques, Noumea et Honolulu . Conscient de l’importance des liaisons aériennes internationales dans le développement économique de l’?le et du pays, le gouvernement a inauguré en 1998 sa propre compagnie aé rienne : Air Tahiti Nui (ATN), qui dessert aujourd’hui 4 destinations à partir de Tahiti : Paris, Los Angeles, Tokyo, Auckland.

Concernant le réseau intérieur, l’aéroport dessert l’ensemble des archipels de la Polyné Air sie. Tahiti est la seule compagnie àdesservir ré guliè rement les ? polyné les siennes, assurant la liaison avec une quarantaine d’?les et d’atolls. L’?le de Moorea est située à 7 minutes de vol de Tahiti. L’aéroport de Tahiti est la plaque tournante du trafic aérien, puisque la majorité des destinations sont uniquement desservies par l’aéroport de Tahiti. La centralisation du réseau aérien accentue donc l’attraction et l’influence de Tahiti et de l’agglomération de Papeete sur le reste des ?les polyné siennes. Ports et transport maritime Le Port autonome de Papeete est le seul port international desservant l’ensemble des ?les de la Polyné fran? sie aise. Il est vouéàla fois au transport international et au transport inté rieur. Plus de 11 1 900 000 tonnes de marchandises y transitent chaque anné . e à l’image du transport aérien, le transport maritime est également très centralisé sur Tahiti et en particulier Papeete. Les liaisons sont assuré par des cargos appelé ?goé es s lettes ?dont la principale mission est d’acheminer du fret à destination des ?les. Ces liaisons maritimes s’effectuent en boucle, systématiquement au départ de Tahiti. Pour le transport des passagers, la seule liaison maritime ré guliè est la ligne Tahiti-Mo'orea, re assuré plusieurs fois par jour par des catamarans et des ferries. La socié Aremiti et la Socié de e té té Dé veloppement de Moorea proposent toutes les deux des services concurrents de transports de personnes et marchandises entre Tahiti et Moorea. En catamaran, la traversé prend environ une e demi-heure. Pour les autres ? certains cargos acceptent des passagers, mais ils sont avant tout les, ré servé au fret. s Ré seau routier Le réseau routier est constitué principalement d’une route c?tière, qui fait le tour de Tahiti Nui, la route de ceinture. Les points kilomé triques, PK, permettent de se repé le long de cette route rer c?tière. Ce sont des bornes kilométriques, placées le long de la route et dont l’origine (PK 0) est la cathé drale de Papeete. Les PK ne forment pas une boucle mais sont amé nagé en tenaille. Ils se s rejoignent au fort de Taravao, PK 61 par le c? ouest et PK 52 par le c? est. Cette route c? re té té tiè est desservie par de nombreuses servitudes privé donnant sur des amé es, nagements ré sidentiels. Cependant, du fait de l’absence de maillage, le passage par la route c?tière est impératif pour tout dé placement. Cela impose la coexistence de nombreux modes de transport (voitures, vé los, pié tons) sur une voie de circulation dense. Du fait du dé veloppement linéaire de l’agglomération urbaine, et de la concentration des emplois dans la commune de Papeete, le ré seau routier est saturé notamment sur la c? ouest, marqué , te e par d’importants embouteillages. Sur cette c?te, le réseau routier a été complété par des tron? ons de voie rapide afin de dé lester la route de ceinture sans que cela suffise àassurer de fa? efficace on le trafic de transit.

Les faiblesses du ré seau routier posent ainsi deux problè mes majeurs : des embouteillages importants qui allongent les temps de trajets quotidiens (notamment les dé placements domicile-travail) et une insé curitéroutiè importante (3 à4 fois supé re rieure àcelle de la 12 mé tropole )Transports en commun Le transport collectif traditionnel est le truck (‘camion’ en anglais), dont le chassis a été aménagé avec une structure en bois peinte de couleurs vives, et é quipé de banquettes laté e rales et de fenê en plexiglas. Ces vé tres hicules peuvent accueillir entre 12 et 40 passagers et relient Papeete aux autres districts de l’?le. Le marché de Papeete, situé dans l’hyper-centre de l’agglomération, joue le r?le de véritable gare routiè re. Malgréles diffé rentes tentatives de modernisation des transports en commun, le ré seau est trè peu s structuréet gé de fa? artisanale : illisibilitédes lignes, irré ré on gularitédes horaires et des arrê ts, absence de billetterie. Le gouvernement a annoncéàplusieurs reprises le projet de remplacer les trucks par de vé ritables bus, mieux aménagés et répondant à des critères de sécurité plus élevés. Des lignes ont d’ailleurs é mises en place, notamment entre Papeete et les communes les plus é té loigné mais les trucks es, 12 restent malgrétout largement majoritaires . Histoire Article connexe : Histoire de la Polyné fran? sie aise. Le peuplement de l’?le de Tahiti Article dé taillé: Peuplement de l'Océ anie.
Les migrations austroné siennes

Les premiers Tahitiens seraient arrivé environ 300 ans aprè J.-C., aprè une longue migration s s s depuis l’Asie du Sud-Est ou l’Indoné via les archipels des Fidji, des Samoa et des Tonga. sie, Cette hypothè d'une é se migration depuis le Sud-Est asiatique est é e par de nombreuses tayé preuves linguistiques, biologiques et arché ologiques. Par exemple, les langues des Fidji et de la Polyné appartiennent toutes au mê sous-groupe océ sie me anien, le fidjien-polyné sien, qui fait lui-mê partie de la grande famille des langues austroné me siennes. Cette é migration, àtravers plusieurs centaines de kilomè de haute mer, a é rendue possible tres té par l’emploi de pirogues àbalancier pouvant atteindre plusieurs dizaines de mè de long et tres transporter familles et animaux domestiques. Ainsi, en 1769, James Cook remarque àTahiti un bateau de 33 mè de long, pouvant progresser àla voile ou aux pagaies13. tres En 2010, une expé dition sur une pirogue simple àbalancier et àvoile a retracé en inverse, le , 14 chemin de peuplement, de Tahiti àl'Asie . La civilisation pré -europé enne Avant l’arrivée des Européens, l’?le est divisée en différentes chefferies, territoires bien précis dominés par un clan. Ces chefferies sont liées entre elles par des rapports d’allégeance fondés sur les liens de parentéde leurs dirigeants et leur puissance guerriè 15. Le clan le plus important de re l’?le est celui des Teva16, dont le territoire s’étend de la presqu’?le au sud de Tahiti Nui. Le clan des Teva est composédes Teva i Uta (Teva de l'inté rieur) et des Teva i Tai (Teva de la mer), et est 17 dirigépar Amo et Purea . Un clan est composé d’un chef (ari’i rahi), des nobles (ari’i) et des sous-chefs ( 'īato'ai). Les ari’i, descendants des dieux polyné siens, sont investis du mana (pouvoir, puissance surnaturelle). Ils portent traditionnellement des ceintures de plumes rouges, symbole de leur pouvoir. Le chef de clan n’a pas le pouvoir absolu. Il doit composer avec les ari’i et les 'īato'ai lors de conseils ou d’assemblées générales, notamment en cas de guerre16. Plus les ari’i sont é loigné du chef de clan, s plus ils sont autonomes et forment un contrepoids àson autorité . Les clans sont organisé autour du ?marae ? lieu de culte sacréen plein air. Ces marae sont s , véritablement le c?ur de la vie religieuse et sociale du clan : on y invoque les dieux, intronise les chefs, on y pré pare la guerre et la pê che, on y cé bre les naissances et les dé s. Il existe une lè cè hié rarchie des marae, allant du simple marae familial au marae royal. La taille du marae est proportionnelle à l’influence de la famille. Un des marae royaux de Tahiti est Farepu’a, construit à l’avènement de Tetuana’e Nui (voir plus bas : patrimoine arché ologique). Les marae sont proté s gé par le tapu, interdit absolu et sacré dont la transgression attire la malé , diction. Le terme passera d’ailleurs dans les langues occidentales : tabou. La dé couverte de Tahiti par les Europé ens La rencontre de Wallis et d'Oberea

Pedro Fernandes de Queiró a peut-ê é le premier Europé àapercevoir en 1606 l’?le de s tre té en Tahiti, qu’il aurait nommée Sagitaria (ou Sagittaria). Cependant, le fait que l'? qu'il vit f? Tahiti le t n'a pu ê confirméde fa? probante. tre on Le premier Europé àvisiter Tahiti est donc le lieutenant Samuel Wallis qui accoste le en 17 juin 176718 dans la Baie de Matavai, situé sur le territoire de la chefferie de Pare e (Arue/Mahina), dirigée par la cheffesse "Oberea" (Purea). Wallis baptise l’?le ? ? du Roi le 19 George ? Les premiers contacts sont difficiles, puisque le 24 et le 26 juin 1767 , des pirogues . tentent de prendre le navire à l’abordage, soit par crainte d’une installation durable des Anglais, soit pour s’approprier les objets métalliques du navire. En représailles, les marins anglais tirent sur les pirogues et la foule situé sur les collines. En ré e action àcette puissante contre-attaque, les habitants de la Baie dé posent des offrandes aux Anglais, manifestant ainsi leur volontéde paix ou 20 de soumission . à la suite de cet é pisode, Samuel Wallis entretient des relations cordiales avec la cheffesse ?Oberea ? (Purea) et reste sur l’?le jusqu’au 27 juillet 176721.
La baie de Matavai, peinte par William Hodges, membre d'une expé dition de Cook Le 2 avril 176822, c’est au tour de Louis-Antoine de Bougainville d’accoster dans la baie de Matavai. Il ne reste qu’une dizaine de jours dans cette ?le qu’il surnomme la ? Nouvelle-Cythè ? re , en hommage à l’accueil chaleureux et à la douceur des m?urs tahitiennes. Le récit qu’il fera de son escale contribuera àla cré ation du mythe du paradis polyné sien et alimentera le thè du bon me sauvage, cher àJean-Jacques Rousseau et alors trè àla mode. à partir de cette date jusqu'àla fin s e du XVIII siè le nom de l'? est phoné cle, le tiquement orthographié?Ta? ? à partir du XIXe siè ti . cle, 23 l'orthographe tahitienne ?Tahiti ?devient l'usage en fran? . ais En juillet 1768, James Cook est missionnépar la Royal Society pour observer le transit de Vé nus 24 devant le soleil, phé nomè qui doit ê visible depuis Tahiti le 3 juin 1769 . Il arrive àTahiti à ne tre bord de l’Endeavour en avril 1769 et reste sur l’?le pendant 3 mois25. Ce sé jour permet de ré aliser pour la première fois un véritable travail d’observation ethnographique et scientifique de l’?le. Assistédu botaniste Joseph Banks, et du dessinateur Sydney Parkinson, Cook rassemble de pré cieuses informations sur la faune et la flore, ainsi que sur la socié , la langue et les coutumes. té Son équipe entretient par ailleurs des relations amicales avec la cheffesse "Oberea" (Purea), qu’ils prennent par erreur pour la reine de Tahiti. Ces é changes favoriseront la cré ation de la dynastie Pomare. Cook revient àTahiti entre le 15 ao? et le 1er septembre 1773, et une derniè fois entre le 13 ao? t re t et le 8 dé cembre 1777. Lors de ce dernier sé jour, il accompagne le chef Tu (neveu de la cheffesse "Oberea" (Purea)) lors d’une expédition guerrière à Mo'orea ('Aimeo). Cook refuse cependant d’apporter son soutien militaire et se contente de visiter l’?le. L'influence britannique et l'ascension des Pomare Les mutiné du Bounty s

Le 26 octobre 1788, le Bounty, dirigépar le capitaine William Bligh, dé barque àTahiti avec pour mission de rapporter des arbres àpains tahitiens ('Uru) aux Cara? Joseph Banks, le botaniste bes. de la premiè expé re dition de Cook, estime en effet que cette plante serait idé pour nourrir à ale moindre co? les esclaves africains travaillant dans les plantations des Cara? L’équipage reste à t bes. Tahiti environ 5 mois, le temps de transplanter les pousses d’arbres. Trois semaines après le départ de Tahiti, le 28 avril 1789, l’équipage se mutine sur l’initiative de Christian Fletcher. Les mutiné s s’emparent du navire et débarquent le capitaine et les membres d’équipage restés fidèles sur une chaloupe. Une partie des mutiné revient alors s’installer à Tahiti. s Alors que les explorateurs ont refuséde prendre part aux conflits tribaux, les mutiné du Bounty s offrent leurs services de mercenaires et fournissent des armes àla famille qui deviendra la dynastie Pomare. Le chef Tu sait en effet tirer parti de sa pré sence sur les havres pré ré des fé s navigateurs. Grace à l’alliance avec les mutinés, il parvient à accro?tre considérablement sa suprématie sur l’?le de Tahiti. Vers 1790, l'ambitieux chef Tū prend le titre de roi et se donne le nom de Pomare. Le capitaine Bligh expliquera que ce nom é en hommage àsa fille a? e, morte de tuberculose, une tait né ?maladie qui la faisait beaucoup tousser (mare), surtout la nuit (pō) ? . En 1791, le capitaine Bligh débarque à Tahiti dans l’espoir de retrouver des mutins. Le nouveau roi Pomare Ier lui livre les rebelles. Le dé du capitaine Bligh marque la fin de l’aventure des part mutinés du Bounty sur l’?le de Tahiti, mais leur présence aura marqué durablement l’histoire tahitienne. Les escales des baleiniers Dans les anné 1790, des baleiniers commencent àfaire escale àTahiti lors de leurs campagnes es de pêche dans l’hémisphère Sud. L’arrivée de ces baleiniers, rejoints ensuite par des négociants originaires des colonies pénitentiaires d’Australie, marque le premier bouleversement majeur de la société traditionnelle tahitienne. Les équipages introduisent l’alcool, les armes et les maladies dans l’?le, et encouragent la prostitution et la création de distilleries. Ces premiers échanges avec les Occidentaux ont des consé quences catastrophiques sur la population tahitienne, qui dé t cro? rapidement, ravagé par les maladies. e L’arrivée des missionnaires Le 5 mars 1797, des missionnaires de la London Missionary Society dé barquent àla pointe Vé nus (Mahina) àbord du Duff, avec pour ambition de sauver du paganisme les populations nouvellement découvertes par Cook. L’arrivée de ces missionnaires marque un nouveau tournant pour l’?le de Tahiti, avec un impact désastreux et durable sur la culture locale. Les premiè anné sont laborieuses pour les missionnaires, malgréleur association avec les res es Pomare, dont ils connaissent l’importance grace aux récits des précédents navigateurs. En 1803, à la mort de Pōmare Ier, son fils Vaira'atoa lui succè et prend le titre de Pomare II. Il s’allie encore de davantage avec les missionnaires, et dè 1803 ces derniers lui enseignent la lecture et les s

évangiles. Les missionnaires encouragent par ailleurs sa volonté de conquête, afin de n’avoir à traiter qu’avec un seul interlocuteur politique et développer le christianisme dans un pays unifié26. La conversion de Pomare II au protestantisme en 1812 marque d’ailleurs le véritable départ de l’essor du protestantisme sur l’?le. Vers 1810, Pomare II é pouse Teremo'emo'e27 fille du chef de Raiatea, pour s’allier aux chefferies des Iles sous le Vent. Le 12 novembre 181528, gra àces alliances, Pomare II remporte une ce bataille décisive à Fe’i Pī (Punaauia), notamment contre Opuhara, le chef du puissant clan des Teva29. Cette victoire permet à Pomare II d’être reconnu Ari’i Rahi, c’est-à -dire roi de Tahiti26. C’est la première fois que Tahiti est véritablement unifiée sous la domination d’une seule famille. C’est la fin de la fé odalitétahitienne et de l’aristocratie militaire, remplacée par une monarchie 26 absolue . Parallè lement, le protestantisme se propage rapidement gra au soutien de Pomare II, ce et remplace les croyances traditionnelles. Dè 1817, les Evangiles sont traduits en tahitien et s enseigné dans les é s coles religieuses. En 1818, le Pasteur Crook fonde la ville de Papeete, qui deviendra la capitale de l'? le. En 1819, Pomare II, sur l’initiative des missionnaires, instaure le premier code de lois tahitiennes, connu sous le nom de Code Pomare26. Les missionnaires et Pomare II imposent ainsi l’interdiction de la nudité (obligation de porter des vêtements couvrant tout le corps), l’interdiction des danses et des chants, qualifiés d’impudiques, des tatouages et des parures de fleurs. Dans les années 1820, l’ensemble des Tahitiens se convertit au protestantisme. Duperrey, qui accoste àTahiti en mai 1823, té moigne de la transformation de la socié tahitienne dans une lettre té daté du 15 mai 1823 : ?Les missionnaires de la Socié Royale de Londres ont totalement e té changé les m?urs et les coutumes de ces habitants. L’idolatrie n’existe plus parmi eux et ils professent gé ralement la religion chré né tienne. Les femmes ne viennent plus àbord des ba timents, elles sont même d’une réserve extrême lorsqu’on les rencontre à terre. (…) Les guerres sanglantes que ces peuples se livraient et les sacrifices humains n’ont plus lieu depuis 1816. ?30 Lorsque le 7 dé cembre 182126 Pōmare II meurt, son fils Pomare III n’a qu’un an. Son oncle et les religieux assurent alors la régence, jusqu’au 21 mai 182426, date àlaquelle les missionnaires procè dent àson couronnement, cé monie iné àTahiti. Profitant de la faiblesse des Pomare, ré dite les chefs locaux ré cupè une partie de leur pouvoir et prennent le titre hé ditaire de Tavana rent ré (issu de l’anglais governor). Les missionnaires en profitent aussi pour modifier l’organisation des pouvoirs, et rapprocher la monarchie royale tahitienne d’une monarchie constitutionnelle plus proche du modèle anglais. Ils créent ainsi l’assemblée législative tahitienne qui siège pour la premiè fois le 23 fé re vrier 182426. En 1827, le jeune Pomare III meurt subitement, et c’est sa demi-s?ur, 'Aimata, agée de 13 ans, qui prend le titre de Pomare IV26. Le pasteur Pritchard, consul d’Angleterre devient son principal conseiller et tente de l’intéresser aux affaires du royaume. Mais l’autorité de la Reine, bien moins charismatique que son pè est contesté par les chefs, qui ont reconquis une part importante de re, e leurs pré rogatives depuis la mort de Pomare II. Le pouvoir des Pomare est devenu plus symbolique que ré et àplusieurs reprises la reine Pomare, protestante et anglophile, demande en el, vain le protectorat de l’Angleterre26.

Le protectorat fran? et la fin du royaume Pomare ais En 1836, le conseiller de la reine, le pasteur Pritchard fait expulser deux pè catholiques fran? res ais, Caret et Laval. En réaction, la France envoie en 1838 l’amiral Abel Aubert Du Petit-Thouars pour obtenir réparation. Une fois sa mission accomplie, l’amiral Du Petit-Thouars se dirige vers les ? les Marquises, qu’il annexe en 1842. En ao?t 1842, l'amiral Du Petit-Thouars revient faire escale à Tahiti. Il s’allie alors avec des chefs de Tahiti hostiles aux Pomare et favorables àun protectorat fran?ais. Il leur fait signer une demande de protectorat en l’absence de leur reine, avant d’obliger cette derniè àratifier le traitéde protectorat31. Avant mê que le traiténe soit ratifiépar la re me France, Mourenhout est nommécommissaire royal auprè de la reine Pomare. s Dans le cadre de ce traité la France reconna?la souverainetéde l’état Tahitien. La reine est , t responsable des affaires inté rieures, tandis que la France dirige les relations exté rieures, et assure la défense et le maintien de l’ordre31. Avec la signature du traitéde protectorat dé bute une lutte d’influence entre les protestants anglais et les représentants de la République fran?aise. Pendant les premiè anné du protectorat, les protestants parviennent àconserver une grande emprise res es sur la socié tahitienne, gra àleur connaissance du pays et de sa langue. Dè 1843, le conseiller té ce s protestant de la reine, Pritchard, convainc celle-ci d’arborer le drapeau tahitien àla place du drapeau du protectorat. En représailles, l’amiral Du Petit-Thouars déclare l’annexion du royaume Pomare le 6 novembre 1843 et y installe le gouverneur Armand Joseph Bruat comme chef de la nouvelle colonie31. L’annexion déclenche alors l’exil de la reine aux ?les Sous le Vent, et après une période de troubles, c’est une véritable guerre franco-tahitienne qui dé bute en mars 1844. La guerre se termine en décembre 1846 en faveur des Fran?ais. La reine revient d’exil en 1847 et accepte de signer une nouvelle convention qui ré considé duit rablement ses pouvoirs au profit de 31 ceux du commissaire . Les Fran? rè ais gnent dé sormais en ma? sur le royaume de Tahiti. En tres 1863, ils mettent fin à l’influence britannique en rempla? les missions protestantes britanniques ant par la Socié des missions é té vangé liques de Paris. à la mê é me poque, environ un millier de Chinois, majoritairement cantonais, sont recruté àla s demande d'un planteur de Tahiti, William Stewart, pour travailler dans la grande plantation de coton d'Atimaono. Lorsque l’entreprise fait faillite en 1873, certains travailleurs chinois rentrent dans leur pays, mais un groupe important reste àTahiti et se mê àla population. le
Papeetē en 1890

En 1866 sont cré s les conseils de districts, é qui se voient attribué les pouvoirs des chefs é lus, s f. cessaire] traditionnels hé ditaires. Dans le contexte de l'assimilation ré ré publicaine[ré né , ces conseils essaient malgrétout de proté le mode de vie traditionnel des populations locales. Mais de fa? ger on gé rale, la socié traditionnelle tahitienne subit une crise durable, les structures sociales né té anciennes ayant volé en éclat sous l’influence des missionnaires puis des républicains. En 1877, la reine Pomare meurt aprè 50 ans de rè s gne. Son fils, Pomare V, lui succè alors sur le de tr?ne. Le nouveau roi se montre peu investi dans les affaires du royaume, et lorsqu’en 1880 le gouverneur Chessé soutenu par des chefs tahitiens, le pousse àabdiquer en faveur de la France, il , accepte. Le 29 juin 188031, il cè àla France le royaume de Tahiti ainsi que les ? qui en de les dé pendent. Devenue une colonie, Tahiti perd alors toute souveraineté Tahiti est cependant une . colonie particuliè puisque tous les sujets du Royaume de Pomare se voient accorder la re, citoyennetéfran? 32. Le 14 juillet 1881, sous les cris de ?Vive la Ré aise publique ? la foule cé bre , lè l'appartenance de la Polyné àla France lors du premier Tiurai (fê nationale et populaire). En sie te 1890, Papeete devient une commune de la Ré publique. En 1903, sont créés les établissements Fran?ais d’Océanie, qui rassemblent Tahiti, les autres ? les de la Socié , les ? Australes, les ? Marquises et les Tuamotu. té les les Tahiti au XXe siè cle à partir de 1903, l'histoire politique de Tahiti est indissociable de celle des établissements fran? de l'Océ ais anie, qui, de colonie, deviennent territoire fran? d'outre-mer en 1946 ais e (Constitution de la IV Ré publique) et re? oivent en 1957 le nom de Polyné fran? sie aise. En 1977, la Polyné obtient un statut d'autonomie, renforcéen 1984 (statut d'autonomie interne). En 2004, sie une nouvelle é tape est franchie : le territoire devient un pays d'outre-mer (POM). Article dé taillé: Histoire de la Polyné fran? sie aise. Durant cette pé riode, le dé veloppement de l'? de Tahiti et de sa capitale, Papeete, s'accé re. à le lè partir de 1903, Papeete devient ainsi le principal comptoir des établissements Fran? de ais e l’Océanie puis leur capitale politique et administrative. Le premier quart du XX siè est marqué cle par une seconde vague d'immigration chinoise, qui investit massivement le secteur du commerce et s'intè moins bien que la premiè vague. gre re Le 22 septembre 1914, deux croiseurs allemands, le Scharnhorst et le Gneisenau, cherchent àse ravitailler dans le port de Papeete. Devant la ré sistance de la marine fran? dirigé par le aise e lieutenant de vaisseau Maxime Destremau, ils coulent un navire fran? la Zé e, et bombardent ais, lé le centre-ville de Papeete. En novembre et dé cembre 1918, Tahiti est ravagé par une é mie de e pidé grippe espagnole. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la colonie se rallie dè 1940 àla France s libre et le commandant Fé Broche rassemble plusieurs centaines de volontaires pour rejoindre lix les Forces fran? aises libres. Avec l'avè nement de la Ve Ré publique, la fin des anné 1950 et le dé des anné 1960 es but es marquent un tournant dé cisif pour le dé veloppement é conomique de l'? Tahiti est doté le. e

d'importantes infrastructures : construction àpartir de 1958 de l'Aé roport International Tahiti Fa'a'a, installation en 1962 du QG du Centre d'expé rimentation du Pacifique (CEP), extension consé cutive du port de Papeete. Le tournage de la superproduction Les Ré volté du Bounty avec s Marlon Brando contribue au dé veloppement é conomique de l'? L'état fran? fait aussi de gros le. ais investissements pour dé velopper les é quipements et les services publics, ce qui, conjuguéavec le dé senclavement de l'? provoque àla fois un exode rural vers Papeete, et un afflux massif de le, population sur l'? Le secteur tertiaire se renforce considé le. rablement dans la capitale. C'est le dé du phé but nomè de macrocé ne phalie urbaine sur Tahiti. Compétition de javelot, lors du Heivā Par ailleurs, gra àla politique volontariste de l'état, l'? de Tahiti rentre progressivement dans le ce le moule ré publicain et rattrape son retard par rapport àla mé tropole. En 1973, les Chinois de Tahiti 33 se voient attribuer la nationalitéfran? aise et en 1971, les districts de Tahiti (ou parfois un groupe de districts) sont é s au rang de commune. levé à partir des anné 1970, une nouvelle dynamique culturelle é es merge sur l'? avec un renouveau le, de la culture tahitienne, qui se ré re àun ?a d'or pré fè ge colonial ? Pour renouer avec l'identité . culturelle abandonné àla suite de l'arrivé des missionnaires, de nombreuses institutions et e e manifestions sont cré es : la Maison des Jeunes et de la Culture (Fare Tahiti Nui), l'Acadé é mie tahitienne (Fare Vāna'a, cré e en 1975), le Musé de Tahiti et des ? (cré en 1977). Ce é e les é renouveau s'exprime aussi par la multiplication des fouilles arché ologiques, les expositions artisanales et le nouvel essor du tatouage maohi àpartir des anné 1980. De mê les festivité es me, s du Heiva, chaque mois de juillet, remettent àl'honneur les danses, les jeux et les sports traditionnels. Population et socié té Dé mographie Avec 178 173 habitants, l'? de Tahiti concentre 68,8 % de la population polyné le sienne. C'est entre 1950 et 1970, avec le boom é conomique liéàl'installation du CEP, que les populations des archipels se sont massivement regroupé sur Tahiti, pourvoyeuse de nombreux emplois. Depuis es le recensement de 1971, le taux de Polyné siens vivant àTahiti s'est stabiliséaux alentours de 70 %. Un autre phé nomè dé ne mographique notable est la concentration urbaine dans l'agglomé ration de Papeete, puisque prè des trois quarts de la population de l'? vit dans une des communes de s le l'agglomé ration. L'immense majoritédes nouveaux habitants de Tahiti se sont effet installé sur s l'agglomé ration de Papeete, bien plus dynamique au niveau é conomique. évolution comparé de la population de l'agglomé e ration de Papeete, de Tahiti, et de la Polyné Fran? de 195634 à200735 sie aise 1956 Agglomé ration 29 1962 35 1967 49 1971 65 1977 77 1983 93 1996 115 2002 127 2007 131

de Papeete ? de Tahiti le Polyné sie Fran? aise
000 37 400 76 300
500 45 400 84 600
300 61 500 98 400
200 75 500 110 200
800 95 600 137 400
300 115 800 166 800
759 150 721 219 251
327 169 333 244 830
715 178 173 259 706
La population de Tahiti se ré partit en quatre groupes diffé rents :
? ? ? ?
les Polyné siens, les Europé ens, les Chinois les demis.
Politique Tahiti est le siè des institutions politiques de la Polyné fran? : assemblé territoriale, ge sie aise e siège du gouvernement, siège du représentant de l’état fran?ais. Depuis le début du XXe siè et cle l'unification de la Polyné fran? sie aise, il n'existe plus de vie politique limité àl'é e chelle de Tahiti. Il convient donc de se reporter àl'article Polyné fran? sie aise Langues Bien que le fran? soit la langue officielle de la Polyné fran? ais sie aise, la grande majoritéde la population est bilingue, parlant àla fois fran? et tahitien (reo maohi). ais De fa? gé rale, Tahiti parle un peu plus fran? et un peu moins tahitien que l'ensemble de la on né ais Polyné Cette diffé sie. rence s'explique surtout par la plus grande pré sence de mé tropolitains et d'é trangers sur cette ? le. Selon le recensement de 2007, 78,4 % de la population de l'? parlent le fran? au sein de la le ais 36 36 famille , tandis que 20,1 % utilisent une langue polyné sienne (gé ralement le tahitien). Cette né moyenne cache cependant une ré alitéplus contrasté Ainsi, le tahitien est davantage parlésur le e. versant Est de Tahiti Nui (commune de Hitia'a O Te Ra) et sur la presqu'? (communes de le Tai'arapū-Est et Tai'arapū-Ouest). C'est sur Hitia'a O Te Ra que l'on parle le plus tahitien : plus de 35 % de la population36 l'utilisent comme langue usuelle au sein de leur famille. Si àTahiti, le tahitien n'est pas la premiè langue utilisé dans le domaine familial, elle reste re e né anmoins massivement ré pandue. En effet, bien que 16,5 % de la population de l'? n'en aient le 36 aucune connaissance , le reo maohi est parfaitement ma? par 70 % de la population37, et trisé 38 compris et parlépar prè de 80 % . s Mormonisme

Article dé taillé: Histoire de l'église de Jé sus-Christ des saints des derniers jours en Polyné sie fran? aise. L'église de Jé sus-Christ des saints des derniers jours est pré sente àTahiti avec 38 paroisses et un temple. Environ 10 % de la population tahitienne pratique ce culte. économie Article connexe : économie de la Polyné fran? sie aise. Tahiti concentre l'essentiel de l'activitéé conomique de la Polyné fran? sie aise. L'é conomie de l'? le est caracté e par la part pré risé pondé rante du secteur tertiaire et le poids des activité non s marchande (administration, é ducation et santénotamment). Cependant, l'activitéé conomique de l'? est loin de se ré le sumer àces deux secteurs, puisque Tahiti est é galement le premier producteur agricole de la Polyné fran? sie aise, et accueille aussi une grande part de l'industrie du territoire. L'agriculture et la pê che Le plateau de Taravao produit 90 % du lait polyné sien La culture vivriè re L'? de Tahiti est un acteur essentiel de l'agriculture vivriè de Polyné C'est ainsi la principale le re sie. ré gion mara? re du Territoire, puisqu'en 2007, l'? a produit 79 % des lé chè le gumes polyné siens39 (essentiellement du taro, de la patate douce et de la banane fe'i, mais aussi la tomate, de la salade, du concombre, du chou vert et du chou chinois, etc.). Tahiti est é galement le principal é leveur polyné sien, avec notamment l'é levage bovin (les deux tiers de la production sont localisé à s Tahiti), la production d'?ufs, l'élevage de poulets (l'unique exploitation polynésienne est située à Papara), et la production de lait (sur le plateau de Taravao)39.
?
La participation aux filiè agricoles majeures de la Polyné res sie
En plus de ses multiples exploitations vivriè l'? est é res, le galement une grande productrice de bois, qu'elle exploite dans la scierie de Papara. La culture de la vanille, jusqu'alors concentré dans les e ? Sous le Vent, se dé les veloppe peu àpeu sur l'? Tahiti participe é le. galement àla filiè du coprah re via l'Huilerie de Tahiti, situé àPapeete, qui achè l'ensemble de la production de coprah de e te Polyné pour la transformer en huile. Cet organisme, possé et subventionnépar le Territoire, sie dé revend l'essentiel de sa production àl'exportation, et une partie aux fabricants locaux de Mono'i. Quant au nono(morinda citrifolia), qui fut pendant un temps source de grands espoirs pour l'é conomie polyné sienne, il a largement dé u et sa production est en chute libre depuis 2005. L'? ? le de Tahiti conserve malgrétout quelques exploitations de nono, et surtout l'usine de transformation de la socié Morinda sur la commune de Papara. En 2008, on y a traité1 924 tonnes de nono, té contre 8 200 tonnes en 2005. La pê che

La pê repré che sente un secteur majeur de l'é conomie de l'? En 2008, le port de Papeete a exporté le. 402,2 tonnes de poissons pour un montant de 255,1 millions de F CFP. Depuis les anné 1990, le es port de pê de Papeete, partie inté che grante du Port autonome de Papeete a lui profitéde nombreux investissements publics et privé pour dé s velopper ses infrastructures. Par ailleurs, afin de soutenir le secteur, de nombreux dispositifs de concentration de poisson ont é mis en place autour de l'? té le. L'industrie Elle repose essentiellement sur quatre p? : agroalimentaire, construction navale et biens les intermé diaires pour le ba timent et des activité de transformation (meubles, textile, imprimerie...). s Le secteur industriel repré sente 9 % du PIB marchand en 200640 Tahiti produit (et consomme) environ 77 % de la production é nergé tique polyné sienne41. Les trois quarts de l'é lectricitétahitienne sont produits dans la centrale thermique situé dans la vallé de la e e Punaruu, à l’ouest de Tahiti ; la centrale de Vairaatoa, au centre de Papeete, servant dé sormais de centrale de secours. Le dernier quart est produit par l’énergie hydroélectrique. Les barrages de la vallé de la Papenoo fournissent plus de 50 % de l’hydroélectricité produite sur Tahiti. La e production d'é nergie d'origine é olienne est inexistante. L'é nergie solaire a pris de l'essor ces 3 derniè anné notamment auprè des particuliers (chauffe-eaux solaires, panneaux res es, s photovolta? ques pour devenir auto producteur, ...). Le tourisme Article connexe : tourisme en Polyné fran? sie aise. Passage obligélorsque l'on arrive en Polyné fran? sie aise, Tahiti est par consé quent l'? la plus le visité par les touristes. Ainsi, 91,4 % des touristes qui sont venus en Polyné en 2004 ont visité e sie l'? de Tahiti (soit 193 753 personnes). Les statistiques de capacitéh? re té le teliè moignent aussi du poids de l'? dans le secteur touristique polyné le sien, puisque prè de 40 % des chambres d'h? s tel polyné siennes sont implanté àTahiti42. Cependant, du fait de cette forte implication dans le es tourisme, l'? de Tahiti a é durement touché par la crise que subit ce secteur depuis 4 ans. Entre le té e 2006 et 2009, la fré quentation touristique a chutéde prè de 28 %, atteignant 160 447 touristes en s 43 2009 , son plus bas niveau depuis 15 ans. La fermeture du Hilton Tahiti pour raisons é conomiques en mars 2010 té moigne de la mauvaise santédu secteur. Le secteur non marchand Tahiti est aussi le centre administratif de la Polyné fran? sie aise, et l'immense majoritédes institutions politiques et administratives sont situé sur l'? Le secteur non marchand repré es le. sente donc une part pré pondé rante de l'? à titre indicatif, l'administration publique emploie 32,4 % de le. la population active polyné sienne et l'état fran? participe àhauteur de 30 % des recettes du PIB ais de la Polyné fran? sie aise. L'état et le Territoire sont les plus importants employeurs de l'? et de la le Polyné fran? sie aise. En 2009, la fonction publique territoriale, hors é tablissements publics employait 5 841 agents dans toute la Polyné 44. Concernant la santé Tahiti accueille les sie , infrastructures principales. Ainsi, en 2007, sur les 613 lits d’hospitalisation du secteur public

polyné sien, 480, soit 78,6 %, sont situés sur l’?le de Tahiti (dont 436 àPapeete, au centre hospitalier territorial)45. La situation est encore plus prononcé dans le secteur privé puisque la e , totalitédes établissements d’hospitalisation privés sont situés à Tahiti, et plus précisément dans l’agglomération de Papeete45. Cette concentration est rendue possible par le principe de continuité territoriale, qui permet aux habitants des ? de se faire prendre en charge le co? de leur trajet par les t la sécurité sociale polynésienne lorsqu’une consultation médicale à Tahiti est nécessaire. Loisirs, culture et patrimoine Le patrimoine naturel Le miconia, vé ritable peste vé tale gé Une flore riche mais menacé e Avec 495 espè de plantes indigè (dont 224 endé ces nes miques), l’?le de Tahiti contribue fortement à la diversité de la flore dans l’archipel polynésien (qui compte 959 espèces indigè dont 560 nes, endémiques). La majorité des plantes endémiques de l’?le est située dans les hauteurs des montagnes tahitiennes, entre 600 et 1 500 m d’altitude. Tahiti conna?t cependant de graves problè mes de diminution de la biodiversitélié àl'urbanisation, aux pollutions, au manque e d'é puration de l'eau, àla surexploitation des ressources halieutiques, mais aussi àl'introduction d'espè invasives. La biodiversitéde Tahiti est notamment menacée par l’invasion du Miconia ces calvescens, véritable peste végétale. Introduite sur l’?le en 1937, elle a progressivement colonisé les zones humides de basse altitude et s’étend maintenant dans les zones plus élevées, mena?ant plus de 70 plantes endé miques de l'? 46. le Le parc naturel de Te Fa'aiti Afin de contribuer àla protection du patrimoine naturel tahitien, le parc naturel territorial de Te Fa'aiti a é cré en 2000. Cet espace proté , qui s'é té é gé tend sur 750 hectares, est situédans la vallé e de la Papeno'o. Le parc vise non seulement àproté certaines espè indigè ou endé ger ces nes miques, àpré server les é cosystè mes et les paysages, mais é galement àconserver le patrimoine culturel, arché ologique et historique de la vallé e.
?
Des lieux remarquables o La pointe Vé et les plages de sable noir. nus o Les lavatubes o Le Trou du souffleur
Le patrimoine arché ologique Marae de Arahurahu Tahiti abrite d'importants vestiges de la civilisation pré -europé enne, tels que :

? ? ? ? ?
Le marae Ta'ata, un des plus importants de l'? restauréen 1973. le, Le marae de 'ārahurahu, lieu de culte secondaire restauréen 1954. Le marae de Mahaiatea, situésur l'ancienne chefferie des Teva. Le marae de Tahinu Le marae de Anapua
Les sports tahitiens Le Va'a Le va'a, qui dé signe la pirogue àbalancier, est le sport polyné sien par excellence, et le plus pratiqué Il revê un sens particulier dans la culture tahitienne, puisque avant d'ê un sport, il . t tre avait un usage guerrier. Le va'a se pratique seul, sur une pirogue simple, ou comme sport collectif, par é quipes de 3, 6 ou 12. De nombreuses associations sportives existent, notamment pour pré parer la grande course de va'a, l'Hawaiki Nui. Cet é nement sportif majeur de la Polyné vè sie fran? se dé aise roule chaque anné et relie Huahine, Raiatea, Taha'a et Bora-Bora. e Le surf Au sud de l'? vers le village de Teahupo'o, un ré est propice àla pratique du surf : chaque le, cif houle du sud arrive sur ce ré en formant une vague massive et puissante, souvent cylindrique, cif offrant alors un tube spectaculaire. D'une hauteur variable, de 1,50 m à9 m par grosse houle, cette vague dé ferle avec une forte puissance car le ré remonte subitement des fonds océ cif aniens, passant de plusieurs mè de fond àenviron 80 cm d'eau. La pratique du surf y est pé tres rilleuse. Le 17 ao? 2000, le surfeur Laird Hamilton prit une vague de 8 mè de haut. Comme surfeurs t tres locaux sur ce "spot", on peut citer Hira Teriinatoofa, Michel Bourez, Manoa Drollet, Raimana Van Bastolaer et Malik Joyeux, mort depuis àHawai'i. Le kitesurf Ce sport, qui consiste àse faire tracter par une aile de traction debout sur une planche de surf, est apparu sur Tahiti dans les anné 1990. Permettant de faire àla fois de la vitesse, du saut et des es figures, il est devenu trè populaire chez les jeunes Tahitiens. Le kitesurf est notamment pratiqué s près de la pointe Vénus, au nord de l’?le, et près de l’isthme de Taravao, entre les deux parties de Tahiti. Le patrimoine culturel Le musé de Tahiti et des ? e les
Le Musé de Tahiti et des ? cré en 1974 et situéàPunaauia, valorise et pré e les, é sente le patrimoine naturel et culturel polyné sien. Gra àson partenariat avec le Musé du quai Branly, il participe au ce e rayonnement international du patrimoine culturel polyné sien. Le Heiva de Tahiti

De nombreuses traditions existent au sein de la culture maohi. Les lé gendes repré sentent l'histoire de la culture et l'? renferme de nombreux contes. Le mois de juillet est propice àla dé le couverte de ces traditions puisque de nombreuses manifestations culturelles sont organisé dans le cadre ou es en marge du Heiva. Le Heiva de Tahiti est le plus grand festival culturel de la Polyné fran? sie aise, et regroupe des compé titions de chants et de danses, ainsi que des compé titions sportives et artisanales (pré paration du coprah, tressage, etc.). Le Heiva de Tahiti met é galement àl'honneur l'artisanat de l'ensemble des archipels polyné siens, au travers d'expositions et de dé monstrations. Les troupes de danse Tahiti participe é galement au rayonnement et àla professionnalisation de la danse tahitienne, avec notamment la troupe des Grands Ballets de Tahiti Le mythe tahitien Les ré de Louis Antoine de Bougainville et de James Cook de la dé cits couverte de Tahiti dans les anné 1768-1779 vont propulser l’?le dans l’imaginaire européen. Plus spécifiquement, en es interpré de maniè erroné l'accueil des Tahitiens47, les dé tant re e couvreurs vont diffuser une image idé e de l'? ?Nouvelle-Cythè ? oùrè la plus grande libertésexuelle : ?Vé est ici la alisé le, re , gne nus déesse de l’hospitalité, son culte n’y admet point de mystères, et chaque jouissance est une fête 48 pour la nation ? Tandis que la dé couverte des ? Marquises par álvaro de Menda? et Pedro les a Fernandes de Queiró n’avait pas suscité un tel engouement, l’exploration scientifique d’une s nouvelle terre au milieu du Pacifique Sud va passionner les savants et les artistes du XVIIIe siè cle. C’est notamment le récit des relations avec les Tahitiens, leur accueil, la description de la société et des m?urs tahitiennes qui va enflammer l’imagination du public européen et susciter une litté rature abondante49. Les philosophes des Lumiè voient en Tahiti une incarnation de l’utopie de la vie sauvage et de res la puretéoriginelle, oùdes Tahitiens simples et heureux ne sont pas contraints par des rè gles artificielles et pesantes mais privilé gient avant tout la liberté et la fraternité Diderot é ainsi en , . crit 1772 dans son conte philosophique Supplé ment au Voyage de Bougainville : ?La vie sauvage est si simple et nos socié s sont des machines si compliqué ! l'Ota? touche àl'origine du monde té es tien 50 et l'Europé touche àsa vieillesse ? . De son c? , Voltaire dé en té clare aprè avoir lu les ré de s cits navigateurs : ?On peut assurer que les habitants de Tahiti ont conservédans toute sa puretéla plus 51 ancienne religion de la terre ? Aprè la colonisation de l'? par la France, l'administration coloniale encourage la vision idyllique s le de Tahiti. Ainsi, lors de l'exposition universelle de 1889, Tahiti est repré senté par deux cases e d'indigè et une dizaine de Tahitiens. De multiples productions agricoles et artisanales sont nes pré senté au Pavillon central. De nombreuses publications en marge de l'é nement contribuent à es vè vé hiculer une image mythique de l'? et de ses habitants. Dans le Livre d'or de l'Exposition, on le peut ainsi lire : ?Je parlais des paradis resté voici le plus dé s, licieux de tous (...), Tahiti. Tahiti, ce 52 pays sans intempé oùle printemps est é rie, ternel, comme l'amour des femmes tahitiennes (...). ? Les écrivains s’emparent également de cette ?le mythique dans leurs récits. En 1872, lors d’un sé jour àTahiti, ?ce pays des rê ? Pierre Loti é Le mariage de Loti, roman exotique sur sa ves , crit liaison avec une jeune Tahitienne, Rarahu. Publiéen 1880, le roman re? un accueil enthousiaste oit

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